Nous avons donc récupéré Z qui nous attendait au portail fermé de la RN 9. Nous partons par la D 155 vers l’est.
Traversée du Mas d’Audran, puis croisement avec la D 9 que nous suivons vers le sud. La forêt disparait complètement et nous traversons la fin du plateau du Causse du Larzac.
Le Causse du Larzac est un haut plateau karstique qui s'étend entre Millau (Aveyron) et Lodève (Hérault).
L'ensemble (relief, architecture, occupation du sol) est assez original pour avoir incité à la création du Parc naturel régional des Grands Causses et être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
À l'origine, le toponyme Larzac désignait des territoires situés dans le nord du plateau que l'on retrouve dans le nom de l'église ruinée de Saint Étienne de Larzac (Viala-du-Pas-de-Jaux, Aveyron) ; alors, que la partie sud du plateau était connue sous le nom d'Alajou, toponyme encore présent dans le nom de certains villages des environs du Caylar (Saint-Michel d'Alajou) dans l'Hérault. Par la suite, le nom de « Larzac » (sans l'article) a été emprunté pour désigner l'ensemble du plateau.
Le Larzac est le plus vaste et le plus méridional de tous les causses du Massif central. Il se situe principalement dans le département de l'Aveyron. Son altitude est comprise entre 600 mètres et 1 060 mètres environ. Ses limites naturelles sont souvent nettes.
Le Causse du Larzac est un vaste plateau de calcaire datant de l'ère jurassique relativement nivelé par l'érosion et séparé des autres plateaux et montagnes par des rivières coulant au fond de gorges et de vallées profondes. Les sols sont en général superficiels à très superficiels et drainant fortement l'eau mais on y rencontre des dolines qui sont des dépressions concentrant le résultat de l'érosion donc avec des sols profonds, rouges et décarbonatés.
Les roches sont constituées de calcaires : carbonate de calcium ou de dolomie.
Le premier donne des reliefs très lapiazés, avec doline, aven, ouvala et poljé dont le développement s'est souvent effectué en relation avec les failles. Le second est moins soluble que le premier et se désengraine plus qu'il ne se solubilise, donnant des reliefs irréguliers et en particulier des tourelles.
Des falaises blanches et massives appartenant aux étages géologiques bajocien, bathonien ou à la superposition des deux amorcent à certains endroits de ce plateau la descente vers ses frontières.
Sous le plateau, comme dans les autres régions karstiques, existent grottes et cavités (aven). Par temps de pluie, les années spécialement pluvieuses, il peut y avoir débordement et formation de lacs temporaires comme celui des Rives.
Nous descendons vers la limite sud de ce plateau avec la D 9 jusqu’à Saint Pierre de la Fage.
Quelques photos de cette route « Causses et Vallées de l’Hérault » au milieu de ce paysage typique caillouteux et désertique.
Puis nous descendons du plateau, en retrouvant un peu de forêt, et empruntons la D 25 pour arriver à Saint Etienne de Gourgas. De là nous prenons la D 25 E1 pour arriver au cœur du cirque du Bout du Monde.
Le cirque du Bout du Monde est un cirque dolomitique imposant.
Il a été formé par un méandre du ruisseau de la Bronzinadouïre dans les falaises calcaires des contreforts du plateau du causse du Larzac.
Il s’établit contre une corniche dominant de 350 mètres le hameau de Gourgas. Il constitue donc la bordure sud du plateau du Larzac.
C’est un endroit réputé pour ses randonnées.
Au fond du cirque coule aussi une petite rivière, la Brèze, puis la route s’arrête. Nous prenons le chemin du Près de Carles, non goudronné, qui se trouve au centre du cirque, 350 mètres en contre-bas du plateau du Larzac…
Quelques photos et nous gagnons la place centrale de Gourgas d’où part la route du Bout du Monde.
La place est agrémentée par une jolie fontaine…
Nous reprenons la D 25 E1 pour retrouver la D 25 afin de poursuivre notre périple.
Maintenant direction un autre cirque, celui de Labeil !
Fin de l’épisode 4 sur 6.