Gorges & Défilés

La balade continue  et après les gorges de l’Aude nous arrivons sur les gorges de Saint Georges (42.78457, 2.22868).

Les gorges de Saint Georges.

Le site est vraiment impressionnant, toujours avec l’Aude coulant au fond,  le canyon creusé est particulièrement étroit sur toute sa longueur, la route creusée dans son flanc est proche du cours d'eau (une dizaine de mètres au-dessus, inondée lors de la crue du 23 janvier 2020).

Ce canyon fait 300 m de longueur, 15 m de large au niveau de la route, avec des falaises abruptes de plus de 150 m !

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Une fois les gorges de Saint Georges traversées nous enchainons avec le défilé de Pierre Lys.

Les gorges de la Pierre-Lys, aussi appelées défilé de Pierre-Lys, sont des gorges qui se situent exactement 42.83604, 2.20468, toujours creusées par le fleuve Aude, le canyon se caractérise par sa particulière longueur, son étroitesse et des falaises élevées et abruptes.

Ce canyon de deux kilomètres de longueur, de vingt mètres de large, avec des falaises de plus de 300 m, est le site naturel le plus visité du département de l'Aude. Régulé par les barrages de Matemale et Puyvalador, le torrent ne s'assagit qu'en aval de Quillan.

Le passage du défilé de la Pierre-Lys fut l'œuvre de l'abbé Félix Armand, qui donna lui-même solennellement le premier coup de pic au pied du rocher qui barrait l'entrée de la vallée; six ans après, en mai 1781, un étroit et tortueux sentier passait déjà à travers cette masse énorme. La Révolution française interrompit la suite des travaux; mais l'œuvre fut reprise plus tard avec courage, et menée à bonne fin par l'abbé Félix Armand. Le marquis d'Axat fit réaliser à ses frais la partie de la route menant du défilé jusqu'à Axat.

Et maintenant parlons du « Trou du Curé »…

En 1820, donc,  c’est l'abbé Félix Armand, curé de Saint-Martin-de-Lys avec ses paroissiens qui creusèrent à la pioche un passage permettant de longer la rivière, un chemin très étroit,  quasiment suspendu au bord du vide.

En hommage au père Armand, le passage s'appelle encore aujourd'hui « le Trou du Curé ».

Une fois le défilé traversé nous continuons sur Quillan. Puis plein ouest sur la D613 et passage des cols.

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Le col de Portel.

Le col de Portel a une altitude de 601 mètres. Emprunté par la route départementale 117 qui relie Foix à Perpignan, c’est une porte d'entrée occidentale du parc naturel régional Corbières-Fenouillèdes.

Le col de Coudons.

Le col de Coudons est un col routier des Pyrénées à 884 m sur la commune de Coudons et environné par la forêt domaniale de Coume Frède-Picaussel, entre le village d'Espezel sur le plateau de Sault et Quillan.

Une course de côte du championnat de France de la Montagne 2ème division y est organisée chaque année à la Pentecôte...

Les 2 font partie de la route des cols !

Ils font partie de la célèbre route des cols, superbe itinéraire touristique traversant les Pyrénées de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée en passant par 34 cols de montagne remarquables !

A prévoir en Z !

Et nous voilà arrivés au défilé d’Able.

Il est creusé par le Rébenty qui prend sa source dans un petit lac à environ 1600 mètres d'altitude, près du col du Pradel. Le torrent serpente entre les rochers et les forêts : il sépare Grand et Petit plateau de Sault.

Juste en amont du village de Joucou, sous le château d’Able, le Rébenty a dû se frayer un chemin parmi un énorme bloc de rocher pour donner naissance à des gorges sauvages et spectaculaires. C’est le défilé d’Able. Mais si l'eau avait pu passer, il n'en était pas de même des hommes qui, dans ces escarpements ne pouvaient emprunter qu'un petit chemin situé sur la rive droite…

Le cours d'eau a creusé quatre défilés particulièrement étroits avec, parfois, des passages de moins de quatre mètres de large le long de son parcours : le défilé d'Adouxes entre La Fajolle et Mérial, le défilé de Niort en aval de ce village, le défilé d'Able à 500 mètres du suivant, le défilé de Joucou où la rivière plonge dans une profonde crevasse sur 500 mètres.

Le défilé de Joucou.

A découvrir avec notre petite vidéo :

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Situé 42.83652, 2.06744, le défilé de Joucou est une gorge étroite de 500 m environ dans laquelle un passage a été creusé sur la rive gauche pour élargir la route précédente qui passait rive droite. Ce choix a permis de réaliser un exploit technologique par le percement de 3 tunnels et autres, sans toucher au pont romain qui se trouve en amont des gorges et permettait initialement de traverser le Rébenty.

La physionomie actuelle de la route date de 1867 comme l'atteste la plaque commémorative placée à l'entrée du premier tunnel du défilé de Joucou, même si ce même tunnel a connu des élargissements ultérieurs.

Nous continuons et retrouvons Axat, et nouveau passage par le défilé de Pierre Lys, puis Quillan, sortie par le nord par la D118 afin d’arriver à Rennes le Château.

Rennes le Château, et son mystérieux abbé Béranger Saunière…

Rennes-le-Château est une commune rurale qui comptait 93 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 474 habitants en 1851. Le village semble perdu au bout d’une jolie route…

Ce n’est pas son emplacement qui a rendu la commune célèbre mais l'abbé Bérenger Saunière, un de ses curés, qui vécut et officia dans la paroisse à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. Malgré l'absence de preuves historiques, de nombreuses théories ont émis l'idée qu'il y aurait trouvé un trésor en 1885…

Aujourd’hui on peut se promener dans ses créations, villa, tour, verrière, jardin, église et un musée raconte son histoire étonnante et pleine de mystères encore non élucidés…

Départ pour Rennes les Bains où l’hôtel nous attend.

Mais problème !

En effet la place de parking gentiment réservée est sur un trottoir avec une marche d’une bonne quinzaine de centimètres… Trop haut pour la garde au sol de la Z, qui pourtant n’est pas surbaissée… Donc stationnement un peu sauvage condamnant la rue… Où personne ne passe !

Tant mieux !

Fin de l’épisode !