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Le Col de Faubel, une super borne Michelin de 1937 et un débusqueur

Le Col de Faubel, une super borne Michelin de 1937 et un débusqueur

Nous traversons le hameau de l’Espérou pour aller voir le col de Faubel puis trouver un joli coin pour pique-niquer…
Au passage nous allons voir une « Super Borne » Michelin de 1937 qui nous réservera une (bonne) surprise…
Et une autre surprise, nous avons fait connaissance avec un drôle d’engin dont nous ignorions le nom : un débusqueur !

Le hameau de L’Espérou n’est pas très grand et après un bref tour dans le village nous reprenons la D986 devenue D986a vers l’ouest.

Nous sortons du hameau et entrons à nouveau dans la belle forêt du Mont Aigoual. La végétation a vraiment pris de belles couleurs automnales.

L’inconvénient ce sont les feuilles qui tombent sur la route, la rendant parfois glissante dans les endroits humides de la chaussée…

Pour aller au col de Faubel nous passons par un carrefour où se trouve depuis longtemps une Super Borne Michelin…

Mais nous y reviendrons au retour et vous expliquerons pourquoi nous fûmes certainement les derniers à la voir ainsi !

Pour le moment nous faisons 2 ou 3 photos d’elle rapidement et nous poursuivons sur la D986a.

Le col n’est qu’à 2 kilomètres.

La route est superbe, avec quelques feuilles, et toujours aussi déserte !

Nous voilà arrivés.

Le col de Faubel

Il est l’un des 96 cols routiers répertoriés pour le Gard.

Il porte le « matricule » FR-30-1285a car il culmine à 1 285 mètres.

Il est exactement le 8ème col du Gard par ordre d’altitude.

Ce col a longtemps été utilisé lorsque la route N596 était en fonction… Aujourd’hui même les cyclistes n’y passent guère…

Quelques photos et nous redescendons vers L’Espérou, nous connaissons un petit coin tranquille où nous allons pique-niquer.

L’endroit a récemment changé car il est devenu un point de rassemblement des arbres abattus par les forestiers.

Les grumes sont certainement chargées à cet endroit sur les camions.

En nous promenant aux alentours nous sommes tombés, sur un drôle d’engin, un peu en retrait de la route mais absolument pas dissimulé.

Une fois à la maison j’ai un peu cherché ce que c’était et j’ai débusqué un débusqueur !

Le débusqueur

Ce véhicule est un débardeur forestier, aussi appelé skidder en anglais.

Il sert à récupérer et tirer les grumes (troncs d’arbres) depuis le lieu d’abattage jusqu’à une zone de dépôt ou de chargement.

Celui que nous avons vu n’est pas dans sa première jeunesse !

L’intérieur est en piteux état…

Mais ses composantes ont l’air opérationnelles :

  • Cabine protégée par une cage métallique (pour la sécurité du conducteur contre les chutes de branches).
  • Grands pneus à forte adhérence, adaptés aux terrains boueux ou forestiers.
  • Lame avant (comme une petite lame de bulldozer) utilisée pour dégager les chemins.
  • Treuil ou grappin à l’arrière pour tirer les troncs.

En général, on utilise un débusqueur pour les grumes d'une taille supérieure à 6 mètres.

Pour effectuer ces opérations le débusqueur est muni d'un ou plusieurs treuils à câble (entre 50 et 100 mètres en plaine, 180 et 220 mètres en montagne) avec une élingue et avec un « chocker » (un système d'attache qui se resserre quand on tire).

Avec ce grand câble le débusqueur peut tirer à lui une grume à plusieurs dizaines de mètres (dans les endroits difficiles par exemple).

Les modèles anciens étaient tirés par des animaux (chevaux de trait, bovins, ânes, mulets, baudets...).

Des machines à vapeur plus ou moins polyvalentes ont été utilisées jusqu'au début du XXème siècle, notamment aux États-Unis avec le moteur Donkey et certains chantiers débardés au moyen d'une voie ferrée.

Je n’ai pas réussi à déterminer exactement le modèle : il ressemble à un Timberjack, Caterpillar, ou un Clark Ranger des années 1980–1990, très utilisés dans les travaux forestiers.

Difficile également d’avoir des infos de prix, neuf ou d’occasion, les fabricants et revendeurs sont très discret…

Nous repartons maintenant vers L’Espérou.

Et nous arrivons de nouveau au carrefour de la Super Borne.

La Super Borne Michelin du 7 juin 1937

Tout d’abord quelques mots sur la signalétique Michelin

La signalétique Michelin désigne les panneaux de signalisation routière et d'indication touristique en lave émaillée sur un support en béton armé, produits par Michelin pour la France entre 1910 et 1971.

Concernant plus particulièrement les bornes en forme de cube c’est en 1928, après quatre différents prototypes, qu’elle prend sa forme définitive constituée d’un pied plus large au sol et plus fin dans le support du cube de signalisation.

Ce n’est cependant qu’en 1931 que l’emploi de ce signal est officiellement approuvé. En plus des bornes d’angle, Michelin produit et installe jusqu’en 1939 des « poteaux », des « murs » et des « panneaux muraux » de signalisation, auxquels s’ajoutent quelques panneaux de danger et de priorité.

Tous ces panneaux portent un bandeau indiquant soit le nom du sponsor, tel que Michelin ou le TCF avec parfois un logo, soit le département ou la région d’implantation.

Ici, sur « notre » borne nous avons plusieurs particularités…

  • Tout d’abord le modèle.

Le cube est de grande dimension en comparaison avec les bornes classiques, d’où la désignation « Super Borne » ou « Superborne ». Ce type de borne géante était utilisé surtout dans les très grands carrefours de routes.

  • Ensuite le sponsor.

Il s’agit de l’Automobile Club du Gard, A.C. du Gard et de la société Michelin.

  • Ensuite les couleurs.

La couleur du bandeau varie en fonction de la catégorie de l’axe indiqué :

« VO » chemin vicinal ordinaire : bandeau blanc

« Ic » chemin d’intérêt commun : bandeau vert

« Gc » chemin de grande communication : bandeau bleu foncé ou orange

« D » route départementale : bandeau orange

« N » route nationale : bandeau rouge.

Donc la N586, la Nationale586, a bien eu droit à son bandeau rouge.

  • Enfin, la date.

En effet, à part quelques très rares exceptions, tous les panneaux fabriqués par Michelin sont datés avec précision.

Une mention manuscrite sous la forme « jour mois année » est inscrite sur l’émail du panneau, en général en bas, à droite ou à gauche.

Sur certains panneaux, tel ceux destinés à être posés à un endroit précis, figure également en caractères manuscrits un code identifiant l’implantation.

Donc nous relevons la date de cette borne, 7 juin 1937 : elle a 88 ans !

Seules 2 faces comportent des indications, les 2 autres sont blanches, vierges de toute information.

Logiquement elle fut abimée au cours des ans mais un petit miracle a eu lieu tout récemment…

La renaissance de la Super Borne Michelin de L’Espérou

Nous sommes donc passés le 14 octobre 2025 et c’est ce jour là que nous avons réalisé nos photos.

Or quelques jours après, je remarque sur un groupe Facebook un post de la même borne datée du 17 octobre mais avec ses 4 faces en place !

Très étonné j’ai cherché l’explication…

Tout simplement des amoureux des bornes Michelin, et peut être plus particulièrement de celle-ci, on fait faire des plaques au plus proche de l’origine, en respectant au mieux ce qui devait être la borne il y a 88 ans…

Le résultat est très réussi.

On peut remarquer en regardant bien les 4 vis qui ont servi à fixer ces plaques modernes sur la borne…

Et ce vissage de plaque a eu lieu le 15 octobre, soit le lendemain de notre passage !

Dommage que nous n’ayons pas été là au même moment pour assister à cette renaissance…

Merci à eux !

Sur cette bonne nouvelle nous terminons l’épisode !

Nous allons poursuivre en allant au col de Prat Peyrot…

Le Col de Faubel, une super borne Michelin de 1937 et un débusqueur
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