Nous connaissons Chaudes Aigues donc nous n’avons pas prévu de nous y arrêter trop longtemps...
Pas de re-re-re... visite des sources mais nous voulons voir de plus près une étonnante grande chapelle...
Une jolie petite ville de 815 habitants qui est une station thermale depuis... L’antiquité !
Chaudes-Aigues était sous l'Empire romain une ville thermale. Vers l'an 450, Sidoine Apollinaire reconnait la qualité thérapeutique des eaux de Chaudes-Aigues, qu'il nomme Calentes Baioe, pour la phtisie et les maladies hépatiques.
Les alentours de la fontaine du Par ont livré aux fouilles deux grottes contenant des vestiges de thermes, deux baignoires romaines en lave volcanique, une piscine et des monnaies romaines. Les invasions barbares passent et ne laissent que les sources...
« Aujourd’hui, lovée entre Monts du Cantal et le plateau de l’Aubrac, à deux pas de Saint-Flour et des gorges de la Truyère, Chaudes-Aigues, unique station thermale du Cantal, est une destination prisée pour toute la famille. Cette cité thermale à l’architecture en pierre et toits de lauze est appréciée pour sa dimension humaine et son cadre naturel exceptionnel.
Pas moins de 32 sources chaudes y jaillissent, dont la source du Par, naturellement la plus chaude d’Europe (82 °C) qui est depuis toujours une curiosité.
Les eaux minérales aux propriétés antalgiques et relaxantes, sont valorisées par le Centre thermal et bien-être Caleden. Outre des cures thermales en rhumatologie, un panel de soins est proposé allant du séjour « Remise en forme » au week-end « Spa & bien-être ». Les familles ont la chance de se baigner à l’espace thermo ludique accessible aux enfants dès 9 mois (espace fermé, travaux en cours pour une réouverture prévue en 2025).».
Il est vrai que la ville est très sympa et que la fontaine du Par est impressionnante. Et cette source d’eau chaude à 82 degrés Celsius est bien pratique pour faire des œufs durs !
Mais pour l’instant ce qui nous impressionne un peu ce sont les quelques beaux virages qui nous font vite descendre sur la ville...
Ce petit bout de route fait partie des rares virages qui n’ont pas trop changés depuis des décennies...
Ils existaient déjà avant l’avènement de l’automobile... Mais ce n’était pas simple à négocier du temps des diligences...
Nous en connaissons d’autre et notamment une belle épingle de l’autre côté de Chaude Aigues que nous essaierons de photographier afin de vous le montrer...
Ce sera aussi l’occasion de bien manger car tout en haut du virage se trouve un excellent restaurant...
Pour aujourd’hui, une fois arrivés en bas nous traversons Chaudes aigues pour aller voir la chapelle Notre Dame de Pitié que nous ne connaissons pas.
Si chaque quartier de Chaudes-Aigues est placé sous la protection d’un Saint ou d’une Sainte, la ville toute entière est confiée à Notre Dame de Pitié (Notre Dame des Sept Douleurs) dont le couronnement fut autorisé par le Pape Léon XIII en 1879. La chapelle possède une Piéta plus ancienne dont une copie agrandie figure d’ailleurs dans l’église paroissiale.
Deux légendes évoquant, l’une un mystérieux chevalier, l’autre une apparition miraculeuse, sont attachées à la Chapelle qui reste un lieu de pèlerinage très fréquenté.
« Chapelle de pèlerinage liée au culte très fréquenté d'une Pietà du 15ème siècle. Plusieurs fois remanié, l'édifice a presque totalement été reconstruit entre 1840 et 1860, empruntant au style gothique pour sa structure voûtée d'ogives et ses percements, et au style classique pour son clocher porche à toit à l'impérial et son portail couvert d'un fronton triangulaire.
A l'intérieur, des décors peints à motifs géométriques néo-gothiques ornent les murs et les voûtes. Celles du chœur sont couvertes de rinceaux dorés sur fond azur, formant trompe-l’œil de remplages flamboyants. L'ensemble des boiseries est également composé de motifs sculptés néo-gothiques. Des vitraux, sans doute issus de l'atelier Thévenot, complètent l'ensemble. »
Un fois notre visite terminée nous repartons vers notre destination le pont de Tréboul
Donc demi-tour, nous retraversons la ville et nous sortons par la D924.
A la sortie de la ville nous prenons à droite la D11.
La route devient de plus en plus étroite, le revêtement est assez dégradé...
Le paysage change et nous montons en altitude au milieu d’une belle forêt...
La D11 décrit de beaux lacets vers le pont du Clout...
Nous n’allons pas tarder à arriver au pont de Tréboul mais de l’autre côté par rapport au mois dernier !
Voir notre épisode : ici !
Nous allons voir si ce fameux pont, dont l’ancêtre existe toujours mais caché sous l’eau dans les profondeurs du lac, n’a pas changé depuis notre passage du mois dernier...
Fin de cet épisode 3 !
PS : Nous avons parsemé les photos de l’article d’anciennes cartes postales qui montrent les routes et les paysages d'un autre temps...