Nous quittons Montpellier en direction de Pignan, où nous achetons de quoi pique-niquer, et au lieu de prendre de suite l’A750 nous passons par Cournonterral et ensuite direction Aumelas.
La route dans la garrigue est bien plus jolie… De belles vues sur Montpellier au lointain…
Nous passons devant le château Bas d’Aumelas
Nous sommes à 20 minutes de Montpellier et le château est une bâtisse du 14ème siècle. Depuis 200 ans, elle appartient à la famille d’Albenas, se transmettant de génération en génération. En 2002, l’animation naguère perdue revient grâce à Jean-Philippe et Geoffroy d’Albenas. Ils replantent les vignes jadis arrachées, et redonnent peu à peu au château sa superbe d’antan. Aujourd’hui, le Château Bas d’Aumelas produit des vins en agriculture biologique, issus d’un terroir d’altitude exceptionnel…
Nous continuons et nous apercevons la silhouette lointaine du château d’Aumelas.
Le château d'Aumelas est une forteresse féodale classée au titre des monuments historiques. Cité dès avant 1034, le château devient propriété communale à la révolution Française. Le château et ses abords sont inscrits en 1986 et classés en 1989. Actuellement il est en ruine…
Nous poursuivons en prenant l’autoroute A750 puis l’A75 jusqu’à Clermont l’Hérault et nous enchaînons sur la D908. Nous passons devant la belle allée bordée de platanes de la manufacture royale de Villeneuvette, dont nous avons déjà parlé…
Petite pause photos sur le bas-côté de la D908 qui serpente à travers les vignes…
Début du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc.
Il est situé devant la caserne des pompiers de Bédarieux.
Enfin c’est ainsi que l’avons baptisé car il comporte en son milieu et sa sortie ouest d’énormes fourmis en fer… Nous avons déjà des photos (à venir sur ce site…) de ces fourmis géantes impressionnantes de réalisme, hormis la taille !
Ce sont des créations de Jean-Pierre Bauris un ancien chaudronnier devenu ferrailleur sculpteur, à la vie étonnante, et l’emplacement de ces fourmis a lui aussi toute une histoire… Nous y reviendrons dans un autre article…
Nous allons toujours plein ouest pendant 3 minutes, jusqu’au rond-point, afin de franchir l’Orb en passant le pont de Nissergues.
Juste avant de franchir le pont un panneau nous a intrigués, un panneau de danger, triangle bordé de rouge, avec une silhouette d’un hélicoptère et au-dessous la mention « Prudence restez vigilants », un panneau assez rare mais pourquoi ici ?
Nous avons fini par avoir l’explication…
« Dans le cadre des interventions d’urgence, l’hélicoptère du SAMU est appelé à atterrir sur Bédarieux entre 80 et 100 fois par an pour transporter des personnes dans un état grave vers le centre hospitalier de Montpellier. Depuis de nombreuses années, c’est le stade du complexe sportif René Char qui fait office de piste d’atterrissage, nécessitant parfois l’interruption de rencontres sportives et créant des nuisances pour le voisinage.
Il fut donc décidé de réaliser un héliport, une plateforme de 20 mètres de diamètre, et c’est finalement sur la route d’Hérépian à l’entrée de la déviation que cet héliport se situe. Un emplacement parfait car « il est suffisamment éloigné de la ville tout en étant proche de la polyclinique, rapide d’accès depuis le nouveau centre de secours par la déviation, et sur le principal axe d’intervention des sapeurs-pompiers».
Nous traversons l’Orb sur le récent pont de Nissergues, un beau pont en arc, apercevons à droite la fameuse hélisurface, puis prenons la D908 pour arriver à Lamalou-les-Bains.
Nous aurons l’occasion de revenir sur Lamalou dans un prochain article mais voici quelques mots sur le viaduc imposant qui en marque l’entrée.
Il s’agit d’un viaduc ferroviaire réalisé en maçonnerie, 5 arches, probablement dans les grandes années des constructions des chemins de fer dans la région, entre 1860 et 1880. L’idée était de marquer l’entrée de la station thermale.
Cette idée fut reprise avec l’installation en 2000 de deux statues monumentales sur les piles du ruisseau Le Bitoulet. Il faut se souvenir que ce petit ruisseau fut meurtrier en 2014 lors d’une crue exceptionnelle qui ravagea les campings se situant sur ses berges…
Pour en revenir aux statues, des porteuses d’eau, elles sont réalisées en résine et font 6 mètres de haut !
C’est l’artiste Mariko, qui dans sa carrière fut une élève des Beaux-Arts de Montpellier, qui créa ces statues devenues emblématiques de la ville de Lamalou.
Quelques photos en traversant Lamalou-les-Bains et nous voilà sur la D22 en approche de la première spéciale du Rallye de l’Hérault - Grand Orb…
Fin de l’épisode 1 sur 4 !