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Manosque, Forcalquier et Lourmarin

Manosque, Forcalquier et Lourmarin

Manosque - Le mont d’Or - Col de la Mort d’Imbert - Site de Gontard - Mane - Forcalquier - Saint Michel l’Observatoire - Observatoire de Haute Provence - Parc Naturel Régional du Luberon - Col du Pointu - Combe de Lourmarin - Lourmarin - Montpellier par la Camargue.
Les derniers petits détours sur le chemin du retour… Direction vers le nord et Forcalquier…

Mais tout d’abord Manosque avec son mont d’Or.

Symbole de Manosque, la tour du Mont d’Or est l’unique vestige d’un château édifié par Guillaume dit « le libérateur ». Il fit élever sur la colline du Mont d’Or un château dans le but d’en faire sa résidence d’hiver.

Au cours des siècles, le château est tombé à l’abandon et s’est abimé. Aujourd’hui, il ne reste plus que le pan de mur d’une tour du château. La tour d’une hauteur de 17 mètres représente donc les vestiges de l’ancien donjon, elle est exposée à tous les vents d’où son nom « Mont d’Or » qui s’écrivait autrefois « Mont d’Aure » (du provençal auro qui signifie « vent »).

Quelques photos au milieu des oliviers et descente, par la « Montée des vraies richesses », tout un programme…

Passage au col de la Mort d’Imbert.

Le col de la Mort d'Imbert relie Manosque à la commune de Dauphin. Son altitude est de 591 mètres. Ce col se nomme ainsi en mémoire d’Imbert de Forcalquier assassiné en ce lieu en 1163, il fut assassiné par la fille des aubergistes qu’il avait séquestré de force, la jeune fille était amoureuse d’un autre garçon...

Et nous arrivons sur un site surprenant dans ce parc naturel du Lubéron…

Le stockage souterrain en cavité saline du site de Gontard

Sur cette petite route étroite, en pleine campagne entre Manosque et Dauphin, au milieu des champs d'oliviers, des vignes, nous tombons sur une drôle d’installation industrielle… Il s’agit des installations de Géométhane, exploitées par Storengy. En réalité ces installations sont implantées sur deux sites distincts, distants de moins de 3 km : le site de Gaude, où sont localisées les installations de surface, et le site de Gontard, où se trouvent les cavités salines.

Le principe est simple, stocker du gaz à plus de 1000 mètres de profondeur dans une cavité saline. C’est une technique fiable et maîtrisée : les premiers stockages au monde de ce type ont été mis en service au début des années 1960. Le procédé utilisé pour créer des cavités est le lessivage : après un forage, on injecte de l’eau par un puits afin de dissoudre progressivement le sel. L’eau chargée en sel a été remplacée par le gaz, créant ainsi une poche étanche de gaz en profondeur… Eau évacuée à Fos sur Mer !

Autour de cet endroit ultrasécurisé, des chemins de randonnée et les petits oiseaux cohabitent avec les barbelés protégeant une zone de 500 mètres de long. Pas de doute, le site est immergé dans la nature et les compresseurs bruyants sont totalement insonorisés…

Dans ses 28 cavités, creusées par dissolution du sel et situées entre 350 et 750 mètres de profondeur, le lieu a la capacité totale d'emmagasiner 9,2 millions de m3 de produits pétroliers. Pour donner un ordre de grandeur, chaque cavité représente une hauteur équivalente à la tour Eiffel et une largeur identique à l'Arc de triomphe, mais sous terre !

Coté logistique, le site dispose d'un important réseau de pipelines, tant pour son alimentation en eau douce pour le transport des saumures vers les étangs d'Engrenier et de Lavalduc de Fos-sur-Mer, que pour ses échanges avec les principales infrastructures pétrolières de la zone de Fos et de Berre : le port pétrolier, les raffineries, les sites pétrochimiques et les réseaux internationaux de pipelines…

Les installations de Manosque permettent de stocker près de 300 millions de mètres cubes de gaz naturel. Ce dispositif est sûr et respectueux de l’environnement. Il garantit un accès au gaz à près de 800 000 personnes, soit les deux tiers de la consommation annuelle de la ville de Marseille…

Après cette surprise, une seconde mais bien plus bucolique ! En arrivant à proximité de Mane nous apercevons de jolis champs couverts de coquelicots… Comme la lavande n’est pas assez violette pour faire de belles images nous nous rabattons sur les coquelicots… Vous jugerez du résultat avec les quelques images plus bas…

Poursuivons vers Forcalquier

Jadis capitale d'un comté florissant, fondée au XIème siècle, la ville est maintenant chef-lieu d’arrondissement. Ses habitants sont appelés les Forcalquiérens.

Forcalquier a pour devise « Pus aut que les Aups » (« plus haut que les Alpes ») et pour surnom la « Cité comtale ». Ses monuments principaux sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet, le couvent des Cordeliers et surtout la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l'ancien emplacement de la citadelle d'où la vue domine la Haute-Provence… Nous laissons Z à côté du marché et petite randonnée pour y accéder à pieds…

C’est excellent pour la santé car Forcalquier a la particularité d'avoir « le ciel et l'air les plus purs de France, si ce n'est d'Europe » !

Mais ça grimpe un peu…

De la haut nous apercevons les installations de l'observatoire de Haute-Provence que nous allons approcher…

L'observatoire de Haute-Provence (OHP) est un observatoire astronomique situé à Saint-Michel-l'Observatoire, depuis le 8 février 2017, il est inscrit aux titres des monuments historiques.

L'implantation de l'observatoire s'explique par la pureté de l'atmosphère du pays de Forcalquier. Si la qualité des images de l'observatoire de Haute-Provence n'est pas excellente, le nombre de nuits utilisables pour la photométrie s'avère exceptionnel.

À la suite de la création du Centre national de la recherche scientifique par le gouvernement du Front populaire, la décision de construire un tel observatoire fut prise durant l'été 1936 et le choix du site fut fait le 9 novembre 1936 par un comité scientifique dirigé par Jean Perrin. Les travaux débutèrent en 1937 près du village de Saint-Michel…

Au fil des ans, l'endroit est devenu un lieu d'observation pour les Sciences de la Planète et de l'Univers.

L'observatoire de Haute-Provence est une unité de service et de recherche du CNRS (INSU) qui est fédérée avec le laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM) au sein de l'observatoire astronomique de Marseille-Provence depuis le 1er janvier 2000.

L’accès est très règlementé, donc nous n’irons pas plus loin que la grille d’entrée…

Il est 15h00 et il fait très bon… 33,5 degrés à l’ombre… Impeccable avec un petit filet de clim…

Passage au col du Pointu, en direction de Lourmarin

Le col du Pointu est un col permettant de franchir le massif du Luberon par la D 943, la route d’Apt à Marseille. Cette route sépare le petit Luberon à l'ouest du grand Luberon à l'est.

En hiver le col du Pointu peut être enneigé et sa traversée difficile voire impossible. Mais avec 33.5° pas de verglas en vue !

Mais en vue c’est Lourmarin.

Situé dans le Parc Naturel Régional du Luberon, Lourmarin est un des plus beaux villages de France. Réputé pour son château classé monument historique, mais également pour les personnages célèbres qui y ont vécu et qui y sont enterrés, tels que Raoul Dautry, Albert Camus ou Henri Bosco, Lourmarin est un village touristique très attractif…

Effectivement un peu de monde s’y promène… Nous allons voir de plus près le château.

Le Château de Lourmarin est le premier château Renaissance de Provence construit au XVème et XVIème, il fut sauvé de la ruine et entièrement restauré en 1920 par l’industriel Lyonnais Robert Laurent-Vibert, (dont le père avait créé la société Pétrole Hahn), qui le légua par testament aux propriétaires actuels : L’ Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles-Lettres d’Aix…

Et c’est sur cette visite que se termine le dernier épisode de cette balade de 1 300 km au final…

Retour à Montpellier par notre route préférée, Arles, Camargue, Grande Motte, Palavas les Flots…

Manosque, Forcalquier et Lourmarin
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