Nous l’avions remarqué sur la carte et nous souhaitions voir le site des falaises du Roc d’Anglars… Donc départ de Saint Antonin Noble Val pour le Roc d’Anglars tout proche…
Arrivés au sommet de la falaise on trouve un départ de parapente situé juste à côté du début de la descente, la via ferrata complètement à droite de la falaise, le rappel des militaires qui permet de rejoindre le pied des voies par le plateau en passant par une grosse concavité, et plus loin le point de vue touristique sur le village…
Mais le roc d’Anglars est surtout LE secteur indémodable de Saint Antonin pour l’escalade…
« Le secteur propose près de 150 lignes composant un très large choix de voies du 4 au 8b+, sur un rocher blanc parfois déroutant mais plutôt majeur pour la grande majorité des lignes, naturelles pour la plupart. La curiosité principale vient du fait que les pieds sont principalement des pentes lisses dans du caillou lichéneux peu adhérent, ce qui nécessite un apprentissage de la sensation, assez unique, dans la charge de pied. Après s’être familiarisé avec le style et avoir pris confiance dans ses appuis, le plaisir est maximum.
Si vous êtes amateur d’old-school, allez donc faire un tour dans “L’histoire d’un mec” 7a+, ou dans “Partie de glissouillis” 8a (seulement trois ascensions depuis son ouverture il y a plus de vingt ans!), vous ne serez pas déçu !
Malgré son ouverture il y a plus de trente ans, la popularité de l’Anglars est encore loin de s’essouffler : l’accès est facile, le panorama magnifique avec sa vue plongeante sur le village, l’ombre généreuse dès la fin de matinée, et le panel de voies permet de brasser les pratiquants et les niveaux… ».
Best of des voies :
Flying 4c
Mais nous ne nous y risquerons pas, nous continuons pour découvrir le point de vue aménagé…
Le panorama est effectivement superbe… La vue sur le village lové dans une boucle de l’Aveyron est magnifique…
Nous regardons aussi un moment des grimpeurs presque au sommet, au-dessus du vide… Impressionnant…
Puis enchaînons sur la D926, Septfonds, Caussade, et voilà Montauban.
Nous sommes accueillis par un hélicoptère Gazelle aux couleurs de l’Armée de Terre sur un giratoire. Il s’agit d’ « un hommage à une femme exemplaire et courageuse et, qui plus est, native de Montauban ». Cette femme c’est donc de Caroline Aigle, pilote de chasse, commandant dans l'Armée de l'air française, née le 12 septembre 1974 à Montauban et morte le 21 août 2007 à Dijon, et qui fut, en 1999, la première femme pilote de chasse à être affectée au sein d’un escadron de combat de l'Armée de l'air...
Mais à Montauban est également basé le 17e régiment du génie parachutiste (RGP). Cette unité reprend par filiation de numéro les traditions du 17e régiment colonial du génie qui s'était illustré en 1945 lors de la seconde guerre mondiale. Le régiment est composé de 950 hommes et femmes.
Nous entrons dans le centre historique et nous nous garons dans un parking souterrain.
Et commençons une visite de la ville… Jolie ville… Préfecture de la Haute-Garonne, traversée par le Tarn, 60 000 habitants, la ville est connue pour être le lieu de naissance de plusieurs hommes et femmes célèbres : Jean-Auguste-Dominique Ingres, l'un des plus grands peintres du XIXème siècle, la ville étant d'ailleurs surnommée « la Cité d'Ingres », Antoine Bourdelle, le sculpteur, Olympe de Gouges (1748-1793) femme de lettres et femme politique, …
La ville de Montauban a été fondée au XIIème siècle par le comte de Toulouse Alphonse Jourdain qui était en guerre contre le duc d'Aquitaine Guillaume IX. L'abbé de Montauriol est favorable au duc d'Aquitaine. Ayant acheté un très grand terrain sur le plateau dominant le Tarn, le comte décide de s'en saisir pour y créer une ville nouvelle. Elle prend le nom de Monte albanus, mont blanc ou Mont des étrangers, devenu Montauban…
La place Nationale et sa double rangée d'arcades voûtées sur croisées d'ogives furent reconstruites au XVIIème siècle à la suite des incendies de 1614 et 1649 et de la volonté de l'intendant Legendre, au début du XVIIIème siècle, de supprimer les dernières maisons à façade en torchis, afin d'assurer "l'embellissement et entière perfection de la place publique".
Le musée Ingres-Bourdelle, anciennement musée Ingres, est un musée d'art et d'archéologie installé dans l'ancien hôtel de ville, qui fut le palais épiscopal des évêques de Montauban, construit au XVIIème siècle.
Le pont Vieux qui date du Moyen Age. La date d'achèvement du pont n'est pas exactement connue du fait de la perte d'une partie des archives de la ville. On admet qu'il est terminé en 1335. Le pont mesure 205 mètres de long et possède un tablier plat, chose rare au Moyen Âge. Il est constitué de sept arches ogivales, munies de becs, qui sont percées de hautes ouvertures afin d'évacuer davantage d'eau pendant les crues…
La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption qui est le siège du diocèse de Montauban. Le diocèse a été créé en 1317 sur des territoires des diocèses de Toulouse et de Cahors. Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 9 août 1906. Elle a été édifiée au point culminant du centre-ville à une altitude de 102,65 mètres, la place est en travaux…
Mais il y en a bien d'autres…
Cependant nous en resterons là pour les commentaires !
Nous reprenons Z pour notre hôtel après un peu plus de 200 km de balade…
Fin de l’épisode 9 !