En route pour une centaines de kilomètres, par un 6,5°C mais sous un soleil d’hiver qui brille… Pour l’instant !
Nous partons prendre la route de la mer, D62, et traversons La Grande Motte. Au sortir de la ville par l’Est nous changeons de département et quittons l’Hérault pour entrer dans le Gard. Nous prenons la D 62 pour nous rapprocher du Ponant.
L'étang du Ponant est une étendue d'eau artificielle qui est alimenté par le Vidourle. L’étang se déverse dans la mer Méditerranée par la passe des Abîmes et en est séparé par un cordon dunaire et des marécages.
Il a une surface d'environ 280 hectares, fait 3,5 km en longueur et a 4 mètres de profondeur maximale, avec une moyenne de 2,70 mètres.
Il a été creusé par dragage de 1964 à 1966 pour extraire les sédiments qui serviront de plate-forme à la station balnéaire de La Grande-Motte.
Avant la création de l'étang, son espace était occupé par une zone marécageuse d'environ 80 hectares désignée Les Tombes dans laquelle s'épandaient les eaux du Vidourle lorsqu'elles se jetaient dans l'étang de l'Or, avant que le cours de ce fleuve côtier ne soit réorienté en 1825 afin de purger le chenal maritime du Grau du Roi.
Il est utilisé pour pratiquer des activités nautiques : planche à voile, catamaran, stand up paddle, kayak de mer, Optimist,… Sur sa berge nord quelques installations dédiées sont installées dans le bois du Boucanet.
Mais aujourd’hui personne sur l’eau ! Pas assez de vent et température fraîche !
Nous continuons direction la tour Carbonnière, par la D62 puis la D46.
Dressée au milieu des marais, entre le Vistre et le canal du Rhône à Sète, sur l'ancienne route reliant Saint-Laurent-d'Aigouze à Aigues-Mortes la tour Carbonnière est un monument emblématique à la porte d’Aigues-Mortes.
C’est une tour de guet construite à la fin du XIIIème siècle pour protéger la ville fortifiée d'Aigues-Mortes.
La tour a une structure très simple. Construite sur un plan carré, on y pénètre par deux portes qui se font vis à vis, chacune était défendue par deux herses et par un mâchicoulis intérieur.
Les ponts-levis ont été ajoutés au milieu du XVI° siècle, lors des guerres de la Ligue.
Jusqu'en 1872, le chemin traversait la tour en son milieu mais le passage étant devenu trop étroit deux voies de contournement furent construites.
« La tour Carbonnière est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 qui donne des précisions sur la fonction de l’ouvrage : il y est dit que « cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée. »
En effet, située au milieu des marais, elle était le passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes : son franchissement faisait l'objet d'un péage. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. La terrasse pouvait supporter jusqu'à quatre pièces d'artillerie. ».
Une promenade « sentier découverte » a été réalisée, en bois, permettant d’y accéder en partant du parking et en passant au-dessus du marais grâce à une construction sur pilotis. Malheureusement cet accès est interdit car en travaux, depuis un moment déjà…
Nous repartons vers le nord pour voir la face à l’ombre de la tour, en allant tourner après le Vistre, puis demi-tour vers le sud, direction Aigues-Mortes, par la D979. Auparavant nous descendons sous le pont passant au-dessus du canal du Rhône à Sète.
Ce canal, le canal du Rhône à Sète, relie le Rhône, au niveau de Beaucaire, à Sète, au niveau de l'étang de Thau.
Au-delà de l’étang de Thau, il est prolongé par le canal du Midi.
A proximité de la pinède de Malamousque, le passage sous le pont des Tourrades est un élément de la ViaRhôna, une très ambitieuse voie verte.
« Vous mener des rives du lac Léman aux plages de la Méditerranée à vélo, en suivant le fleuve Rhône, voici l’ambition de ViaRhôna. Cet itinéraire cyclable de 815 km vous conduit des panoramas alpins aux plages de Camargue, en traversant les paysages emblématiques des vignobles des Côtes du Rhône et ceux de la Provence méridionale : villages perchés, champs de lavande ou d’oliviers, découvertes gastronomiques. ViaRhôna, véritable voie des civilisations égrène ainsi au fil de son parcours plus de 2000 ans d’histoire et de richesses patrimoniales, alternant voies vertes sécurisées et voies partagées. ».
N’étant pas spécialistes du vélo je n’en suis pas certain mais le tracé ne me semble pas complétement aménagé et certains tronçons sont provisoires…
Nous remontons sur la D979 pour aller à Aigues-Mortes…
Dans les photos il y a plusieurs photos que nous avons prises lors de survols du coin il y a déjà quelques temps...
Fin de cet épisode 1 sur 3 !