Un départ (moyennement) matinal, 9h40 pour une journée d’environ 350 kilomètres. Il fait 17,5°C et le soleil brille.
Nous décidons de ne pas nous attarder durant le trajet vers le Cantal et prenons directement l’autoroute A750 après Murviel les Montpellier.
Nous enchaînons ensuite par l’A75 jusqu’à Millau. Nous sortons alors de l’autoroute, sortie n°47, et prenons par le centre-ville.
Nous apercevons le viaduc au loin, puis le sommet du Puncho d’Agast d’où partent les parapentistes.
Nous « remontons » sur l’A75 au niveau du péage du viaduc.
Nous passons le col d’Engayresque, que nous avons détaillé dans notre article du mois de juillet :
Col d’Engayresque : Col de l'Engayresque
Petit arrêt à la station de Sévérac d’Aveyron, le nouveau nom de Sévérac le Château. Beaucoup de monde sur l’aire autoroutière, nous sommes au mois d’août...
Nous passons ensuite les 2 cols, dont vous pouvez trouver le détail dans nos articles du mois de juillet :
Col de La Fagette : Col de La Fagette
Col des Issartets : Col des Issartets
Entre ces deux cols se trouve le tunnel de Montjézieu.
Sur l’A75 donc, plus précisément sur le territoire de la commune de La Canourgue.
Sa construction a débutée en 1994 et il fut mis en service 2 ans plus tard en 1996.
Il est constitué de 2 tubes parallèles, un pour chaque sens de circulation, l’un mesure 616 mètres et l’autre 614 mètres.
Nous empruntons le tube 1, le plus long.
Ce tunnel fait partie des équipements de ce tronçon de l’A75 parmi :
Le tunnel est ouvert à la circulation des véhicules légers (VL), des autocars et poids lourds (PL), notamment ceux transportant des marchandises dangereuses (TMD).
Cet ouvrage, classé au sens de la circulaire 2000-63 dans la catégorie des « tunnels non urbains à deux tubes unidirectionnels et à trafic non faible de gabarit > 3,5m », est constitué de 2 tubes de longueur forée de 620 mètres environ, reliés par deux galeries de communication.
En matière de trafic, la moyenne journalière mensuelle toute catégorie de jour dans les 2 sens (MJM TCJ) s’établit comme suit en 2014 :
16 992 véhicules par jour dont 13 % de poids-lourds
Les deux tubes du tunnel de Montjézieu sont reliés par 2 galeries fermées, espacées de 190 mètres environ (elles sont situées aux PM 202 et PM 390 dans le sens Nord/Sud). L'inter-distance maximale entre 2 galeries est de 200 mètres et la distance maximale entre une tête et une galerie de secours est de 230 mètres (entrée tube Est et 1ère galerie). La surface des 2 galeries est d’environ 45m² (3 m de large pour 15 m de long). L’accès se fait par des portes coupe-feu de degré de résistance N2 et de dimension 1,40 m x 2 m, permettant le passage d’un brancard.
Le tunnel de Montjézieu est équipé de caméras de vidéosurveillance permettant une couverture totale de l’intérieur du tunnel et de ses abords :
L’ensemble des images est retransmis sur les écrans du CIGT d’Issoire...
Enfin, le tunnel est semestriellement soumis à des visites techniques et périodiquement des exercices de sécurité s’y déroulent.
Nous sortons du tunnel, puis de l’autoroute par la sortie n°34.
Nous retrouvons la D809, route définie en 1824 comme étant la route de Paris à Perpignan et en Espagne en précisant qu'elle s'embranche à Moulins, sur la route n° 7, de Paris à Antibes, et comprend un embranchement dirigé de Gannat sur Vichy. Elle succède alors à la route impériale 10.
Et transformée ensuite en Route Nationale 9... Mais elle a subi de nombreuses modifications...
En passant dans Saint Chély d’Apcher nous faisons quelques photos devant la brasserie pédagogique !
Saint Chély d’Apcher est une ville d’environ 4 000 habitants au patrimoine riche.
Par sa situation géographique, elle s’ouvre sur deux régions, Auvergne-Rhône-Alpes au Nord et l’Occitanie au Sud. Véritable « ville à la campagne » cette cité mérite une visite mais aujourd’hui nous ne nous y arrêtons pas...
On souligne simplement que c’est l’unique ville industrielle de Lozère, à double titre :
Nous passerons d’ailleurs tout à côté du musée de la métallurgie, témoignant de l'implantation industrielle de la région : présentation des outils de travail, des événements sociaux et de l'usine moderne. Il est installé dans l’ancien hôpital à proximité de l’usine ArcelorMittal.
Il est également non loin de la rue Tatula qui longe le ruisseau de Malagazagne.
Nous contournons donc les installations d’ArcelorMittal afin de prendre la D989 en direction de Chaudes Aigues.
C’est le début de la route des thermes. Nous n’avons pas trouvé beaucoup d’infos sur cette route des thermes... Nous n’avons qu’une carte mais pas d’explications... Peut-être que le fait de concerner 2 départements, le 48 et le 15, explique cette situation... Nous essaierons d’en savoir plus...
Nous roulons maintenant dans la magnifique campagne lozérienne et traversons quelques beaux villages « authentiques »...
Termes est une commune rurale qui compte environ 222 habitants...
Son nom vient du latin terminus, de termen, termini (« borne, limite ») avec le suffixe -us.
En occitan, de tèrme, dans le sens de « limite ».
Un article du site « Les Pépites de France » en parle en termes élogieux... Extrait...
« Termes, un joyau caché en Lozère.
Perché dans les hauteurs du département de la Lozère, le village de Termes est un arrêt obligatoire pour tout amateur de voyage. Offrant une plongée dans l’histoire médiévale de la France et une fascinante expérience de la beauté naturelle, c’est un joyau bien caché.
Construit sur une colline depuis des siècles, Termes a su résister au poids du temps. Sa modeste église Saint-André, du XIIème siècle, se dresse majestueusement au centre du bourg. Tout en se promenant dans l’église, on peut presque entendre le chœur et l’écho des prières qui ont été dites ici il y a des centaines d’années.
Au bout du sentier qui monte au-dessus de l’église, vous tomberez sur le célèbre dolmen de la Rode. Classé comme monument historique, le dolmen est tout ce qui reste de l’ère néolithique, une fenêtre vers un passé préhistorique.
SI la richesse historique de Termes est impressionnante, sa beauté naturelle est tout aussi captivante. Entouré par les montagnes verdoyantes du Parc national des Cévennes, le panorama du village est enchanteur... »
Nous vérifierons ces affirmations un fois prochaine car nous continuons notre route et arrivons à Fournels.
C’est une petite commune de 370 habitants qui a l’air bien tranquille...
Juste avant le « centre-ville » on peut apercevoir le château de Fournels ou château de Brion
Reconstruit en 1573, par Jean, bâtard d'Apchier, seigneur d'Hauteville, fils de François Martin, baron d'Apchier (1509-1575), et d'Antoinette de Fabresse.
Il appartint donc d’abord à la maison d’Apchier et passa successivement par mariage en la possession des Comtes de Lastic-Fournels et des Marquis de Michel Duroc de Brion.
Puis nous passons devant la mairie, la place du foirail, voyons au loin l’église romane, et remarquons un grand bâtiment, un ancien hospice devenu immeuble de bureaux !
Il faut dire que la ville a bien changée au cours des années. L’urbanisation a gagné du terrain et l’ancienne route a été déviée donc la circulation modifiée...
Par contre nous ne savons pas si les truites sont toujours aussi présentes dans les cours d’eau de la commune, le Bès, la Bédaule, le Bernadel, ...
Nous poursuivons la route et arrivons en vue du belvédère sur Saint Juéry...
Fin du 1er épisode sur les 10 de la journée !