Sortie de Valleraugue et début de l’ascension vers l’Aigoual.
La montée est très sympa, la route assez large, un peu humide dans les parties à l’ombre et le soleil de face dans les parties sud.
Lorsque l’on approche on peut apercevoir le sommet sur notre droite. Nous faisons une pause photos.
On distingue très bien les antennes hertziennes et le bâtiment de l’observatoire du mont Aigoual.
On repart, toujours dans la forêt, nous sommes dans le Parc National des Cévennes.
Les couleurs de l’automne commencent à apparaitre sur les arbres... Les bas-côtés de la route sont remplis de feuilles et de bogues de châtaignes…
Quelque 250 mouflons vivent sur l’Aigoual. Difficiles à apercevoir, ils ont heureusement le goût de se percher parfois sur des rochers. Ils mangent des graminées, aiment aussi les fleurs de genêts et s’engraissent pour l’hiver en glanant les châtaignes.
23 mouflons ont été introduits sur le massif en 1954 par la Fédération de chasse et les Eaux et forêts. Ils étaient 180 dix ans plus tard mais ont failli disparaître pour cause de braconnage. En 1968, un plan de chasse fut établi, le braconnage a diminué et on dénombre aujourd’hui 250 bêtes au sud de l’Aigoual.
Animal emblématique du massif, il se fait pourtant très discret...
Il vit pendant 13 à 14 ans, discrètement, sur les landes et endroits rocailleux. L’âge des mâles se lit en comptant les anneaux de ses cornes. De taille modeste, il ne dépasse pas 75 cm au garrot. La brebis est plus petite et de pelage moins sombre. Elle porte rarement plus d’un agneau, qui naît à la mi-avril.
Cet observatoire à mouflons a été installé en 2015. De mi-mai à mi-septembre, en début de matinée et au couchant, on peut apercevoir des groupes de mouflons en fond d’une petite vallée (se munir de jumelles !). Il vient ici lécher des sels minéraux qui affleurent sur des roches noires. Un vrai spectacle naturel.
Voilà ce qu’en dit un article du Midi Libre de 2016. Nous n’en apercevront aucun…
Aussi nous reprenons Z et la montée vers l’Aigoual.
Nous traversons le village de l’Espérou et allons trouver un endroit pour pique-niquer avant le sommet. Nous savons qu’il va y faire froid avec beaucoup de vent… C’est très très souvent ainsi !
Aussi nous préférons déjeuner plus bas au soleil !
Ensuite nous nous mettons en route pour les 10 derniers kilomètres.
Passage sans nous arrêter au col de la Serreyrède, il y a une boutique de producteurs et la maison du tourisme et du Parc National des Cévennes, nous le ferons au retour.
Par contre nous faisons un stop au belvédère de la Haute vallée de l’Hérault. Superbe paysage.
Puis nous continuons sur la D 269 pour le Mont Aigoual.
En réalité nous n’allons être en Lozère que sur 2 600 mètres seulement !
Sur la carte du point 1 jusqu’au point 2, la carte étant nord en bas, côté Lozère, et sud en haut, côté Gard.
La route devient D 18 et nous allons vers le mont Aigoual, 1 565 mètres d'altitude…
Fin de l’épisode 2 sur 4 !