C’est un des plus célèbres châteaux cathares avec celui de Monségur, là où tout s’est terminé…
Les vestiges du château de Peyrepertuse se dressent sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac-sous-Peyrepertuse du village de Rouffiac-des-Corbières, dans ce magnifique massif des Corbières.
Position stratégique, dominant garrigue et vignes, il permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer par signaux avec le château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante en raison de l'abrupt de 30 à 40 mètres sur lequel le château est posé.
Le château fait partie des « Cinq Fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés au sommet de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la «Carcassonne céleste» car c'est le plus grand des cinq châteaux et il était aussi vaste que Carcassonne !
Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur, et présente une allure générale d'un immense vaisseau de pierre, avec sa proue effilée sur laquelle on disposait une pierrière, une machine de guerre qui lance des pierres. …
Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Heureusement en cette saison nous avons été très tranquilles !
Petite pose photo sur le parking du bas, et reprise de la route pour les gorges de Galamus…
Ce fut l’occasion de tenter une petite vidéo, vous la trouverez en cliquant l’onglet « Gorge de Galamus » dans la rubrique « pages » de ce site, ou :
Comme la vidéo est hébergée sur You Tube vous pouvez aussi aller la voir directement :
L’inconvénient de l’hébergement YT c’est que la musique de la voiture, pourtant en fond sonore seulement, n’est pas libre de droits donc nous avons dû changer par une musique libre de droits…
Le site spectaculaire des Gorges de Galamus est à cheval sur les communes de Saint-Paul de Fenouillet (66) et de Cubières sur Cinoble (11).
Un site à multiples facettes, il se caractérise par sa diversité paysagère, avec du caractère. Très contrasté, l’air montagnard prime avec ses vallons au nord (côté Aude) et la douce brise méditerranéenne (côté Pyrénées Orientales) caresse le sud avec ses garrigues et ses vignes. Plusieurs espèces floristiques et faunistiques protégées gravitent autour de ce site comme l’Aigle Royal ou le hibou Grand-Duc….
Le Canyon...
L’Agly prend sa source au col du Linas au pied du pic de Bugarach, de nombreuses personnes situent la source dans une grotte entre les communes de Bugarach et de Camps sur l’Agly sur le département de l’Aude. Les eaux de l’Agly, rivière des Aigles, ont creusé cet impressionnant canyon sur une hauteur de plusieurs centaines de mètres (environ 500 mètres).
La route est très étroite et il n’y a que peu d’endroits où l’on peut se croiser…
Elle a été construite à la fin du XIXème siècle, taillée dans la roche à la barre de mine (dont on peut encore remarquer les coups dans la roche) par une poignée d’ouvriers suspendus à des cordes.
Au-delà des raisons économiques invoquées pour une telle entreprise – faciliter les échanges de marchandises sur les foires de Saint Paul de Fenouillet (légumes, bois et céréales, contre vins et huiles) seuls débouchés de nombreux villages des Corbières – il s’agissait également de répondre à un défi que ces Gorges, comme un bout du monde, lançaient à l’homme. La route fut terminée en 1892 par le tunnel à l’entrée des Gorges côté St Paul de Fenouillet. L’exploit technique fut immortalisé par le poète Saint-Paulais Léonce Rives, dont un quatrain en occitan est gravé au-dessus du tunnel.
Il s’agit de la D10 côté Aude et D7 côté Pyrénées Orientales.
Une route vraiment superbe à faire en cette saison ! L’été c’est infernal et des feux sont installés…
Après cet agréable moment de conduite, moins agréable pour le co-pilote côté précipice, (pourtant le parapet avait l’air bien solide…), descente sur Saint Paul de Fenouillet, puis on enchaîne sur l’Ille sur Têt.
Le col, bien connu des cyclistes, tire son nom du vocable ausina ou auzina, en occitan et en roussillonnais, qui désigne le chêne vert, très présent dans la région.
Enfin nous rejoignons la N116 qui va nous amener à Mont-Louis.
Les Orgues d’Ille-sur-Têt sont des curiosités géologiques qui semblent tout droit venir d’une autre planète mais il s’agit en réalité de formations en sable et argile que l’érosion a façonnée au fil du temps… On y voit des cheminées de fée hautes d’une dizaine de mètres…
Le village d’Eus est classé parmi les plus beaux villages de France. Comme le dit l’office du tourisme : « Entre la vallée du Conflent et le mont Canigou, Eus offre ses façades dévalant en terrasses au chaud soleil catalan, complice d'une végétation luxuriante. Cet ancien site défensif eut à repousser les Français au XVIème siècle et l'armée Espagnole au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, en lieu et place de l'ancienne citadelle se trouve l'imposante église Saint-Vincent au pied de laquelle dévalent les ruelles pentues pavées de galets… »
Bon, c’est certainement vrai mais il est tard donc nous ne visiterons pas cette fois, nous nous contentons de faire une photo ou deux…
Cette ancienne cité marchande capitale du Conflent a gardé de très belles traces de son histoire et de son statut de site défensif. Ainsi, les remparts et la tour de la Viguerie, édifiés par le comte de Cerdagne au XIème siècle, puis renforcés par les fortifications de Vauban au XVIIème siècle et le Fort Libéria, récemment inscrits au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, ou encore les échoppes et maisons de notables ou riches commerçants...
Mont Louis où il fait un peu frais, la ville est à plus de 1 500 mètres… Mais la ville méritera une visite car elle est inscrite depuis 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco, avec onze autres fortifications de Vauban.
Mais la suite au prochain épisode !