Le pont de Kerisper passé nous traversons la Trinité sur Mer et direction Carnac par la D186.
Nous sommes encore sur le territoire de la commune de la Trinité sur Mer lorsque nous prenons l’embranchement à gauche de la D196.
Cette route, D196, longe quasiment de part en part la totalité des fameux alignements de menhirs de Carnac.
Nous n’allons pas entrer dans le détail de tout ce que l’on peut dire sur Carnac et ses monuments mégalithiques mais vous trouverez quelques informations un peu plus bas dans cet article.
Il n’est pas loin de 19 heures, le soleil se couche, et la route ainsi que les sites sont déserts...
La tranquillité c’est impeccable pour les photos de Z mais le soleil qui décline donne un rendu plus sombre...
Nous nous arrêtons à plusieurs endroits de la D196 pour contempler les pierres, les dolmens, ...
Dans cet article vous trouverez des photos de la partie concernant l’alignement de Kerlescan et un peu de l’alignement de Kermario.
Mais il faut être un peu spécialiste pour les différencier !
La suite des photos dans le prochain article, pour le moment voici les quelques infos que nous avons retenues.
Le nom de la ville de Carnac donne déjà une indication.
Le premier élément du nom « Carn » représente le celtique et pré-celtique *karn- qui signifie « amas de pierre » dérivé de l'indo-européen *kar « pierre, rocher ».
Et le second « ac » est un type toponymique en *-ācon (généralement latinisé en -acum, -acus, dans les textes rédigés en latin, suffixe de localisation et de propriété, d'origine gauloise ou gallo-romaine. Il est fréquent sous forme de terminaison -ac dans la région, comme dans le sud de la France
La densité de monuments mégalithiques sur la commune (et sur les communes limitrophes) est exceptionnelle, malgré les destructions multiples dont beaucoup ont été victimes (Rogarte, Kerozillé, Kerléarec, etc.), à tel point que des monuments n'ont sûrement toujours pas été répertoriés officiellement, perdus dans les landes impénétrables. Sans l'intervention de l'archéologue Zacharie Le Rouzic pour classer les sites les plus importants, de très nombreux dolmens auraient disparu sous l'action des carriers.
Carnac est une commune littorale très vaste puisqu'elle occupe une surface de 3 271 hectares. Actuellement elle compte 4 200 Carnacoises et Carnacois.
L'altitude de la commune est faible, mais on rencontre de nombreuses buttes, qui ont probablement servi de repère pour la construction des monuments mégalithiques.
Le site de Carnac a probablement été occupé sans interruption depuis le Vème millénaire av. J.-C., bien que les datations précises fassent défaut.
Les alignements mégalithiques auraient été érigés entre 4 000 et 2 000 ans av. J.-C., soit au Néolithique moyen ou final, mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et à quelle époque exacte...
Les alignements de Carnac sont un ensemble de quatre sites mégalithiques exceptionnels :
Ils sont situés sur les communes de Carnac et de La Trinité-sur-Mer.
Ils sont constitués de menhirs et d'enceintes mégalithiques associés à des tombes individuelles (tumulus mégalithiques) ou collectives (dolmens). Ils s’étirent sur plus de quatre kilomètres, mais il est possible qu'à l'origine ils aient même atteint la rivière de Crac'h, ce qui porterait leur longueur totale à 8 kilomètres.
Ces alignements mégalithiques sont les ensembles mégalithiques les plus célèbres de France et les plus impressionnants de cette période, avec près de 3 000 pierres levées, chiffre sans doute largement en deçà de ce qui existait au Néolithique.
Si désormais chaque site semble isolé au milieu de la végétation, au Néolithique une continuité visuelle existait entre ces différents alignements. Ce sont les plantations de pins du XXème siècle qui ont contribué à modifier notre perception globale : dans un paysage plus ouvert, ce qui était probablement le cas au Néolithique, une continuité visuelle existait entre les différents alignements et les monuments mégalithiques voisins (tumulus, dolmens).
Par ailleurs, face aux destructions constatées, les alignements sont protégés au titre des monuments historiques dès 1889. Victimes de leur succès touristique, les sites feront l'objet de mesures strictes d'aménagements et de régulation dès le début des années 1990 par le Centre des monuments nationaux. En 1996, les sites mégalithiques de Carnac sont inscrits sur la liste indicative de l'UNESCO en vue d'une candidature d'inscription au Patrimoine mondial dans la catégorie culturelle.
Les alignements du Ménec regroupent 12 rangées convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent 4 m de haut ; leur hauteur moyenne décroit le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur à l’extrême est. Ce schéma est répété dans les alignements de Kermario un peu à l’est. D’autres alignements plus petits parsèment le site, comme ceux de Kerlescan et du Petit Ménec.
Comme les explications plus ou moins farfelues pour expliquer la présence des alignements les légendes ou croyances liées à Carnac sont nombreuses...
De nombreuses autres légendes courent sur ce site énigmatique...
Ces histoires, ce paysage fascinant, la nuit qui tombe participent à la beauté et à l’attrait de ce site ô combien mystérieux...
La suite du parcours de cette 3ième journée dans l’ultime épisode qui suit, le numéro 11...