Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Z4du34
Z4du34
Menu
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale

Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale

Nous quittons Najac et en route pour Villefranche de Rouergue. Hier nous n’avons fait qu’effleurer la découverte du patrimoine superbe et très riche de cette ville.
Nous prenons au plus direct avec la D39 jusqu’au nord de La Fouillade puis nous suivons la belle D922 jusqu’à Villefranche de Rouergue.

Cette route est classée parcours pittoresque par Michelin sur les 18 km qu’il nous reste à rouler.

De la D922 nous apercevons un château et une église. C’est le village de Sanvensa.

Sanvensa

Nous traversons ce village dont les 643 habitants se nomment Sanvensacoises ou Sanvensacois.

Son nom vient de "Saint Vincent", ancien patron de l'église paroissiale, dont les formes anciennes étaient "Sanctus Evantus" puis "San Vensa". L'église, autrefois liée à la basse-cour du château dont elle fermait un côté, a été déplacée et reconstruite en 1757, puis fortement remaniée en 1839 et 1879.

Les dîmes de cette église primitive étaient inféodées au XIIème siècle par l'évêque de Rodez à Jean de Morlhon dont les descendants furent seigneurs de Sanvensa jusqu'à Charles III, marquis de Sanvensa et baron de Castelmary, dont le mariage fut cassé pour impuissance en 1718...

Son château fut pris en 1369 par un capitaine anglais, attaqué, repris et pillé l'année suivante par une expédition des habitants de Najac. Il fut reconstruit au XVIème siècle par Jean de Morlhon, sénéchal du Rouergue, mort assassiné en 1595 à Villefranche. Son donjon avait été rabaissé et deux tours rondes construites. Le vieux village, dont la forme est ovoïde, s'est développé autour de la basse-cour du château.

Ce château est protégé au titre des monuments historiques, il fut inscrit en 1967.

Nous ne nous arrêtons pas trop car nous voulons avoir plus de temps pour visiter Villefranche de Rouergue.

Nous avons déjà évoqué divers sujets sur cette ville dans l’article 8 de la journée d’hier :

  • Les courses de motos
  • L’histoire de la création de la ville
  • La place de République
  • La promenade du Guiraudet
  • Le théâtre « salle des fêtes »
  • La place Saint Jean et ses monuments, nous y reviendrons dans l’épisode suivant
  • Le mémorial des Croates
  • La chapelle des Pénitents Noirs
  • La mairie, ex-palais de Justice
  • Le monument aux morts de la guerre de 1870, un monument assez rare pour cette guerre largement oubliée...
  • Le pont National et le pont des Consuls, nous y reviendrons dans l’épisode suivant

Et c’est donc par le pont National parallèle au pont des Consuls que nous passons au-dessus de l’Aveyron et rentrons à nouveau dans la ville.

Nous allons directement nous garer sur la place Saint Jean dont nous avons parlé dans un épisode précédent.

Nous prenons le temps de regarder un bâtiment reconverti en bureaux...

Les Bains-Douches de Villefranche-de-Rouergue

Le projet municipal de construire des Bains-Douches à Villefranche remonte à 1932. A cette époque, les municipalités se préoccupent de plus en plus de l’hygiène des plus démunis.

C’est finalement le Quai du Temple qui est retenu, en bordure de l’Aveyron. Mais après le lancement du concours d’architectes, le débat sur l’emplacement est relancé, et on revient à l’idée de la promenade Saint-Jean.

Sept architectes répondent au concours. En 1934, le conseil municipal décide finalement de faire appel à son architecte municipal Achille Masini.

La municipalité se positionne aussi sur le principe d’une mise en adjudication publique afin de favoriser “les intérêts des entrepreneurs et ouvriers villefranchois durement atteints par le chômage” : nous sommes en pleine crise des années 1930.

Les travaux ne commencent réellement qu’en 1936-1937 et les Bains-Douches ouvrent au public en 1939.

L’architecte Achille Masini a souhaité que ce bâtiment public se distingue par un style représentatif de son époque : l’Art Déco. Ce style se caractérise par des formes géométriques épurées. Sur le fronton, l’élégant lettrage en mosaïque affiche ostensiblement la fonction de l’établissement.

L’établissement a fonctionné jusque dans les années 1990. Depuis 2001, il accueille le service de l’architecture et du patrimoine du Pays d’art et d’histoire des Bastides du Rouergue.

Comme nous l’avons dit Villefranche du Rouergue est une ville qui date du XIIIème siècle et c'est une des plus typiques parmi les bastides occitanes avec son plan orthonormé. Elle a gardé nombre de maisons anciennes et de beaux édifices.

Nous ne pourrons pas tout voir...

Aussi nous allons nous contenter des principaux monuments et, en suivant les petites rues piétonnes, remarquer quelques éléments.

Une première plaque sur une maison nous interpelle. C’est la maison natale du maréchal de Belle-Isle.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle

Il est donc né ici, dans cette maison de Villefranche, nous ne connaissons pas sa vie en totalité mais seulement deux points.

En effet, 1er point, c’est grâce à lui que la Lorraine est devenue Française.

« Habile diplomate, il contribue à assurer la cession par François de Lorraine des duchés de Lorraine et de Bar lors des pourparlers entre la France et l'Autriche, qui aboutissent au traité de Vienne de 1738 : le trône ducal est transféré à Stanislas Leszczynski, roi de Pologne vaincu, et les duchés deviendront français à sa mort, en 1766. ».

Et 2ième point, il a été un des protecteurs du comte de Saint-Germain.

Le comte de Saint-Germain, né vers 1700 et mort (peut-être...) en 1784...

Ce personnage mystérieux est entouré de légendes, la tradition alchimique lui attribue la paternité de l’œuvre ésotérique La Très Sainte Trinosophie. Réputé immortel, il a inspiré de nombreuses œuvres littéraires et artistiques jusqu’à nos jours.

Le maréchal de Belle-Isle était un adepte enthousiaste de son élixir de longue vie...

Nous déambulons dans les rues et arrivons aux halles.

La Halle Couverte

La Halle abrite encore de nos jours le marché traditionnel de la ville, au pied de la Collégiale Notre Dame. De belle capacité, elle accueille diverses animations.

Érigées sur un ancien cimetière, désaffecté en 1842, les édiles de la ville décident de construire une halle couverte, destinée au départ au commerce du grain.

L'architecte communal, Ernest Fage, a élaboré les plans de cette nouvelle halle en 1887. Il est également l'auteur des plans du théâtre municipal Les travaux sont achevés en 1888. En 1935, l'escalier est construit. En 1940, la toiture est réparée et des persiennes à lames sont installées sur les façades du lanterneau. En 1980, la toiture de la halle fait de nouveau l'objet de travaux. A cette occasion, la couverture du lanterneau initialement en zinc est remplacée par une couverture en ardoises. Les arcades ont été équipées d'huisseries vitrées lors de travaux de réaménagement en 1991-1992.

La halle municipale est constituée de 4 murs en pierre identiques disposant chacun de 7 arcades en pierres de taille, toutes dotées de clés légèrement saillantes et sculptées en pointe de diamant. Les soubassements sont en pierre de Farrou, les piliers, les claveaux des arcades et les corniches sont en pierre blanche et tendre de Chancelade (Dordogne). Les socles des piliers et les corbeaux intérieurs sont en pierre dure de Marin. Chaque arcade est fermée par des huisseries vitrées.

Par une ruelle nous arrivons à un angle de rues d’où l’on peut apercevoir la place Notre Dame et le début des arcades Reyniès.

Les arcades ou couverts

« Tout autour de la place centrale, la place Notre-Dame, les arcades forment des rues atypiques de Villefranche. Les arcades de la partie haute de la place sont nommées “arcades Reyniès”.

Inexistantes lors de la fondation de la Bastide, les arcades sont constituées au fil du Moyen-Âge. Sur autorisation du Consul, les maisons enjambent la rue et les façades prennent petit à petit appui en limite de place. Les propriétaires de ces maisons bourgeoises gagnent une importante superficie habitable dans les étages et leurs boutiques du rez-de-chaussée occupent une place privilégiée.

Sous les arcades, l’espace public permet de conserver la circulation des hommes et des charrettes. Les jours de foire et de marché, les couverts abritent certains marchands, qui ont la chance de bénéficier de davantage de confort, notamment les jours de pluie et d’intempéries.

Le couvert haut de la place Notre-Dame a connu diverses appellations au cours des âges. Depuis 1893, sous le mandat de Marcellin Fabre, ce gitat – terme occitan que les anciens employaient pour désigner les arcades – est baptisé arcades Jean Reyniès, illustre villefranchois dont l’action donna un nouveau visage à ce couvert et plus largement à la place Notre-Dame. ».

Les arcades Reyniès se poursuivent par les arcades Alfonse de Poitiers, puis viennent les arcades du Consulat, et pour terminer le rectangle autour de la place, les arcades de l’Hôpital saint Martial.

Une jolie boutique, avec une ancienne enseigne de boulangerie-confiserie, fait angle avec la rue Durand de Montlauzeur.

Sous les arcades d’autres commerces entourent l’impressionnante place Notre Dame.

Il est vraiment étonnant que des voitures, roulant assez vite, puissent emprunter les arcades Alfonse de Poitiers et celles du Consulat...

Mais de toute façon méfiez-vous car il y en a aussi beaucoup qui circulent dans les « rues piétonnes » !

Cependant c’est un progrès car sur d’anciennes cartes postales les voitures sont carrément garées sur la place !

Nous admirons maintenant la place Notre Dame.

Nous n’allons pas vous détailler tous les monuments de Villefranche de Rouergue ou toutes les maisons !

Il y en a beaucoup et elles sont souvent magnifiques. Voici juste quelques informations rapides.

La place Notre Dame

« Cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville. L'ancien hôpital Saint-Martial se situe sur cette place et a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste.

Elle comprend : La maison Pomairols ou Maison du Président Raynal, construite après l'incendie de 1497 qui ravagea la place. Les maisons Trebosc, Soulie, Salingardes, du Rieu, Ricard, Palis, Maravelle, Labarie, Ganac, Breton, Bouillac, Armand (voir nos photos) et Almaric.

Le pavement de la place Notre-Dame a été entièrement rénové en 2013 et accueille à présent une fontaine sèche musicale. ».

Lors de notre passage, pas de bol : pas d’eau et pas de musique...

Nous entrons maintenant dans la collégiale en passant sous l’impressionnant clocher-porche.

Tout d’abord un petit rappel cathédrale ou collégiale ?

Une collégiale, c'est comme une cathédrale sauf qu'il n'y a pas d'évêque et donc pas de cathèdre. La cathèdre est un siège ou un trône liturgique réservé à un évêque.

Il y a donc des chanoines, qui se réunissent en collège, d'où le nom.

Tous les chanoines possèdent un siège dans le chœur de l'église afin de s'y réunir et d'y chanter ou réciter l'office divin, un revenu et des fonctions précises.

Mais depuis la révolution on ne trouve des chanoines que dans quelques monastères...

La Collégiale Notre-Dame

Monument emblématique de la ville avec sa silhouette si caractéristique, la Collégiale Notre-Dame a été classée monument historique en 1892.

Les origines de la Collégiale

Alors que la ville est fondée en 1252, les consuls de la ville posent solennellement la première pierre de la Collégiale dès le mois d’août 1260.

Hugues de Peyrusse, prieur du couvent des Cordeliers, est chargé de bénir l’église paroissiale. Le cœur et le transept sont édifiés en premier mais le coût des travaux et la guerre de Cent Ans ralentissent les bâtisseurs d’autant plus que l’église prend des proportions énormes.

En 1444, le pape Eugène IV donne son accord pour la fondation d’un chapitre collégial dans l’église paroissiale Notre-Dame qui deviendra donc une “Collégiale”.

Devant l’opposition de Guillaume de la Tour, évêque de Rodez, les papes Nicolas V et Pie II confirment définitivement la décision de leur prédécesseur dans les années 1450 et 1460.

A cette période coïncide l’achèvement de l’église et du clocher-porche dont les piliers enjambent la voie de communication pour reposer sur la place publique, fait rare dans une bastide. Ainsi, l’église occupe un emplacement de choix au cœur de la ville. Au pied des échanges marchands et des animations en tout genre, le clocher-porche monumental, tel un symbole, traduit le pouvoir de l’Eglise au cœur de la société médiévale.

La construction de la Collégiale

Etalée sur trois siècles, la construction de l’édifice a gardé sa cohérence même si son nouveau statut de collégiale a conduit le clergé et les bâtisseurs à modifier le plan original en adoptant le clocher-porche, et à l’exécution de décors conférant au bâtiment une architecture propre au gothique flamboyant méridional.

La construction de ce type de clocher-porche est assez singulière dans l’Aveyron. On en retrouve toutefois des formes assez similaires en bas-Rouergue dans les églises paroissiales de Toulonjac et la Bastide-Lévêque, que l’on peut d’une certaine manière considérer comme “les petites cousines” de la Collégiale.

Un arrêté du 31 décembre 1793 du représentant de la Convention, Chateauneuf-Randon, nomme des commissaires chargés de faire démolir le clocher de la Collégiale.

Les lamentations des Villefranchois s’élèvent et le conseil municipal décide de ne pas faire appliquer cette directive. Pour le bonheur des habitants et des actuels touristes, le clocher est sauvé !

Nous ne détaillerons pas l’intérieur de la collégiale qui est très riche en œuvres d’art sacré et qui renferme une série importante d'antiquités classées...

Nous remarquons la crèche qui est encore installée devant l’hôtel et une sculpture étonnante.

C’est un Christ en croix.

« Il souffre pour nous » - Christ en croix de Geneviève Pezet

Geneviève Pezet est une artiste peintre, sculptrice et céramiste française née Geneviève White le 19 décembre 1913 à Sandpoint (Idaho), vivant en France depuis 1947, proche d'Ossip Zadkine jusqu'en 1956. Installée dans un premier temps à Montparnasse, puis successivement à Villegats (Eure), à Orvilliers et à Pénestin (Morbihan), elle meurt à Saint-Nazaire en janvier 2009. Elle signait ses œuvres du prénom Geneviève.

La sculpture de Villefranche de Rouergue date de 1957 et voici l’histoire de sa présence ici, c’est un extrait d’un article de la Dépêche de septembre 2009.

« S'il souffre pour nous, son histoire mérite d'être contée. Geneviève est une artiste de renommée mondiale. Née en 1913 à Sandpoint, dans l'état américain de l'Idaho, elle est arrivée en France, après des études en philosophie, en 1947. Elle fréquenta alors, pendant de nombreuses années, le célèbre atelier de la Grande Chaumière et eut Ossip Zadkine comme professeur… Puis elle fit la connaissance de Jacques Pezet qui devint son mari.

Geneviève est décédée le 23 janvier dernier, après des dernières années très difficiles. Son époux a alors décidé de faire don du « Christ qui souffre pour nous » à une paroisse française.

Et, le 9 mai, il adressait un courrier aux cent diocèses de France. L'évêque de Rodez ayant transmis cette lettre à toutes les paroisses du diocèse, Michel Tassier s'empressait de proposer Villefranche-de-Rouergue.

Voici quelques jours, il était avisé que la collégiale Notre-Dame de Villefranche allait recevoir cette sculpture intensément dramatique, bouleversante qui soulevait déjà, samedi midi, les appréciations les plus diverses. Il appartiendra à chacun d'apprécier.».

Nous sortons de la collégiale et reprenons notre promenade dans le centre de Villefranche de Rouergue...

Fin de l’épisode 9, l’avant dernier de cette grande journée...

Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale
Villefranche de Rouergue, place Notre Dame et collégiale