Nous connaissons un peu la région car il y a beaucoup de belles routes et de beaux villages, certains faisant partie des plus beaux villages de France…
Mais nous ne connaissions pas cette chapelle originale qui bénéficie d’un superbe panorama.
En haut du village de Golinhac, à 684 m d'altitude, le Puech de Régault (colline du regard) offre son magnifique panorama sur la vallée d'Entraygues, de la Viadène, les Monts d'Aubrac et d'Auvergne dont le Plomb du Cantal.
En ce lieu fut érigé en 1948, un sanctuaire à Notre Dame des Hauteurs.
Tout à côté une table d’orientation permet de se repérer.
C’est un site connu des pèlerins car c’est un village-étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les marcheurs après avoir traversé l’Aubrac et longé les rives du Lot après Saint-Côme d’Olt et Estaing, en empruntant la via Podiensis, arrivent à Golinhac.
Nous poursuivons notre route, en direction d’Entraygues sur Truyère.
Nous connaissons le village car nous l’avons découvert lors de nos périples le long du Lot et celui le long de la Truyère, chacune de ces rivières ayant des gorges et des routes assez sympathiques…
Le toponyme Entraygues est basé sur la position de la ville, située au confluent de ces deux rivières : le Lot et la Truyère. Entraygues signifie entre deux eaux.
Aujourd’hui la ville compte moins de 1 000 habitants, l’optimum de la population, 3 000 habitants, datant des années 1840…
Le bourg a conservé des ruelles à caractère médiéval, des maisons des XVème et XVIIème siècles, certaines à colombages et encorbellement.
L'arrière des maisons de l'actuel Tour de Ville, construites au XIXème siècle, s'appuie sur l'ancien et solide mur d'enceinte.
Construit entre 1278 et 1290.
Le château a été construit par Henri II, Comte de Rodez entre 1278 et 1290. La 1ère agglomération devait se trouver à St-Georges (reste d'un édifice ancien de style gothique, bien plus important quand il était église paroissiale, sur une terrasse).
Dès la fin de la construction du château fortifié, en 1290, on entreprit les remparts de la ville avec créneaux, tours de défense et portes d'entrée (il y aurait eu un pont levis de chaque côté), le tout entouré d'un fossé.
Entraygues constituait un point stratégique au carrefour des voies de communication, au croisement des routes de l'Auvergne et de la Vallée du Lot.
Le château fut pillé et dévasté en 1587. Rasé en partie en 1604, un nouveau corps de bâtiment fut reconstruit au XVIIème siècle par Henri de Monvallat, nouveau seigneur d'Entraygues. Des vestiges du XIIIème siècle il ne reste que les 2 tours, la cage d'escalier, la salle voutée gauche du rez-de-chaussée...
Des fortifications, il ne subsiste que des pans du mur d'enceinte, des portes d'entrée dont les arches ont été supprimées au XIXème siècle lors de la construction de la nouvelle église inaugurée en partie le 24 octobre 1866. La plupart des vieilles tours de ronde furent supprimées alors et leurs pierres utilisées pour la construction de l'édifice religieux…
Nous reprenons la route, direction l’ES 5, à Campouriez, la partie la plus au nord de notre journée.
Départ donc de Campouriez pour l’épreuve la plus longue, 33 km, qui va nous mener à Le Nayrac. La route est toujours aussi agréable, alternant quelques passages en forêt, et des périodes de plat sur les sommets. Nous faisons une halte à un très beau point de vue sur le Lot et sa vallée.
Quelques beaux virages avant Le Nayrac…
Village que nous traversons pour gagner Agen d’Aveyron où nous allons résider.
Plus précisément dans un joli (et grand) ancien pavillon de chasse construit dans les années 1860…
Fin de cet épisode 2 !