La poussière soulevée par les voitures que nous avons laissées passer étant pratiquement retombée, nous continuons sur la D85 au milieu des marais.
Cette route longe le Petit Rhône que l’on aperçoit par moment entre les roseaux mais la butte de la berge empêche de voir...
Cette butte est là pour contenir les inondations...
Nous traversons Pin Fourcat et continuons entre les roseaux...
Une bouteille géante publicitaire rappelle que la vigne est bien présente sur ces terres...
Nous arrivons au carrefour avec la D58 et nous prenons la direction d’Aigues Mortes.
Maintenant la route est entourée de vignes.
Dans l’une d’elles ce sont des moutons qui remplissent une double fonction : tondeuse et engrais !
Cette technique se développe. D'ailleurs nous venons de recevoir les vœux d'une propriété aux portes de Montpellier qui vient de se mettre au viti-pastoralisme.
Un peu avant Aigues Mortes nous faisons un arrêt au caveau Dune de Sabledoc.
« La cave coopérative Sabledoc est née de la fusion des caves coopératives d’Aigues-Mortes, la cave Saint Louis et la cave du Môle, en 1952. Une centaine de coopérateurs représentent aujourd'hui la cave. Ils couvrent 580 hectares de sols sablonneux propices à la création de vins des sables en IGP Sable de Camargue. C'est grâce à cette alliance que les vins Dune sont nés.
Le vignoble de Camargue est implanté sur d’anciens cordons littoraux sur des sols sablonneux. La culture de la vigne dans le Sable de Camargue est très ancienne. Mais, au XIXème siècle, l’épidémie de phylloxéra qui a détruit le vignoble du Languedoc, fut stoppé par ce terroir sableux qui a résisté à l’insecte ravageur. Il a ainsi permis le développement du vignoble.
Les plus connus des Vins des Sables de Camargue sont d’agréables rosés, à la robe très claire. Ils se déclinent en « rosé », « gris » et « gris de gris ».
Ils reflètent parfaitement le terroir par leur couleur pâle saumonée, leur élégance en bouche et leur fraîcheur.
Issus principalement du cépage grenache, ces vins fruités se consomment très frais. ».
Le Guide Hachette des Vins en parle ainsi :
«Vins de pays/IGP Sable de Camargue
Prix : à partir de 7 €. Rosé tranquille. Bon rapport qualité/prix
Le jury est tombé sous le charme de ce gris aux reflets de pêche. D'abord discret, sur le bonbon anglais, le nez déploie à l'aération des senteurs vivifiantes d'agrumes. Les fleurs blanches rehaussent le bouquet dans une bouche gourmande, délicate, d'une rondeur légère, intensément citronnée et traversée de part en part par une belle acidité qui illumine le fruit. Un rosé cristallin et racé.».
Nous aimons bien ce vin dont une autre description donne soif :
« Sa robe rose pâle dévoile un nez doux aux notes de pêche blanche et de mandarine, une bouche tendre, lisse et rafraîchissante... »
Mais comme nous conduisons nous vérifierons plus tard à la maison...
Pour l’instant nous reprenons la route du retour avec un soleil couchant qui décline de plus en plus...
Passage devant Aigues Mortes dont on distingue au loin la tour de Constance.
Puis la voie rapide, 2x2 voies, avec son rond-point au flamand de métal...
Au niveau de la Grande Motte, la route passe entre le golf et les étangs, le soleil descend encore mais éclaire l’ancienne pêcherie qui se dresse toujours au bord de l’étang et la tour de contrôle de l’aéroport, sur l’autre rive ...
Passage à Carnon, puis à Palavas dont on aperçoit l’ancien château d’eau, transformé en restaurant tournant, dans l’axe du soleil...
Dernières photos, les flamands roses au loin sur l'étang, le rond-point de Palavas et sa signalétique, l’étang de l’Arnel, juste avant que le soleil ne disparaisse complètement...
La boucle est bouclée, un peu plus de 150 kilomètres dans la journée.
2024 se termine dans 4 jours...
Z va attendre 2025 pour repartir en balade !