GORGES DE GALAMUS

42° 50′ 35″ N, 2° 28′ 45″ E

Voici un petit film de 7 minutes sur notre passage des gorges de Galamus en avril 2022, en Z4 bien sûr !

Vidéo sous le texte ⤵

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Pour en revenir à la balade je précise que le revêtement de la route n’étant pas parfait ça tremble un peu…

Et n’étant pas pro de la vidéo la qualité de l’image est ce qu’elle est... (Reflets dus au pare-brise). Pour le son, la musique d'origine lors de la captation n'était pas libre de droits... D'ou la musique actuelle...

La route, qui date de 1892, est étonnante dans un cadre grandiose... Par contre, elle n’est vraiment pas large… Voir à 05:06 un croisement délicat...

Quelques précisions sur cette route étonnante des gorges de Galamus...

Les gorges de Galamus sont un passage étroit entre les départements français de l'Aude (Cubières-sur-Cinoble) et des Pyrénées-Orientales (Saint-Paul-de-Fenouillet). L'Agly ou « rivière des Aigles », coule au fond des gorges de Galamus dans le sens nord-sud, c’est un petit fleuve côtier venu du Pech de Bugarach où il prend source environ 10 km en amont des gorges. Il a creusé cette entaille profonde de plusieurs dizaines de mètres dans la roche. La route départementale D10 très étroite traverse les gorges de Galamus de part en part (D7 sur la commune de Saint-Paul de Fenouillet).

Du fait de l'étroitesse de la route, il est impossible de faire demi-tour une fois engagé. Le passage est interdit aux cars, poids lourds, voire aux camionnettes car la hauteur limite n'est que de 2,70 m. Le tunnel étant particulièrement bas, les bus en provenance du sud ne doivent pas tenter d'aller sur le dernier parking à une centaine de mètres du tunnel car ce dernier n'a une capacité que de quelques voitures ; tous les bus, minibus ou camping-cars doivent stationner dès le premier parking indiqué quelques centaines de mètres avant le tunnel. Pour les véhicules en provenance du nord, il n'y a aucun parking et le stationnement comme le demi-tour est impossible. La traversée des gorges en voiture peut se pratiquer presque toute l'année. Ce lieu est très ou trop fréquenté en été. L'étroitesse de la route provoque de gros problèmes de circulation, qui est réglementée aux mois de juillet et d'août : un dispositif de circulation alternée est mis en place sur 1,5 km.

Les gorges étaient infranchissables jusque dans les années 1890 au cours desquelles la route a été construite à la barre à mine par des hommes attachés à des cordes.

Le quatrain suivant, en occitan, de Léonce Rives, a été gravé à l'entrée du tunnel ouvrant les gorges en 1892 :

« Dins aquel roc pelat que trauco la sabino

Oun l'aglo dins soun bol gausabo soul beni

Penjat per un courdel ambe la barromino

L'home coumo l'ausel a troubat un cami »

Qui veut dire :

« Dans ce roc pelé que troue la sabine

Où l'aigle dans son vol osait seul venir

Pendu par une corde avec la barre à mine

L'homme comme l'oiseau a trouvé un chemin ».

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