Depuis ce matin le temps est très changeant, les nuages de pluies alternent avec le soleil… Tout au long du retour un coup nous mettons le toit, un coup nous l’enlevons ! Parfois nous prenons quelques gouttes entre les 2 manœuvres…
Nous quittons le col de la Serreyrède et descendons sur l’Espérou.
Calé au pied du bois de Miquel, s’ouvrant sur les plateaux du Lingas et de Montals, à 1 230 m d’altitude, le village de L’Espérou s’étale sur deux communes : Dourbies et Valleraugue.
Depuis plus d’un siècle, L’Espérou est le seul village cévenol à garder une population stable. Fondé à l’origine par quelques serfs affranchis par leur seigneur pour faits de courage, L’Espérou fut repeuplé, après les guerres de religion, par des personnes de l’Aubrac.
Le village est formé d’une très grande combe avec d’un côté les habitations principales et secondaires et de l’autre, lui faisant face, cette vaste colline herbeuse, véritable poumon vert de L’Espérou, servant d’amphithéâtre naturel à toutes manifestations culturelles et sportives.
Actuellement, le village vit de deux ressources : la forêt et l’accueil touristique.
A l’entrée du village nous remarquons un monument tout à côté d’un temple protestant.
Exactement au croisement de la D 896 et D 548, sur le GR7, le Mémorial du Maquis Aigoual-Cévennes est un monument très sobre. Il a été édifié en un endroit privilégié, entre le temple et l’église de l’Espérou. Y figure une plaque commémorant la naissance en ce lieu du maquis Aigoual-Cévennes né de la fusion des maquis d’Ardaillès et de Lasalle, le 10 juillet 1944.
Il fut inauguré le 10 juillet 1994 par le pasteur Laurent Olivès en présence des autorités civiles, d’anciens résistants et maquisards et d’un nombreux public.
C’est une très vieille institution locale, datant des premiers temps du tourisme à l’Aigoual, pour mémoire la table d’orientation installée au sommet de la tour de l’Observatoire date de… 1908 !
Quelques photos car sous ce ciel d’hiver cet hôtel a un petit air de ressemblance avec l’hôtel Belvédère…
L’hôtel Belvédère est un hôtel mythique situé sur la route du col de la Furka, cette route Suisse qui fut ouverte entre 1866 et 1867. Route devenue culte de par son tracé et grâce au cinéma…
Dans «Goldfinger» Sean Connery aurait insisté en personne pour que le col de la Furka fasse office de décor à la scène de poursuite automobile. L'acteur se livre à une course-poursuite au volant d'une Aston Martin avec Tilly Masterson, à bord d'une Ford Mustang…
Certes la D 48 n’est pas une route alpine ! Mais elle est très sympa en cette période automnale…
Nous roulons jusqu’au col du Plantier, passons sous la pluie devant les Roques Longues, toit fermé donc pas top pour les photos, puis halte au belvédère de la Cravate, sous un beau soleil maintenant, avec un arc en ciel au loin…
Entre 2 nuages on admire une superbe vue sur la vallée de l’Arre et le Causse de Blandas.
Les nuages reviennent… Puis repartent… La route est toujours bordée de châtaignes tombées des arbres…
Nous traversons Ganges en pleine effervescente car le Critérium des Cévennes en a fait un parc fermé…
Rappelons que cette année c’était, au départ, 110 autos modernes, 29 VHC et 21 VHRS/VMRS…
Nous descendons sur Montpellier où nous entrons par le quartier d’Euromédecine.
Et c’est la fin de l’épisode 4 sur 4 et la fin de cette belle balade cévenole.
Mais nous avons ajouté un épisode 5 en bonus !