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Saint-Pourçain-sur Sioule & Charroux

Saint-Pourçain-sur Sioule & Charroux

Seulement 250 km parcourus mais journée intense avec des sites superbes… Le temps n’était pas parfait mais 100% sans le toit !
Itinéraire et légendes des photos : Clermont-Ferrand - Saint-Pourçain-sur-Sioule -  Église Sainte-Croix - Traversée du vignoble - Chantelle et son abbaye - Charroux, classé dans les plus beaux villages de France - Huiles et Moutarde de Charroux

Départ de notre beau parking Jaude B pour Saint-Pourçain-sur-Sioule. Sortie un peu longue de Clermont-Ferrand due à un manque de panneau ! Mais nous sommes dimanche donc assez tranquille. Nous prenons la D2009, longeons Aigueperse, traversons Gannat, c’est une route sans grand intérêt, tout est plat, avec de longues lignes droites et des limitations de vitesse qui changent tous les 3 kilomètres ou presque ! Le risque de perdre des points sur ce genre de route est grand ! Nous traversons la Sioule et nous voilà à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Saint-Pourçain-sur-Sioule

Saint-Pourçain-sur-Sioule est située au cœur de l'Allier et du Bourbonnais. La commune compte environ 5 200 Saint-Pourcinois, ses habitants !

Elle est traversée par la Sioule, affluent de l'Allier dont nous allons suivre les célèbres gorges dans quelques heures…

Pour l’instant nous nous promenons en ville avant d’aller jeter un œil sur le vignoble où est produit le vin bien connu…

L’église Sainte-Croix

Cette église de style romano-gothique était rattachée à un prieuré bénédictin aujourd'hui disparu. L'édifice a été construit au XIIème siècle mais il a subi d'importantes évolutions au cours du temps…

La nef et le chœur sont couverts par une charpente apparente paraissant dater du XVème siècle.

Le vaste édifice renferme de grands chefs-d'œuvres : stalles des moines bénédictins du XVème siècle, Christ aux Liens en pierre polychrome du XVIe siècle. Le chœur désaxé au sud est entouré d'un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIème siècle. Cette église paroissiale est classée au titre des monuments historiques depuis 1875.

Le beffroi ou tour de l’horloge

Ce monument se trouve à quelques dizaines de mètres du clocher de l’église.

Vers l’an 1430, cette tour est érigée en s’appuyant sur un ancien édifice de l’enceinte monastique. Les archères qui en percent la muraille peuvent être datées de cette période.

Cinquante ans après sa construction, le roi Louis XI accorda à la ville de Saint-Pourçain le droit d’administrer ses habitants sous l’autorité de consuls indépendants du prieur du monastère. Et c’est ainsi qu’une horloge avec une cloche fut placée dans la partie supérieure de la tour, attestée avec certitude en 1487.

Plus tard, en 1838, on fit mettre en place un nouveau mécanisme et une nouvelle cloche. L’ensemble fut installé à nouveau dans le beffroi. Le nouveau campanile opérationnel en 1842 est l’œuvre de l’architecte Nollet, originaire de Moulins.

Le vignoble de Saint Pourçain

Le Saint-Pourçain est un vin d'appellation d'origine contrôlée qui s’insère dans la catégorie des « vignobles du Massif Central » (comme les côtes-d' Auvergne, les côtes-du-Forez et l'Urfé), on rattache cette aire de production à celle plus vaste du vignoble de la vallée de la Loire.

Le vin de Saint-Pourçain était servi à la table des rois de France Capétiens dès le XIIIème siècle, ainsi qu'à la cour des papes à Avignon (une cour qui en consommait de 60 à 120 hectolitres par an). Il fut servi lors des fêtes données par le roi Saint Louis à Saumur en 1241 lorsqu’Alphonse de Poitiers fut armé chevalier et investi des comtés d'Auvergne et du Poitou. Lors du sacre de Philippe de Valois en 1328, les habitants de Reims eurent droit à un festin arrosé de Saint-Pourçain. Les qualités de ce vignoble sont vantées par l'évêque de Paris Guillaume d'Auvergne au XIIIème siècle. Sous Philippe Auguste, le poète Henri d'Andelys dans son histoire La bataille des vins énumère les plus grands vins blancs de l'époque et place en troisième position le Saint-Pourçain après les vins de Beaune et de Saint-Émilion…

Mais ensuite le Saint-Pourçain fut victime de la concurrence du chemin de fer qui permettait à d’autres vins d’arriver à Paris, d’une part,  le Saint-Pourçain lui arrivait depuis toujours en bateau, et du phylloxera d’autre part.

Concernant le transport par bateaux il paraitrait qu’il y avait des additions d'eau car les bateliers durant le transport remplaçaient ainsi discrètement ce qu'ils avaient illégalement consommé…

La production chute. Les riches familles viticoles voient leur capital décliner rapidement et celles qui dominaient parfois des villages entiers ne s'en remettront pas. On peut encore prendre conscience de cette richesse en observant l'habitat viticole très présent dans les villages de la région et notamment la traditionnelle maison de vigneron dont la taille, l'utilisation des matériaux (pierre de taille et briques polychromes en frise), la toiture à quatre pans et la cave, sont autant de signes de la richesse de l'activité jusqu'au milieu du XIXème siècle.

Aujourd'hui le vignoble de Saint-Pourçain s'étend sur 640 hectares, plus de 8 000 hectares à son apogée, et sur 19 communes.

Ce qui fait le charme du Saint-Pourçain (blanc) est l’utilisation du cépage Tressalier (ou Sacy) ; ce cépage se trouve également  dans les appellations crémant-de-bourgogne et Bourgogne Grand Ordinaire. Le Tressallier est un cépage indigène du vignoble de la région de Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Le vin de Saint-Pourçain Blanc est caractérisé par une robe jaune pâle à reflets verts. Le nez est marqué par des notes fruitées (agrumes, poire, pêche), florale (chèvrefeuille) et de miel. Enfin, la bouche est fraîche et aromatique, équilibrée et d’une belle longueur. Elle laisse une agréable sensation de rémanence fruitée et florale avec des notes de fruits secs (noisette) …

Après avoir réussi à caser 2 ou 3 bouteilles dans le minuscule coffre de la Z nous reprenons la route, direction le village de Charroux… Pique-nique avant l'abbaye Saint-Vincent de Chantelle, une abbaye bénédictine située dans la commune de Chantelle, dont l’office du tourisme est décoré d’une fresque grandiose et colorée…

Concernant l’abbaye, les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins, qui assurent les ressources financières de l'abbaye…

Nous arrivons à Charroux, un des plus beaux villages de France

« On peut encore imaginer la vie qui animait autrefois le centre de Charroux en flânant dans les rues. La cour des Dames en est l’endroit le plus propice. Elle tirait son importance de sa position centrale. Son bel arrondi est enveloppé par les rues concentriques de la première couronne : de l’ancienne mairie, de la Ferraillerie, des Tanneurs et par la place de la Baume. Bien plus encore, c’est dans cette cour que se rassemblaient les gens de Charroux au son du tocsin ou du tambour en cas de guerre ou pour discuter d’affaires concernant l’ensemble de la commune. Quant à son nom, il porte plus à la rêverie que celui de cour des gens d’armes dont il serait la déformation… ».

Nous allons voir l'église Saint-Jean-Baptiste, originale de par son architecture, sa décoration et par le fait qu’elle était implantée à l’intérieur de la première muraille défendant Charroux. Elle faisait partie sur le côté sud du système de fortifications…

Puis balade pour découvrir deux autres aspects connus de Charroux

Les Bougies de Charroux

« Une simple bougie parfumée dans un pot de confiture. La recette peut sembler enfantine, elle a pourtant fait la réussite de Jean-Paul et Joëlle Corgnet. En 2007, ce couple fonde les Bougies de Charroux. Aujourd’hui, elles se vendent dans toute la France, en Belgique, en Angleterre, et même au Québec ! »

La moutarde de Charroux

« Plus confidentielle que les stars de Dijon, de Beaune ou de Meaux, la moutarde de Charroux doit, comme ses fameuses cousines, son existence aux vignes alentours. On en tire le verjus, mélange de vinaigre dilué, de vin blanc et d’épices. C’est cette mixture acide, incorporée aux petites graines jaunes de moutarde préalablement écrasées à la meule, qui apporte au condiment son caractère singulier et ses particularités aromatiques. « La moutarde de Charroux doit son goût si particulier, à la fois piquant et fruité, au vin blanc de Saint-Pourcain, et à son cépage Tressallier, un des plus vieux de France », explique Olivier Maenner, qui veille au grain à la tête de sa moutarderie familiale, « la plus petite de France », et la dernière à perpétuer le savoir-faire local. Cet artisanat a été réinventé par ses parents, qui, il y a trente ans, ont vaillamment tiré du sommeil la blonde endormie… »

La boutique est ornée de recettes qu’il nous tarde d’essayer ! Nous avons réussi à caser un pot de moutarde, mais c’est effrayant comme le coffre de Z est minuscule…

Fin de l’épisode 3 !

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