Col de Prat Peyrot, D269b, D18, D118 vers le Mont Aigoual

Prat Peyrot est un endroit que nous connaissons bien mais nous n’avions jamais remarqué qu’il s’agissait d’un col dument répertorié.

Le col de Prat Peyrot

Jamais remarqué pourtant ce n’est pas le moins haut des cols du Gard, bien au contraire, il est le 3^ème en altitude sur les 96 du département.

Son altitude est de 1 413 mètres.

Il est référencé FR-30-1415.

Par contre, s’il figure bien sur diverses cartes il n’apparait pas lorsque l’on passe en voiture…

Pas de panneau de signalisation…

Seul le GPS nous l’a signalé et, après avoir tourné un peu, nous avons trouvé un poteau pour les randonneurs qui confirmait son emplacement.

Prat Peyrot et la station de ski Alti Aigoual

Prat Peyrot signifie littéralement le « pré de Pierrot », de l'occitan prat « pré » et de l'anthroponyme occitan Pèirot « Pierrot », hypocoristique de Pèir(e) « Pierre ». Peyrot et Peyre se perpétuent comme patronyme, ce dernier étant cependant difficile à distinguer de Peyre issu de pèira « pierre », étant donné la francisation de la terminaison.

Et si connaissions le secteur c’est parce que nous y venons régulièrement et c’est surtout pour avoir pratiqué ses pistes de ski il y a longtemps…

Prat Peyrot est donc une station de sports d'hiver des Cévennes dont le domaine skiable est à cheval sur les départements de la Lozère et du Gard. Un peu avant la station se trouve la source du fleuve Hérault.

Le territoire utilisé par cette station représente une partie du cœur du parc national des Cévennes. Elle est l'unique station de ski du département du Gard.

Son domaine skiable s'élève de 1 200 à 1 567 mètres d'altitude, sur les pentes du mont Aigoual.

Elle porte donc le nom du col de Prat-Peyrot qui se situe à 200 mètres de là.

Depuis le haut des pistes, la vue embrasse un large panorama : le mont Lozère, les Grands Causses et, par temps clair, la chaîne des Alpes, les Pyrénées et la mer Méditerranée.

La station est généralement ouverte de décembre à fin mars/début avril. En pleine saison, elle emploie une trentaine de salariés et accueille une clientèle essentiellement locale.

En saison, la station est très fréquentée le week-end et durant les vacances scolaires par les Héraultais, les Gardois et les Aveyronnais. Par jour de grande affluence, la station peut vendre plus de 2 000 forfaits.

Bon… Ce n’est pas une station des Alpes ou des Pyrénées… Mais pour s’y amuser une journée ou deux c’est sympa…

Nous avons retrouvé 2 cartes postales pour illustrer la station en période hivernale :

• Au verso du paysage enneigé de la première vous pourrez lire le petit mot d’un certain Clément…
• Quant à la seconde elle représente en premier plan une superbe Renault 4 stationnée directement au pied des pistes.

J’avais la même voiture et, en venant de Montpellier, nous nous garions pratiquement au même endroit, à la même période que la carte postale, les années 80…

Il est certain que la route en R4 était plus pénible qu’avec les 150 chevaux de Z…

Surtout que les aléas du temps rendaient parfois la route délicate…

Le climat particulier de l’Aigoual

Vers Prat Peyrot et au sommet de l'Aigoual, les conditions météorologiques sont souvent extrêmes, l'air océanique et l'air méditerranéen étant sans cesse en confrontation.

Ceci vaut, entre autres, au mont Aigoual d'être un des endroits les plus arrosés de France avec un peu plus de deux mètres de pluie par an en moyenne et une moyenne de 240 jours de brouillard par an…

Le sommet est, en général, enneigé de la mi-novembre à avril…

Il y a très souvent du vent, du brouillard, du verglas sur la route, …

Mais aujourd’hui (presque) grand soleil, vous pouvez voir sur les photos quelques nuages qui arrivent…

Une fois Prat Peyrot et l’Alti Station traversés nous continuons sur la D969b.

La végétation haute commence à disparaitre…

Nous rentrons en Lozère pour quelques centaines de mètres, avant de revenir dans le Gard. Nous avons évoqué cette « frontière » dans un article précédent.

Nous sommes maintenant sur la D18, route que nous emprunterons à nouveau après notre visite à l’Observatoire pour nous rendre au col de Perjuret.

Cette route est relativement récente car elle ne figure pas sur notre carte Michelin de … 1924 !

Nous admirons le paysage lozérien, avec une vue sur la vallée du ruisseau de l’Else.

Puis, au virage suivant, nous prenons, à droite, la D118 pour aller à l’Observatoire du Mont Aigoual !