Après la D 142 E4 nous prenons la D 142 et nous apercevons l’entrée du Rigpa Lérab Ling.
Le Rigpa Lérab Ling
Lérab Ling est un centre d'étude et de pratique du bouddhisme tibétain, affilié à l'école Nyingma, et fondé en 1991 par Sogyal Rinpoché. Il fait partie du réseau de centres Rigpa fondé par le même maître. Le nom provient du prédécesseur de Sogyal Rinpoché, Lérab Lingpa, qui fut l’un des maîtres du 13e dalaï-lama.
Lérab Ling est membre de l'Union bouddhiste de France et a été reconnu officiellement en 2002 comme congrégation religieuse.
En mars 2019, Khandro Rinpoché, la fille de Mindroling Trichen, chef de l'école Nyingma, en devient directrice spirituelle, en remplacement de Sogyal Rinpoché qui a démissionné en août 2017 à la suite d'accusations de sévices sexuels et de délits financiers...
Le lieu a été choisi et béni par Dilgo Khyentsé Rinpoché et consacré en 1991 par Dodroupchen Rinpoché. Le nom originel du site, l'Engayresque, signifie en occitan « le lieu des sources ». Depuis 1992, Lérab Ling est le lieu où se tiennent les retraites internationales de Rigpa. Depuis cette date, de nombreux maîtres éminents du bouddhisme tibétain y ont enseigné et des retraites s'y tiennent continuellement.
La construction du temple de trois étages s'est achevée en 2006. Il a été conçu et réalisé dans le style d'un authentique temple traditionnel tibétain et les décorations ont été faites par des artisans venus d'Inde, du Népal et du Bhoutan. Son coût de 8 millions d'euros a été financé par des pratiquants bouddhistes.
C’est vraiment étrange de voir une telle construction ici, il est possible de visiter mais en cette période les visites ne sont pas autorisées mais le temple et ses activités fonctionnent.
Nous continuons et arrivons à l’intersection avec la D 902 que nous allons prendre. Sur la droite de la route nous apercevons mieux le radôme qui se voit d’assez loin.
Un radôme (mot formé à partir de radar et de dôme) est un abri protecteur imperméable utilisé pour protéger une antenne des intempéries mais aussi des regards, sa forme permettant de ne pas divulguer l'orientation de l'antenne (dans le cadre d'écoutes, d'interceptions de communications)…
Difficile de savoir exactement sa fonction ou ses fonctions…
Il est répertorié sous le nom Radar CRNA - Montpellier les Hauts (34) mais sans plus de précisions.
Les CRNA (Centre en Route de la Navigation Aérienne) ont en charge la gestion du trafic aérien sur le territoire français, DOM-TOM compris. Ils dépendent de la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile).
Mais cette installation est aussi simplement classée comme un radar météorologique, faisant parti du réseau Radôme…
Météo-France dispose sur tout le territoire métropolitain d’un réseau de 554 stations d’observation, le réseau Radôme, son maintien en conditions opérationnelles constitue une priorité.
Ce réseau alimente l’établissement en paramètres de base (température, humidité, direction et force du vent, précipitations) et paramètres complémentaires selon instrumentation (température dans le sol, visibilité, état du sol, insolation, rayonnement global).
Il est possible d’acheter les données uniquement sous forme d’abonnement annuel.
Décliné soit pour une seule station, soit pour les stations du réseau RADOME (554 stations), soit pour l'ensemble du réseau étendu (1150 stations environ dont les stations RADOME).
Une idée du coût des informations avec les références tarifaires :
Vu le tarif nous nous contenterons de continuer à suivre la météo par internet !
Nous descendons vers Lodève en longeant le plateau de l’Escandorgue.
C’est un petit massif volcanique ancien qui constitue une longue échine nord-sud qui s'ancre au nord sur le causse du Larzac. Ce plateau basaltique aux dimensions réduites est peu connu. Contrairement à son proche voisin le Larzac.
Il sépare le bassin de la Lergue et du Salagou à l'est, du bassin de l'Orb à l'ouest. Il dépasse 850 m d'altitude au nord et avoisine les 400 m au sud. Il n'est peuplé que de petits villages ou hameaux.
Vers l’ouest la RD 35 franchit l'Escandorgue par le col de la Baraque de Bral, entre Lunas et Lodève, tandis qu’au sud la RD 908 suit un moment son échine pour relier Bédarieux à Clermont-l'Hérault.
Sur la D 902 nous passons forcément le col du Perthus mais nous ne remarquons pas de panneau…
La route du col de Perthus a une longueur de 11,56 km, dont le point le plus élevé est à 809 m.
La partie en montée a une longueur de 11,16 km, avec un pourcentage moyen d’ascension de 5,7 %, mais un pourcentage maximum de 23,3 % !
Mais nous, nous le faisons en descente ! Dans le sens du haut du col à 809 mètres vers Lodève à 175 mètres…
Nous connaissons 3 cols du Perthus, que nous avons tous franchis !
Celui-ci, col du Perthus, 809 mètres, dans l’Hérault
Celui situé sur la frontière espagnole, col du Perthus, 283 mètres
Celui situé dans les monts du Cantal, 1 309 mètres, qui s’orthographie aussi de la façon Pertus.
En voilà probablement la raison. Perthus est issu du latin pertusus, lui-même participe passé du verbe pertundere (« percer, trouer »). C'est un terme classique pour nommer un passage étroit, un col…
Dommage que celui d’aujourd’hui n’ait pas le panneau « officiel » pour la traditionnelle photo !
Nous continuons la descente et nous longeons les falaises de l’Escandorgue. Nous retrouvons de la végétation puis traversons le Perthus, qui fait partie de la commune des Plans.
Nous approchons de Lodève et apercevons au loin le lac du Salagou…
Nous avons le projet d’y retourner dès qu’une journée ensoleillée se profilera…
Nous faisons un dernier petit arrêt touristique pour lire un panneau avant d’entrer dans Lodève. Il n’est pas 17h00 mais la lumière devient rasante…
Nous prenons l’A 75 jusqu’à la banlieue de Montpellier pour y entrer par le côté ouest, par Murviel lès Montpellier.
Fin d’une belle journée d’automne et des 6 épisodes !