La route des crêtes est située sur la falaise du cap Canaille et va du golfe de Cassis au golfe de La Ciotat, ou l’inverse !
Elle est classée parmi les 10 ou 12 plus belles routes de France…
Le long de la route des crêtes on peut s’arrêter et aller marcher au-dessus des falaises qui surplombent la mer, en faisant attention car il n'y pas de garde-corps... Le dépaysement est total, la vue magnifique, le lieu est magique !
Par contre la route des crêtes est fermée dès qu'il y a un vent violent ou en période rouge en raison des risques d’incendie… Et en été la route est «sur-fréquentée»…
C’est une route côtière «étroite et pittoresque» qui serpente de Cassis à La Ciotat le long de la côte méditerranéenne. Nous allons la pratiquer dans le sens La Ciotat vers Cassis, enchaîner avec la route de la Gineste jusqu'à la porte de Marseille, puis les refaire en sens inverse !
La route a été ouverte à la circulation dans les années 1960 et elle serpente le long des Falaises (hautes falaises) jusqu'au cap Canaille, un cap à 362 mètres au-dessus de la mer… Ensuite elle continue jusqu'à la Grande Tête, à une altitude de 399 mètres.
La corniche des crêtes est longue d'environ 15 km et offre de magnifiques vues sur la mer, ainsi que sur les villes de La Ciotat, de Cassis, les Calanques et la Méditerranée.
Des belvédères sont aménagés au bord de la route pour permettre d’admirer le panorama exceptionnel de la baie de La Ciotat avec la vieille ville et l’Île Verte en toile de fond. Plus loin, au cours de la promenade, c’est le massif des Calanques qui se découpe somptueusement pour plonger dans la mer. Le temps étant assez dégagé nous avons pu apercevoir la chaîne des îles de Marseille...
A l’autre bout de la route c’est la baie de Cassis, son port, la ville toute entière que l’on admire du haut des falaises…
En chemin, on peut voir des rochers aux formes spectaculaires, tel que Le Pont Naturel, arche naturelle creusée par l’érosion, la Dent du Chat, arche de pierre étonnante.
On peut aussi s’arrêter devant la barrière de la petite route D1418 qui mène au Sémaphore du Bec de l’Aigle. Pour s'en approcher c'est exclusivement à pied et photos interdites…
C’est un domaine militaire de la marine nationale qui assure le contrôle de la navigation et veille à la sécurité des plaisanciers.
Depuis la tourelle perchée sur la route des crêtes, les marins veillent la côte en permanence.
Il y a quelques années encore, le sémaphore était parfois ouvert au public à l'occasion des Journées du patrimoine ou de la Fête de la mer. Désormais, il est complètement interdit d'accès.
« Chaque jour de l'année, les plus terriens des marins de la Royale veillent l'horizon depuis leurs sémaphores, veillant sur les côtes et les habitants. Au sommet de la route des crêtes, à La Ciotat, le sémaphore du Bec de l'Aigle construit sous Napoléon III en 1836 à quelques 325 mètres d'altitude - ce qui en fait le plus haut point de vue maritime d'Europe - fait partie des 19 dispositifs de ce genre sur le littoral méditerranéen.».
La mission principale du sémaphore du Bec de l'Aigle est de participer à la défense nationale en surveillant les approches maritimes. Grâce à son radar, il identifie chaque mobile sur l'eau, et l'identifie, soit grâce à son AIS (système d'identification grâce à une balise), soit en l'interpellant par radio. Il reporte ces informations dans un logiciel, Spationav, mis à jour en temps réel par tous les sémaphores.
En approchant de Cassis nous arrivons sur l’un des plus beaux points de vue de la route...
Elles comptent parmi les plus hautes d’Europe. Ce bijou de géologie est peuplé d’une exceptionnelle biodiversité, entre restanques abandonnées que la nature a reconquises, carrières désaffectées, sites préhistoriques et villas d’artistes.
Culminant à 394 mètres, ce massif souverain se hisse parmi les falaises maritimes les plus hautes d’Europe. Louis XIV disait même que c’était la plus belle falaise de son royaume ! Depuis la mer se révèle l’alternance colorée, à dominante ocre rouge, des couches sédimentaires de calcaire, de grès et de poudingue.
À cet endroit, il y a 80 millions d’années, un fleuve coulait. Il charriait jusque dans son delta un mélange de galets de silice et de minéraux fins d’origine corallienne, fragments de squelettes et de coquilles de mollusques. Siècle après siècle, les sédiments s’accumulèrent dans l’embouchure de ce fleuve et formèrent une montagne sous-marine. Au rythme des bouleversements géologiques, ce récif émergea progressivement d’une mer tropicale, jusqu’à former le massif du cap Canaille.
Nous poursuivons cette route panoramique pour descendre vers Cassis, mais auparavant nous allons grimper à nouveau pour aller voir le panorama au sommet du Mont de la Saoupe, au pied de son émetteur, nous prenons à droite au Pas de la Colle…
La suite dans le prochain épisode 3/5, ici, fin du 2/5