Tout d’abord direction Le Faz en continuant la D292. Arrivés à une bifurcation nous prenons à gauche, la D31, vers Saint Pierre de Chérennes.
Nous entamons la descente du plateau pour gagner la rive de l’Isère et prendre un bout de la grande route D1532.
La route est sympa, large, bon revêtement, avec de beaux virages…
Nous trouvons un joli virage pour nous installer afin de pique-niquer, avec petite séance photos…
Presque pas de circulation, juste un bus ! Bus qui a mérité les photos car conduire sur les routes du Vercors avec un autocar d’une dizaine de mètres, été comme hiver, ça ne doit pas être toujours facile…
Nous profitons de la pause également pour décorer Z !
Quelques fleurs pour égayer la rigueur germanique de l’intérieur du Z !
Puis nous repartons, et arrivons à Saint Pierre de Chérennes.
Historiquement rattachée à l'ancienne province du Dauphiné durant l'Ancien Régime, Saint-Pierre-de-Chérennes fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Cette commune de 466 habitants dont les habitants sont nommés les Saint-Pierrois, s'étend des noyeraies du Sud-Grésivaudan au secteur montagneux des Coulmes qui forme la bordure nord-ouest du massif du Vercors.
Le village se situe sur un plateau, à 370 m d'altitude. Au nord-ouest coule l'Isère, à 170 mètres et c’est là où nous allons.
Par contre la partie sud-est de la commune fait partie du massif du Vercors, où l'altitude dépasse allègrement les 1 000 mètres.
Le territoire de la commune présente 2 faces, nombreuses noyeraies, en bord d’Isère d’un côté et de vastes forêts de hétraies sapinière dans des Coulmes, de l’autre.
Le village lui-même, qui se situe sur une éminence pour éviter les crues de l'Isère, se situe à mi-chemin entre ces deux espaces géographiques très différents.
Nous remarquons son église, l’église Saint Pierre.
Nous continuons la descente pour arriver à la D1532.
Nous la prenons dans le sens direction Grenoble. C’est une grande route roulante et circulante bordée de champs de noyers, pour produire les fameuses noix de Grenoble.
« La Noix de Grenoble est reconnue depuis toujours pour sa qualité exceptionnelle et sa saveur incomparable qui font sa renommée internationale.
En 1938, l’appellation d’Origine Contrôlée (AOC) « Noix de Grenoble », l’une des premières AOC fruitières reconnue, vient certifier la production de cette noix de qualité sur le terroir dauphinois. En 1996, une Appellation d’Origine Protégée vient se substituer à l’AOC originelle.
Les exigences de l’AOP sont les suivantes :
3 variétés de noix sont autorisées pour la production de noix de Grenoble AOP : la Franquette, la Mayette et la Parisienne.
La zone de production de la noix de Grenoble s’étend sur 259 communes (183 en Isère, 47 en Drôme et 29 en Savoie), les vergers sont situés entre plaine et collines, entre 150 et 800 mètres d’altitude… ».
Nous arrivons à Gonin les Gorges et quittons les noyeraies à la recherche de la route D22, l’accès des gorges du Nan…
Fin de l’épisode !