28°C mais temps mitigé… Pour l’instant, toit dans le coffre pour aller vers Beynac et Cazenac par la D57.
« Habité dès l’âge du Bronze final, soit 2 000 ans avant J.C., l’éperon rocheux qui surplombe la Dordogne constituait un site défensif et un observatoire exceptionnel.
Situé au cœur du Périgord Noir et classé parmi « les plus beaux villages de France », Beynac et Cazenac offre aux visiteurs d’aujourd’hui ses panoramas d’une grande beauté, ses vieilles ruelles et placettes pavées, qui les transportent dans le passé.
C’est l’occasion, en flânant, de visiter le château, ses deux églises, ses points de vue sur la vallée, de marquer votre intérêt pour nos artisans et commerçants, de faire une halte gastronomique, une balade en gabarre sur la Dordogne ou un vol en Montgolfière. ». Merci à l’office du tourisme !
Mais nous reviendrons lorsque les aoûtiens seront partis ! Il ne restera plus que les 555 habitants…
Nous traversons le village et prenons la D703 que nous quittons bien vite pour prendre de petites routes qui nous mènent au bord de la Dordogne. Séance photos dans les champs de noyers…
Nous connaissons bien cette rivière, ou fleuve pour certains car ils considèrent que La Dordogne fait estuaire commun avec la Gironde…
Nous avons vu sa source sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, par la réunion de deux torrents, la Dore et la Dogne, voir notre article en cliquant ici !
La Dordogne est une rivière de 483 km avec un bassin versant important. Elle est navigable, les fameuses gabarres, sur une bonne partie de son cours. Il y a aussi d’intéressantes gorges à faire, dans la partie Corrèze…
Nous allons regarder ça de près et nous vous en reparlerons…
Pour le moment nous voulons la parcourir du château des Milandes à Domme.
Nous retrouvons la D703 pour traverser La Roque Gageac et visiter la CGMB à Vézac, dont le parking par ailleurs offre une belle vue sur le château de Castelnaud la Chapelle.
C’est assez unique en France, un site incroyable : plus de 200 tonnes de minéraux, des pièces exceptionnelles en provenance du monde entier dans un musée sur 2 étages…
Importateur depuis 1920, quatre générations d’expérience, c’est une adresse que nous aimons visiter…
C’est un village tout en longueur au pied d'une falaise exposée plein sud, les maisons dorées aux toits de lauze ou de tuiles brunes se mirent dans les eaux de la Dordogne où passaient, au XIXème siècle, les fameuses gabarres chargées de marchandises…
C’est également un des plus beaux villages de France.
A flanc de falaise on y trouve aussi un fort dominant le village. Il est le témoin d’une histoire vieille de onze siècles. Autrefois, il était le point culminant d’un ensemble bâti de grande ampleur, au système défensif très élaboré dont subsistent toujours des traces indélébiles sur la falaise…
Nous repartons en sens inverse, toujours suivant la Dordogne, que nous franchissons, et prenons la D57 vers le château des Milandes…
Nouvel arrêt photos dans un champ de noyer, avec une jolie vue sur le château de Beynac et Cazenac.
Le château des Milandes domine le lit de la Dordogne d'une cinquantaine de mètres, sur une hauteur en rive gauche. Il est protégé au titre des monuments historiques.
Si c’est Claude de Cardaillac qui obtint de son époux François de Caumont la construction des Milandes en 1489, c’est une autre femme qui lui doit sa célébrité…
Le château constitua la résidence de la chanteuse et meneuse de revue Joséphine Baker, qui le loue à partir de 1937 et l'achète, dix ans plus tard, avec son nouveau mari Jo Bouillon. Elle avait découvert la bâtisse après avoir fait connaissance de son propriétaire, le médecin du paquebot Normandie, lors d'une traversée entre Le Havre et New York en 1935...
La vie du château et la vie de Joséphine Baker seront intimement liés jusqu’à sa mort, avec des hauts et des bas financiers…
Aujourd’hui le château se visite…
Nous voilà sous la pluie… Nous remettons le toit et retour vers le pont de Castelnaud la Chapelle, Beynac et Cazenac, puis La Roque Gageac, et enfin arrivée à Domme.
Il pleuviote, il y a trop de monde à notre goût, nous ne nous arrêtons pas et préférons aller vers le Cingle de Montfort, toujours en suivant la Dordogne…
Fin, un peu humide, de cet épisode 17 !