Donc actuellement l’air du temps impose certaines contraintes… Les voitures polluent, les motos font du bruit, la priorité est donnée aux vélos, à assistance électrique, et aux trottinettes, électriques bien sûr !
Bien que nous n’en ayons pas croisés sur les routes du Vercors ou de la RGA… Pour l’instant…
Donc le projet "Les sublimes routes du Vercors", porté par la Drôme et l’Isère et de nombreux partenaires, met en avant les paysages remarquables et le patrimoine de la région...
Nous en avons déjà parlé, les routes sont (très) refaites et (très) aménagées...
La route du col des Limouches a été ouverte en 1855, elle relie Peyrus à Léoncel.
Pour la pratiquer l’idéal est de partir de Chabeuil, la D68.
Cette route qui monte au col des Limouches est longue de 19,5 kilomètres pour 881 mètres de dénivelé, ce qui représente une pente moyenne de 4,5 %.
Mais la partie entre Peyrus et le col c’est 696 mètres de dénivelé, avec une pente moyenne de 5,9%, une pente maximale de 8%, et une longueur de 11,7 km.
Les cyclistes la connaissent bien car le Tour de France a emprunté ce col, classé 3e catégorie, à 2 reprises.
Lors de la 11e étape du Tour de 1996 entre Gap et Valence, avec un passage en tête de l'Italien Stefano Cattai.
Et lors de la 15ième étape du Tour de 2004 entre Valréas et Villard de Lans, il est alors classé 2e catégorie, c'est le français Richard Virenque qui est passé en tête au sommet..
Nous attaquons tranquillement la route qui y mène. C’est la D68, elle est superbe, bon revêtement, très large et cerise sur le gâteau personne ce jour-là !
La route offre des superbes virages… Puis des passages très boisés…
Par moment il y a de superbes points de vue sur la plaine du Rhône.
L’ascension est soutenue.
De cette plaine nous devons monter sur le plateau du Vercors…
Comme il est l’heure de déjeuner nous faisons une halte au niveau d’une ancienne carrière de tuf, dans un superbe virage de la D68.
À Peyrus, deux carrières de pierre étaient installées en bordure de la route, facilitant ainsi le transport des matières premières. Une ancienne carrière de tuf (tufière) est encore visible en fond de cirque, et c’est en face que nous pique niquons.
Le tuf est une roche calcaire dure formée par les eaux à travers le massif du Vercors. Les eaux de pluie et les sources se chargent de calcaire, et par ruissellement à l'air libre se déposent sur les végétaux et minéraux existants. Cette roche légère connue pour ses alvéoles et ses irrégularités est facile à travailler. Elle est mise en œuvre dans les voûtes en raison de sa légèreté, ou encore dans les parements.
Ces tufières ont permis de multiples constructions dans la région, notamment la chapelle Saint-Pierre de Peyrus, l'abbatiale de Léoncel, le château privé de Châteaudouble et l'hôtel de ville de Chabeuil.
Nous sommes donc à 4 km du col et 7 km de Peyrus, curieusement les parties supérieures des bornes ont été enlevées !?
Au moment de partir nous devons laisser place à une imposante grue qui descend vers la plaine…
Nous parcourons les derniers kilomètres avant d’arriver au col.
Juste avant nous voulions vous parler d’un aspect historique lié à la seconde guerre mondiale.
Le Vercors fut un haut lieu de la résistance et dans ce coin là des traces subsistent…
En effet, les terrains de parachutages du Vercors Ouest, ou du Haut-Crêtois, sont répertoriés dans les travaux des Amis de Léoncel.
Ils sont parfaitement identifiés, nous avons :
Nous n’allons pas entrer davantage dans les histoires liées à ces sites…
Mais c’est passionnant…
Nous poursuivons notre route et nous arrivons au col des Limouches.
Un superbe panneau Michelin nous y accueille…
« La route du col des Limouches, de Peyrus à Léoncel, est ouverte en 1855. Témoignage d'une époque et du rapport qu'entretenait l'automobile avec ce territoire, un ensemble de signalétique émaillée Michelin des années 1950 ponctue la route de Peyrus au hameau de La Vacherie (Le Chaffal).
Au lendemain de la première guerre mondiale, André Michelin met en place une signalétique regroupant un seul support avec toutes les indications nécessaires au bon cheminement de l'automobiliste. Pour les panneaux indicateurs, il utilise des plaques de lave émaillée, plus résistantes et inoxydables, sur un support en béton armé. En 1931, le procédé est officiellement approuvé pour les bornes, viendront ensuite les poteaux, panneaux muraux, panneaux de danger, de priorité... Ces panneaux portent un bandeau indiquant généralement le nom du sponsor (Michelin), avec parfois un logo, le département ou la région d'implantation. En 1946, cohérence et homogénéité sont de rigueur et l'administration refuse toute fantaisie et indication publicitaire. Michelin développe le modèle de flèche murale ou sur pied. L'ensemble de panneaux en lave émaillée entre Peyrus et La Vacherie sont encore visibles aujourd'hui. Celui du col a été produit par Michelin en 1957. ».
Pour connaitre l’année d’installation il suffit de regarder généralement l’angle inférieur droit du panneau.
Celui du col des Limouches date du 25 juin 1957, nous sommes là presque pour lui fêter ses 68 ans !
Comme il pleut nous réalisons les photos au col avec le toit…
Nous sommes un peu inquiétés par les aboiements peu rassurants de 2 ou 3 gros chiens, style Patou des Pyrénées, qui « défendent » leurs moutons…
De toute façon ce que nous voulions voir de plus près est fermé…
En effet, Alex Chomarat crée en 1962 la Charcuterie des Limouches.
Pour la fabrication de ses produits, il utilise de la viande de qualité issue de son propre élevage et développe ses recettes des spécialités culinaires de la Drôme et de l’Ardèche.
Mêlant gastronomie et plaisir du terroir, Alex Chomarat recherche constamment la qualité de ses produits et se distingue petit à petit par une image de charcuterie haut de gamme et bon marché. Très vite il exploitera le climat montagnard favorisant une charcuterie de caractère et installe un séchoir au col des Limouches. Ce séchoir se situe à 1086 mètres d’altitude, dans le parc naturel régional du Vercors.
« Le séchage en altitude de tous nos saucissons, saucisses sèches, rosettes … Apporte un goût unique, faisant progressivement de nos produits de véritables références dans le milieu. Nos produits ont été primés au niveau national et international de nombreuses fois. Vous pouvez retrouver tous nos différents résultats dans la page Palmarès. Monsieur Chomarat Alexandre, humble de nature, recherche continuellement la perfection pour ses produits. Il se fait aider dans cette tâche difficile par son fils Gilles, qui reprendra l’entreprise familiale en 1993…
Petit à petit, la gamme s’enrichit comptant ainsi les spécialités de la Drôme ainsi que tous les produits que l’on peut trouver dans n’importe quelle charcuterie traditionnelle. Nos spécialités sont ainsi la caillette de la Drôme, qui se différencie de la caillette de l’Ardèche par la quantité d’herbes à l’élaboration. La caillette Drômoise comprenant en effet plus de viande que sa voisine ardéchoise. Chacune possède un goût bien particulier.
Notre caillette a été citée dans le guide Coffe comme étant « les meilleures que nous ayons goûtées dans la région » !
Chabeuil (aussi appelé cité de la caillette), village fortifié au contrefort du Vercors, en a fait sa spécialité depuis le début du siècle dernier. Chacune de nos caillettes est façonnée à la main dans notre atelier de fabrication situé au pied du col des Limouches sur la commune de Châteaudouble, à cinq kilomètres de Chabeuil.
Outre la caillette, les produits les plus demandés et constituant aussi nos plus grandes fiertés sont certainement le saucisson sec et la saucisse sèche. Accomplis comme tous nos produits selon des méthodes traditionnelles et artisanales, et dans le respect de la tradition, ils ont été reconnus de nombreuses fois dans de nombreux concours faisant ainsi du saucisson de la Charcuterie des Limouches, outre un des saucissons les plus primés, le meilleur saucisson de France mais aussi meilleur saucisson du monde !
Qu’est ce qui les rend si bon ? …Sans doute l’air de la montagne …
Mais pas uniquement …
La Charcuterie des Limouches perpétue ainsi la tradition des produits locaux et des saveurs du terroir depuis plusieurs générations. Un souci du détail dans la perfection est omniprésent depuis maintenant trois générations.
Ainsi, notre laboratoire aux normes Européenne est contrôlé rigoureusement. Un nettoyage est effectué après chaque usage du matériel dans un souci d'une parfaite hygiène. Nos matières premières proviennent uniquement du territoire français et Rhônalpins et sont contrôlées par un laboratoire indépendant.
Chaque ingrédient rentrant dans la fabrication de nos produits est suivi, et le traçage de nos produits est fait jusque dans l’assiette du client !».
Nous terminerons ainsi cette page de publicité bien que nous n’ayons pas pu tester les produits !
Va falloir revenir…
Pour l’instant nous repartons et nous allons vers Léoncel puis vers le col de Tourniol…