Périple de plusieurs jours d’Aix en Provence à Saint Tropez et retour par les gorges du Verdon…
1 300 km décapotés avec de belles routes et de magnifiques paysages…
Après une « marche d’approche » Montpellier - Aix en Provence que nous connaissons bien, les choses sérieuses commencent avec la ville de Trets.
Jolie petite commune dont le nom signifie 3, en provençal, ses habitants sont appelés les Tretsois et les Tretsoises.
Chef-lieu de la Haute Vallée de l'Arc, Trets se situe donc au sud de la Montagne Sainte Victoire, et au pied du mont Olympe, dans cette vallée de l'Arc. Il faut environ 25 minutes pour aller à Aix-en-Provence et 45 minutes pour aller à Marseille.
Les routes ne sont pas très larges mais sous un grand soleil et sans trop de gravillons…
Au sud de Trets nous avons découvert un monument, l’occasion de faire quelques photos d’un beau virage en épingle et de faire un peu d’histoire…
Il s’agit d’un monument aux morts des 11e et 12e REI, Régiment Étranger d’Infanterie, de la Légion Étrangère. En effet, c’est le point de départ du chemin de l’Hermitage de Saint Jean du Puy. Il a été tracé par les légionnaires du 11eme et 12eme REI lors de leur démobilisation après la défaite de 1940. Mais il est interdit à la circulation… Donc pas de visite à l’Oratoire et nous continuons vers le Pas de la Couelle
Le pas de la Couelle, est surnommé « le petit Galibier » !
Cette montée fait 5.9 kilomètres de long, pour un dénivelé positif de 272 mètres, depuis Saint Zacharie, ce qui fait une pente moyenne de 4.6%...
Situé dans la montagne de Regagnas le pas de la Couelle relie donc Trets dans les Bouches-du-Rhône à Saint-Zacharie dans le Var, bien que le sommet se trouve intégralement dans le département des Bouches-du-Rhône.
Le nom Couelle est un dérivé du mot provençal Colle qui signifie « colline » (et non le « col » qui ne se dit pas en provençal).
Nous poursuivons la route toujours dans de belles pinèdes, souvent à l’ombre, c’est parfait en Z… Et enfin le col de l’Espigoulier.
Le col de l'Espigoulier est le col routier le plus élevé des Bouches-du-Rhône sur la route départementale 2, situé dans le massif de la Sainte-Baume, à 723 m d'altitude. C'est un col de référence pour tous les cyclistes de la région (il est emprunté par le Tour de France et par des courses cyclistes amateurs ou professionnelles).
Il peut être escaladé par deux versants : celui de Gémenos (que nous prendrons le lendemain) long de 11 km, avec 570 m de dénivelé et pente moyenne de 5,2 %, et celui d'Auriol (celui que nous avons utilisé aujourd’hui) long de 14 km, avec 520 m de dénivelé et pente moyenne de 3,7 %.
Mais c’est aussi un terrain de jeu magnifique pour les automobilistes et les motards…
En Z nous nous sommes régalés, la route, le paysage, c’est superbe…
Ce jour-là ce n’était pas très fréquenté, quelques motos et… 5 Porsches !
Et les traces de freinages témoignent que tout le monde ne respecte pas les limitations de vitesse… Mais cette route est aussi utilisée dans le cadre du rallye de la Sainte Baume, nouvelle mouture "Sainte-Baume – Rallycircuit" avec une partie au Castellet, prochaîne édition en décembre 2022.
Mais la prudence est de mise sur cette belle route... D'ailleurs, tout en haut du col, 2 plaques en hommage à des motards décédés sont visibles, posées par un des clubs de motards existants autour de Marseille…
Par contre la plaque signalant le col a disparue… Et il parait que ça lui arrive souvent…
Bref ça nous a tellement plu que nous avons décidé d’y remonter le lendemain matin…
Pour l’instant descente sur Gémenos. Petit arrêt au stand produits locaux…
Et entrée à Gémenos saluée par la patrouille de France !
Leurs 9 avions « Alpha Jet » en formation diamant nous survolèrent bruyamment, joli spectacle !
C’est bien de ne pas avoir de toit…
Beau final pour clôturer cet épisode 1 !