Le grand tour du parc national des Écrins

Grande balade mais tout compte fait avec peu de kilomètres, 380 km, avec beaucoup de routes de montagne, qui a pris toute la journée, avec un départ à 16,5°C, puis un frais 13°C et limite pluie en fin de matinée pour terminer sous un grand soleil à plus de 30°C dans l’après-midi…

Hormis ce temps, le monde du conducteur de Z n’étant pas parfait en ce début juillet, il a fallu également compter avec la présence de quelques moutons, vaches, vélos, motos, et camping-cars pour partager la route !

Donc départ de Chaillol 1600 avec un temps incertain… Pas de toit… Il restera dans le coffre toute la journée, à l’exception des visites où nous laissons toujours la Z complètement fermée.

Chaillol 1600

Chaillol 1600 est la station de ski de Saint Michel de Chaillol, ce village de montagne fait partie des communes du Parc National des Ecrins. Suspendue aux flancs du Vieux Chaillol, pic emblématique du massif des Écrins qui culmine à 3 163 mètres, la station-village surplombe la vallée du Champsaur, tel un balcon aux premières loges. Panorama à couper le souffle, été comme hiver, mais pour l’hiver nous n’avons pas vérifié et nous croyons sur parole l’office du tourisme… C’était notre camp de base pour ce grand tour du parc des Ecrins…

Nous croisons quelques moutons et découvrons de superbes paysages de montagne, les nuages parfois au-dessus, parfois au-dessous… Route sympa qui nous permet de rejoindre la route Napoléon au niveau de Saint Bonnet en Champsaur.

La route Napoléon jusqu’à La Mure, temps de plus en plus couvert…

Route Napoléon

Elle a fait l’objet des articles précédents. Pour résumer si l’histoire liée à cette route est intéressante, la route elle-même n’est pas très exaltante, du moins pour ce tronçon, de Castellane à La Mure…

Ensuite direction Le Bourg d’Oisans par la D526. Nous échappons  de peu à une déviation pour travaux, la fermeture de cette route étant prévue 3 jours plus tard !

Nous arrivons et franchissons le viaduc de la Roizonne

La 8^ième merveille du Dauphiné !... Selon le panneau sur le parking tout à côté…

C’était à l’origine un viaduc ferroviaire situé sur l'ancienne ligne de la Mure à Corps. C'est l'un des tout derniers grands ouvrages d'art en maçonnerie construits en France. Il est l'œuvre du célèbre ingénieur Paul Séjourné. Sa longueur totale est de 260 mètres et la portée de son arche centrale de 80 mètres...

La construction commença en 1913, mais retardée par la guerre de 14, elle ne fut achevée qu'en 1928. Ensuite la ligne fut déclassée en 1952. Le viaduc, réaménagé, est depuis affecté à la circulation routière, mais il est toujours aussi impressionnant.

Poursuivons vers Le Bourg d’Oisans, ciel de plus en plus bas…

Sur la route une autre « merveille du Dauphiné » peut-être ? …Mais en tout cas un pont superbe.

Le pont des Fayettes

Le pont des Fayettes, ou pont la Fayette, est un spécimen rare de pont couvert en France, il franchit la rivière Bonne

Il est situé à 738 mètres d'altitude, sur la route départementale 526, entre les villages de Valbonnais et d'Entraigues. Ce pont, construit en bois, acier et béton, a été mis en service le 7 juillet 2000, en remplacement d'un ancien pont en béton à voie unique. Afin de valoriser les ressources naturelles à l'entrée du Parc national des Ecrins, le conseil général de l'Isère, maître d'ouvrage, a voulu qu'il soit construit pour l'essentiel en bois d'essences locales (mélèze, épicéa, pin sylvestre). Pour faire face aux conditions hivernales rudes, il est muni d'une couverture, entièrement en bois, qui lui donne son cachet original.

Le pont a une longueur totale de 38,50 mètres, et une largeur de 12,60 mètres, son faîte domine de 7 mètres la chaussée, et il laisse une hauteur libre de 4,30 mètres pour le passage des véhicules.

Deux couloirs pour les piétons sont aménagés de part et d'autre de la chaussée, mais à l'extérieur du portique, avec mains courantes, ce qui sécurise leur passage. La largeur du toit est supérieure à celle de l'ouvrage couvert, de manière à protéger aussi les couloirs piétons.

Un petit air de « Sur la route de Madison » sur la route de Bourg d’Oisans…

Nous franchissons le 45^ème parallèle, donc nous sommes à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord…

Mais aussi presque au col d’Ornon

Le col d’Ornon, à 1 360 mètres, est situé entre le massif du Taillefer à l'ouest et le massif des Écrins à l'est. Une station de ski s’y trouve, 4 pistes alpines et des pistes ski nordique. Il est très connu des cyclistes, emprunté 8 fois par le tour de France, ils sont d’ailleurs présents sur la route…

Arrivée à Bourg d’Oisans

C’est une petite ville de montagne, l’unité urbaine du Bourg d'Oisans n’avait que 3 278 habitants, en 2017…

La ville a été très tôt une station alpine. Elle était desservie par le chemin de fer ce qui permit à de nombreux alpinistes d'accéder plus facilement et rapidement à l'Oisans et de s'y engager plus avant pour des courses en montagne plus longues qu'auparavant.

Durant la seconde guerre mondiale, l'Oisans est un lieu important de la résistance intérieure française, avec notamment les maquis de l'Oisans…

En traversant la ville nous apercevons sur un parking une jolie Z4 E89 bleue…

Sur cette agréable vision, fin de l’épisode !