Mas Palou et Gérone

Nous connaissons bien le secteur et nous en avons déjà parlé dans plusieurs articles... Donc nous allons juste survoler le début journée à Gérone. Ville toujours sympa et s’y balader à pied est agréable...

Mais une fois n’est pas coutume commençons par quelques photos de notre hôtel à Roses.

Mas Palou

L'Hôtel Mas Palou est une ferme catalane typique datant de 1582. Il y a également un restaurant mais il était fermé en cette fin novembre, comme beaucoup de choses en bord de mer...

L’emplacement nous convenait car sur la route du cap de Creus et dans un site entouré par la nature... Le village et les plages de Roses se trouvent à 3 km.

Ce grand domaine compte 17 chambres climatisées, piscine (en été !) et parking. Le coin semble sûr et le matin nous avions le plaisir de prendre le petit déjeuner en compagnie des «agents d'escadron » ! 

Les Mossos d'Esquadra

Les Mossos d'Esquadra, traduction en français : «agents d'escadron», nom complet en catalan : Policia de la Generalitat de Catalunya-Mossos d'Esquadra, nom complet en espagnol : Policía de la Generalitat-Mozos de Escuadra), sont la force de police autonome de la Catalogne.

Les Mossos, créés en 1983 à la suite d'unités datant du XVIIIème siècle, sont la force de police civile la plus ancienne d'Europe. Les Mossos d’Esquadra remplacent largement la Police nationale espagnole et la Garde civile, laissant ces deux corps à des tâches spécifiques en Catalogne.

À l'issue d'un processus entamé en 1994 et achevé en 2008, les Mossos d'Esquadra ont remplacé la police et la gendarmerie espagnoles, le Corps national de police d'Espagne et la Garde Civile (Guardia Civil) dans leurs principales compétences. Cette dernière demeure toutefois compétente dans des domaines tels que l'immigration ou la lutte contre le terrorisme.

La police catalane dispose de 21 000 agents et officiers de police judiciaire.

Et donc le matin ils et elles prenaient leur petit café au bar de l’hôtel.

Petit déjeuner buffet terminé nous partons pour Gérone, par la route. Bien évidemment nous respectons scrupuleusement les fameux "feux comportementaux" que nous avons évoqués dans l'article précédent.

Nous nous garons au parking souterrain Saba San Catarina.

Nous ne sommes pas rencuniers car il y a quelques mois Z avait été « frottée » par une voiture inconnue...

Il faut dire que les places de stationnement sont extrêmement exiguës... C’est souvent le cas en Espagne... Mais cette fois ci tout c’est bien passé et nous avons récupéré Z sans balafre...

Balade dans Gérone

La ville qui a servi de décor pour quelques scènes de la série Game of Thrones est très agréable, même en basse saison.

Nous passons voir le Bòlit La Rambla, le Centre d'Art Contemporain, où une expo est présentée.

L'appel de l'oiseau bleu (The Bluebird Call)

Donc dans l'espace Bòlit_LaRambla est présentée Bosc Tancat , une installation immersive composée d'une séquence de vidéo, d'audio et d'éclairage inspirée du poème Separation de John Berger.

John Berger, né le 5 novembre 1926 à Stoke Newington dans le borough londonien de Hackney et mort le 2 janvier 2017 à Antony, est un écrivain engagé, marxiste, romancier, nouvelliste, poète, peintre, critique d'art et scénariste britannique.

Voici le thème de l’exposition...

« Au fil du temps et des générations, nous continuons à nous interroger sur notre identité, notre place, notre avenir.

Inspiré par l'ambivalence de l'individu et de la communauté, et du poème Separation de John Berger, nous approfondissons le voyage, la migration, la perte du lieu comme référence, le besoin de vivre avec un sentiment d'appartenance. Nous marchons vers l'endroit où nous voulons être. Au fil des millénaires, nous avons traversé les forêts, les toundras et les rivières pour trouver notre place.

Si la marche est le principe moteur de notre dynamique, les questions sont de notre identité.

Que laissons-nous dans le creux de notre main pour offrir aux nouvelles générations ? ».

Concrètement nous sommes plongés dans une vaste pièce dans le noir et on déambule au milieu de troncs d’arbres suspendus au plafond... Un film noir et blanc, évoquant une longue marche dans une forêt hivernale étant projeté sur le fond de la pièce obscure...

Après cette page culturelle, une page culinaire... Nous allons déguster nos gâteaux préférés chez Casamoner, une belle boulangerie-pâtisserie du centre-ville au  45 carrer de Santa Clara.

Casamoner

Aujourd’hui un Red Velvet, une  Sachertorte, et un 3 chocolats...

Le Red Velvet cake, ou gâteau rouge velours, est un gâteau ayant une couleur rouge, rouge clair ou rouge foncé. Il est généralement préparé comme un gâteau à étages couvert de fromage à la crème ou de glaçage au roux.

Ce gâteau, d'origine américaine a été créé durant l'époque victorienne, à la même période que le Devil's Food cake, un autre gâteau au chocolat à étages. Considéré comme raffiné, on lui appose l'adjectif «velvet» («velours» en français) afin de souligner sa douceur et son moelleux. La différence entre le Red Velvet cake et le Devil's Food cake est que l'on fabrique le premier avec du cacao tandis que l'autre est élaboré à partir de chocolat.

L'histoire de la Sachertorte commence lorsqu'en 1832 le prince de Metternich chargea sa cuisine de cour de créer un dessert particulier pour ses invités de haut rang. Mais le chef cuisinier étant malade, Franz Sacher, apprenti de deuxième année, âgé de 16 ans, dut prendre la situation en main. Il inventa alors la Sachertorte.

Bien que le gâteau ait apparemment plu aux invités, on n'y prêta pas une grande attention. En 1848, après quelques années à Pressbourg et Budapest, Franz Sacher revint à Vienne où il ouvrit un magasin de gastronomie.

Son fils aîné, Eduard (1843-1892), se forma auprès du pâtissier de la cour (Demel) et forgea ensuite la recette définitive de la Sachertorte. La Sachertorte fut ensuite proposée dans l'hôtel Sacher fondé en 1876 par Eduard et Demel. Dès lors la Sachertorte est considérée comme l'une des spécialités culinaires viennoises.

C’est une pâte à génoise au chocolat, confiture d'abricots, et glaçage de chocolat noir...

Après les cafés nous sommes d’attaque pour prendre la GI-542 afin d'aller voir de plus près la mystérieuse comarque de La Selva et le massif des Guilleries à la sinistre réputation...