Balade en Ardèche

Quelques commentaires sur la journée et les photos qui suivent…

Départ matinal pour le marché d’Aubenas.

Visite du centre historique de la ville, parking souterrain impeccablement proche…

Nous avons bien apprécié les spécialités locales et le belvédère situé au bout de la place de l’Airette, réalisé en 1939. Au-delà du joli paysage ce panorama permet de balayer 300 millions d’années d’histoire géologique du territoire d’un seul coup d’œil…

Ensuite départ pour le nord, vers Saint Julien du Serre pour aller voir le site du château de Boulogne, voir le site car le château ne se visite pas…

Route très sympa sous un beau soleil… Un peu avant d’arriver au château arrêt pique-nique et pose photo pour la Z dans un superbe bois…

Le château de Boulogne.

C'est un ancien château fort fondé aux Xème – XIIème siècles dont les vestiges se dressent sur la commune de Saint-Michel-de-Boulogne. Il a subi de nombreuses modifications et ajouts… Au Xème siècle, seuls un donjon carré, dont la partie basse présente un appareil en bossage, et une chapelle existaient. C'est au XIVème siècle que trois grandes tours rondes et des courtines sont rajoutées pour renforcer l'édifice.

Le château est transformé en résidence renaissance vers 1550. La Salle des Gardes, les écuries, le grand pont terrasse de l'entrée, le châtelet et son portail à fronton d'entrée renaissance à colonnes torses, orné d'une sculpture de la tête de Marie de Langeac, datent de cette époque.

Le château est maintenant globalement en ruines…

Continuation de la route, toujours aussi agréable, et sous un beau soleil, à destination de Mézilhac… Passage du col de Sarrasset, du col de la Fayolle, col des 4 Vios, et découverte d’un étonnant monument…

Monument en hommage aux victimes de l’accident aérien du 21 janvier 1971.

« Accident du Nord 262 n°44 F-RBOA de l'Armée de l'Air parti de Villacoublay à destination d'Orange le 21 janvier 1971 vers les pentes du Crouset.

8 membres de l'Armée de l'Air, 6 membres de l'Etat-Major des armées et 7 hauts responsables du Commissariat à l'Energie Atomique se déplaçant à une réunion confidentielle au CEA de Pierrelatte…

Le monument, inauguré le 27 mai 1972, est en trois parties : un monolithe est couché sur le sol, portant le nom des victimes ; les deux verticaux symbolisent le choc de l'accident et les strates visibles représentent les étapes des expérimentations. Sur une des colonnes est fixée une plaque montrant le profil de l'avion. »

Reprise de la route, col d’Aizac, petit détour pour voir le site de la météorite de Juvinas.

La météorite de Juvinas est tombée le 15 juin 1821 dans le hameau le Libonès, au lieu-dit le Cros du Libonès. La moitié environ de la masse originale (91 kg !) est conservée au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Un fragment de cet « aérolithe de Juvinas » a été offert en 1844 au musée Calvet d'Avignon par le géologue Jules de Malbos. Le reste a été conservé par les familles du voisinage, mais a été pour l'essentiel perdu au fil des générations.

Sur 34 chutes observées d'eucrites, Juvinas est la troisième plus ancienne. Avec une masse initiale estimée à 91 kg, c'est la deuxième eucrite la plus lourde après Millbillillie (330 kg)

Donc, à part le site, rien à voir sur place !

Au retour nous avons soigneusement évité les poules qui gambadaient sur la route… Le menu du soir étant fait, inutile de prévoir une poule au pot…

Arrivée à Vals les Bains.

Beaucoup, beaucoup moins de monde que l’été dernier… La ville un peu endormie… En tout cas moins pétillante que son eau réputée…

En effet, l'histoire de Vals les Bains est profondément mêlée à celle du thermalisme, lequel remonte au XVIIème siècle. De la découverte des vertus des eaux de Vals à sa renommée internationale, le thermalisme valsois a profondément marqué la cité…

Un épisode dont nous n’avons pas trouvé de trace est également (un peu) connu. Entre janvier 1941 et novembre 1942, divers bâtiments de Vals-les-Bains sont utilisés comme prison d'État pour des personnalités du Front populaire jugées responsables de la défaite de 1940. Parmi elles, Georges Mandel, Marx Dormoy, Jules Moch, Léon Jouhaux, Paul Reynaud et Vincent Auriol. Il y eut également des résistants (Bertie Albrecht et Léon Faye notamment) internés administrativement. Marcel Bloch (Marcel Dassault) y fut également retenu à deux reprises…

Retour à Aubenas !

Fin de l’épisode !