Dans cet article quelques généralités sur la RGA pour ceux qui ne connaissent pas et nos photos des 30 villes étapes traversées et des 20 cols de montagne franchis !
6 de ces cols sont à plus de 2 000 mètres d'altitude, l’ensemble représentant plus de 17 000 mètres de dénivelé !
C’est une des 12 routes les plus belles de France et on a beaucoup de documentation disponible à son sujet.
Pour préparer notre balade et cet article nous avons utilisé les cartes routières Michelin, la carte spéciale réalisée par l’IGN, le livre d’Ouest-France « La route des Grandes Alpes » et internet bien sûr ! Des pages Wikipédia aux groupes Facebook, notamment ceux qui s’adressent aux motards.
Par contre fidèles à notre philosophie « old school » pas de trace GPS, pas de GPS du tout d’ailleurs !
C’est donc une route qui fait plus de 720 km de long, elle va de Thonon les Bains sur le lac Léman, jusqu’à Nice, après un petit crochet à Menton… Voir pourquoi dans le paragraphe suivant.
Son départ est matérialisé par une plaque d’acier devant la mairie de Thonon les Bains, et son arrivée par une même plaque métallique sur le front de mer de Menton.
« Bien qu'empruntant au départ des tronçons de routes stratégiques, la route des Grandes Alpes est essentiellement une route touristique promue à l'origine par le Touring-Club de France et la compagnie ferroviaire du PLM sous le nom de « route des Alpes ».
C'est le 26 avril 1909 que Léon Auscher, le vice-président du Touring club de France, lit son rapport consacré au projet de la Route des Alpes qui doit relier Évian à Nice en empruntant les cols les plus pittoresques et en passant par les vallées les plus intéressantes. Ce sera, conclut-il, une route unique en Europe et, on peut dire sans crainte d'être taxé d'exagération, la plus belle route de montagne du monde.
Il s'agit là, en 1909, de l'acte de naissance de la « Route des Alpes » qui sera rebaptisée « Route des Grandes Alpes » en 1950.».
Au sujet de la ville d’arrivée :
« Ce n'est qu'en 1995 qu'on modifiera son itinéraire initial de Thonon-les-Bains à Nice par la vallée du Var pour le remplacer par celui de Thonon-les-Bains à Menton par un itinéraire plus « alpin » dans le département des Alpes-Maritimes et passant, à partir de Guillaumes, par Valberg, Saint-Martin-Vésubie et Sospel mais évitant alors le tronçon des gorges de Daluis taillées dans les roches rouges du Dôme de Barrot. ».
« La route des Grandes Alpes, durant sa période d'ouverture notamment estivale, est de plus en plus fréquentée journellement que ce soit sur tout ou partie de l'itinéraire, par des centaines voire des milliers d'automobilistes, de motocyclistes et de cyclistes. D'une simple desserte par autocars ou par un nombre très limité de voitures particulières, on va passer à une fréquentation de masse notamment en été mais aussi, de plus en plus, au printemps et à l'automne.
Le Commissariat d’aménagement et de développement économique des Alpes relance d'ailleurs en 1992 le concept de route des Grandes Alpes et sa publicité en tant qu'itinéraire touristique et de décloisonnement. Sa fonction stratégique est quasiment nulle depuis la Seconde Guerre mondiale et c'est donc son rôle touristique qui est mis en avant.
La route des Grandes Alpes est aujourd'hui ouverte dans sa totalité de juin à septembre en fonction de l’enneigement des plus hauts cols et notamment du col de la Cayolle, du col du Galibier et du col de l'Iseran. Le tour de France cycliste emprunte partie de ses cols presque tous les ans. ».
Concernant les dates des ouvertures et des fermetures des cols c’est chaque année la surprise !
Dans notre cas, en 2022, nous avons terminé la RGA le 25 septembre, 5 jours après : chutes de neige et fermeture de certains cols qui ne rouvriront qu’en juin 2023…
Pour 2023 la surprise a eu lieu 3 jours avant notre départ de Montpellier. En effet d’importantes chutes de neiges ont entrainées le 28 août la fermeture de plusieurs cols dont le col de la Bonette (qui n’est pas sur la RGA « classique »).
Nous avons fait partie des premiers à réaliser la boucle sommitale de la Bonette le 31 aout, le jour de sa réouverture.
Si nous indiquons RGA « classique » c’est qu’il y a plusieurs variantes et différentes boucles à réaliser autour de cette RGA « classique ». Ces parcours complémentaires ou alternatifs représentent au moins autant que la RGA, même davantage car il est parfois question de 850 km en plus des 720 km !
Dans notre cas, aux 720 km il faut ajouter notre « marche d’approche » depuis Montpellier, soit presque 1 000 km de plus quand même !
La carte en 3 parties représente notre parcours, le trait continu rouge, que vous trouverez listé plus bas.
Dans les prochains articles nous détaillerons les tronçons qui nous ont plu le plus et nous vous présenterons aussi les fameuses variantes ou alternatives qui sont aussi magnifiques que la RGA !