Saint-Bauzille-de-Putois est une commune rurale qui compte un peu moins de 2 000 Saint-Bauzilloises et Saint-Bauzillois.
C’est une commune de plus en plus recherchée pour son cadre de vie et sa proximité de Montpellier…
La commune fait partie de la communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, l'Alzon et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable avec notamment six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et surtout deux sites Natura 2000 :
Une petite explication sur la toponymie du lieu
« Le nom « Saint-Bauzille » descendrait de saint Baudile, un saint qui aurait évangélisé le sud de la Gaule avant d'être martyrisé dans les arènes de Nîmes. L'église du village lui est dédiée.
Le vocable putois serait une déformation de « Pedoxinis ».
On trouve le lieu mentionné sous les appellations : « S. Baudilio de Peducis ; de Pedussio » au XIIème siècle, « de Pedusio » (1248), « de Peduzis » (1252), « de Pedusio » (1270), « de Bedussio » (1273), « de Peducio » (1536), Saint Beauzille de Puttois, 1740-1760.
Franck Hamlin propose que le nom dérive d'un domaine gallo-romain, portant le nom d'un homme « Pedusius ».
L'origine de Putois, appellation qui n'intervient qu'au XVIIIème siècle, n'a donc rien à voir avec l'animal de ce nom. ».
Dès la sortie du village nous entrons dans les gorges de l’Hérault et leur défilé.
Il y a deux gorges de l’Hérault :
C’est cette partie que nous emprunterons pour notre retour dans 2 jours.
Le site est très sympa et les gorges sont majestueuses, très ouvertes sur un beau ciel bleu.
Un grand monstre vert borde la route…
Nous voilà maintenant au village de Laroque.
Nous passons devant l’ancienne et imposante magnanerie transformée en logements…
Puis devant l’église et la mairie à la couleur originale…
Le Merdanson, affluent de l’Hérault est à sec…
Nous entrons à Ganges, traversons cette petite ville et continuons maintenant sur la D999.
Un panneau nous précise que nous sommes dans le territoire « Causses et Cévennes », qui est inscrit au « Patrimoine mondial de l’Unesco » …
Un peu plus loin, après une imposante carrière, nous entrons dans le département du Gard, et dans le Parc National des Cévennes.
Toujours en longeant l’Hérault nous traversons Saint Julien La Nef et arrivons à Pont d’Hérault.
Deux possibilités, pour aller au Mont Aigoual :
C’est cette 2ième solution que nous choisissons.
Donc direction Saint André de Majencoules par la D986.
Notre idée est de faire quelques achats de produits de saison à la Coopérative Origine Cévennes :
Nous y arrivons bien vite et parvenons à caser quelques produits dans le (petit) coffre de la Z.
Nous reprenons la route, D986, et traversons le hameau Les Pauses avec son très ancien joli pont…
Nous traversons ensuite Le Mazel où les grandes magnaneries rappellent l’âge d’or de la soie dans les Cévennes…
À la sortie du Mazel, sur notre droite, nous voyons la bifurcation de la D323, une très jolie route étroite régulièrement empruntée lors du Rallye des Cévennes.
D’ailleurs l’édition 2025 aura lieu la semaine suivant notre passage.
Toujours des routes superbes… Nous les avons déjà évoquées dans ce blog…
Pour voir le 1er épisode c'est ici !
Et pour voir le second c'est là !
Qui n’existe plus !
Car Valleraugue (Valarauga en occitan) appartient désormais à la nouvelle commune de Val-d'Aigoual depuis le 1er janvier 2019.
Valleraugue fait partie des Cévennes gardoises et sur son territoire se trouve le mont Aigoual, second massif des Cévennes et point culminant du Gard.
La commune compte à peine plus de 1 000 habitants, elle compte également près de 30 hameaux et lieux-dits.
Elle est traversée par la route départementale « RD 986 » qui représente l'ancienne route nationale N 586, allant des communes de Balsièges, en Lozère, à Palavas-les-Flots par le col de Serreyrède.
Valleraugue est l'un des villages du Massif central où le dénivelé entre le point le plus haut et le point le plus bas est le plus important, près de 1 300 mètres.
L'Espérou étant le plus haut hameau de l'ancienne commune, il est situé à 1 200 mètres d'altitude.
« Le nom de Valleraugue est certainement un composé roman. Il est peut-être constitué de l'appellatif toponymique Val- « val, vallée » cf. occitan val « val, terrain entre deux montagnes », accolé à un mot prélatin *Araurica. *Araurica est un dérivé en -ica, du nom antique de l'Hérault : Araur (cf. occitan Erau / Eraur [eˈɾaw] « l'Hérault »). D'où la signification globale possible de « terre entre deux montagnes dans la vallée de l'Hérault » ce qui correspond bien à la situation de Valleraugue… ».
Nous traversons la petite ville, passons devant le café du Jardin puis l’Auberge Cévenole et allons attaquer la montée à l’Observatoire du Mont Aigoual.
Il est distant d’environ 27 km, et quelques beaux virages en épingle nous attendent…
Fin de cet épisode !