La route est globalement en bon état car souvent refaite, mais c’est l’occasion d’évoquer dans l’épisode suivant les conséquences incroyables de la tempête Alex sur le réseau routier…
Donc nous faisons demi-tour et nous descendons la RD 6204 vers le sud.
Nous traversons Tende, repassons devant le musée des Merveilles qui parle des pétroglyphes visibles vers le mont Bégo mais il faut savoir qu’aucune route goudronnée ne conduit à la Vallée des Merveilles et que les visites sont très reglementées.
Puisqu'il est impossible d'y aller en voiture il faut prévoir plusieurs jours de randonnée dans le Parc du Mercantour pour pouvoir admirer les gravures. En partant de Tende ou de Saint-Dalmas de Tende, il faut rejoindre soit les hôtels du hameau de Castérino, soit le gîte d’étape Neige et Merveilles. En partant de l’Authion, une journée est nécessaire pour rejoindre le Refuge des Merveilles.
De chacun de ces points d’hébergement, vous pouvez ensuite rejoindre la zone la plus « sacrée » de la Vallée des Merveilles en quelques heures de marche et y découvrir les fameuses gravures rupestres.
Mais d’après ce que nous avons compris la route pour Castérino n’est pas ouverte en permanence et de plus la garde au sol de la Z doit poser problème…
Nous avons essayé de nous approcher de Castérino mais la route nous fut interdite à partir du lac des Mesches… Voir un prochain épisode.
Donc, dans le Parc national du Mercantour, dans cette haute vallée de la Roya, on peut y voir près de 40 000 gravures rupestres préhistoriques à l’air libre réparties sur 15 km2 autour du mont Bego. Cet ensemble vieux de 4 000 à 5 000 années environ, datant de l’âge du Bronze et classé ”monument historique”, est donc connu sous ce nom de “Vallée des Merveilles”.
Les gravures très stylisées représentent principalement des têtes de taureaux, des attelages, des armes et des quadrillages qui pourraient symboliser des champs. Les recherches archéologiques montrent que cet endroit était probablement un sanctuaire, où les populations agropastorales de la région rendaient un culte à la fécondité de la terre.
« On n’aborde pas la Vallée des Merveilles comme une randonnée classique. Ici, la magie des lieux oblige à entrer en communion avec une Histoire vieille de quelques 5 000 ans. Sur cette terre où des hommes de l’âge du Bronze ont laissé leur empreinte, le visiteur est comme happé par la découverte de gravures rendant grâce aux divinités de la montagne et du ciel. Une expérience initiatique, quasi mystique, qui se vit au plus près, au rythme de la randonnée. En chemin, le « Sorcier » et le « Chef de Tribu » éclaireront sans nul doute votre route… ».
Nous, nous continuons la nôtre…
Un petit arrêt pour visiter Tende et passage pour remplir le réservoir, l’essence n’est pas bon marché, et nous poursuivons notre descente vers Breil sur cette RD 6204.
Traversée de Saint Dalmas de Tende, nous passons devant l’embranchement de la RD 43 pour La Brigue, le vallon de Morignole et Notre Dame des Fontaines.
Passage sous la voie ferrée puis nous remarquons la déco sympathique d’un transfo EDF juste avant le pont sur la Bieugne.
Puis passant devant la centrale électrique c’est un autre genre de décoration que nous remarquons…
Mais personne sur le site car nous sommes un dimanche…
Nous continuons et passons dans les gorges de Paganin, puis devant la centrale EDF de Paganin et sa passerelle sur La Roya.
Et nous enchaînons : gorges de Bergue, le majestueux pont de Scarassoui, les gorges de Saorge, les nouveaux ponts de Caïros et d’Ambo.
Puis le perché pont ferroviaire de Saorge et voilà l’entrée de Breil sur Roya, petit tour en ville, on aperçoit le lac des Cygnes, mais nous irons visiter plus en détail la ville le jour du marché.
Nous prenons la direction de Sospel et par la RD 2204 nous regagnons le chemin du col d’Agnon où nous résidons.
Toujours une paire de kilomètres un peu en mode 4x4 avant d’y arriver !
Fin de la journée et de l’épisode 5 sur 5.