Balade en Ardèche

Partie 3 :

Le déroulé de l'après midi, les photos suivent au dessous !

La route continue… Le paysage change et les traces de neige deviennent de plus en plus conséquentes, enfin relativisons… Pour nous, de Montpellier, 10 centimètres de neige sur le bord de la route c’est déjà grandiose… 1 centimètre SUR la route c’est l’apocalypse pour la conduite… Et avec la Z je ne peux et ne veux pas l’imaginer… Mais j’ai dans le coffre les chaînes règlementaires…

Le but étant de ne JAMAIS m’en servir…

Donc la vision d’une dameuse a mérité quelques photos !

Je me suis un peu renseigné… C’est une PistenBully 100...

Donc une machine PistenBully 100 avec poste de conduite optimisé pour davantage de liberté de mouvement et de confort pratique ;  une commande flexible et intuitive au choix avec un levier de commande ou un demi-volant ; un rayon d'action accru de la lame à 12 positions qui permet de façonner des formes particulières avec précision et enfin le moteur le plus puissant de sa catégorie, économique et efficace grâce à sa technologie d'échappement écologique, un 6 cylindres de 6 700 cm cubes  !

Bref, Le PistenBully 100 est un appareil polyvalent idéal pour : entretien des pistes de ski de fond, des petites pistes et des sentiers de randonnée, des pistes de téléski et de traîneau, ainsi que des pistes de motoneige.

Vous savez tout ! Sauf le prix que je n’ai pas réussi à trouver…

Laissons la dameuse et continuons vers le col du Pendu.

Col du Pendu, jolie route, jolie pente, 15% quand même, bords enneigées… Séance photo… Au préalable petit détour sur un sommet avec des antennes et vues sur quelques lignées d’éoliennes.

Poursuite vers le col de la Croix de Bauzon et sa station de ski…

De plus en plus de neige sur les bas-côtés et pieusement conservée sur la piste de la station, fermée, et au parking vide…

Nous continuons la route D19 jusqu’au village de La Souche.

La route est magnifique… Nous sommes seuls… Nous arrivons presque au col de Millet vu le matin mais l’idée est de faire demi-tour. Un régal de refaire cette route au pied du Tanargue…

On enchaîne par le col de Meyrand.

Toujours de la neige, petite séance photo, à 1 370 mètres, nous apprécions les sièges chauffants…

Route jusqu’à Chassiers, « village de caractère », mais tout compte fait nous préférons aller visiter Largentière

Largentière.

C'est est une petite sous-préfecture, initialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au XVIIIème siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère qui furent au centre de conflits incessants entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers qui les exploitèrent du Xème au XVème siècle.

Aujourd’hui plus aucune trace d’argent, et la ville semble bien endormie…

Un monument nous a intrigués...

Il s’agit d’une stèle avec des ancres de marine dans un parc public… Explication, dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours, sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins, qui aide à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi qu'est créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage… Nemours car c’était le nom de la ville d’origine en Algérie, et Neuilly parce que le Nemours d’Algérie était jumelé avec Neuilly sur Seine !

Et c’est sur cette page marine, historique et culturelle que nous rentrons sur Aubenas !

Fin de cette superbe journée et de l’épisode !