Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Z4du34
Z4du34
Menu
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments

Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments

Suite de la balade à pied dans Aire sur Adour...
Légendes des photos : La cathédrale Saint Jean Baptiste - Le marché couvert - La halle aux grains -  Le canal - Au bord de l’Adour aigrette et canard de Barbarie !

Nous arrivons devant l’imposante cathédrale Saint Jean Baptiste...

La cathédrale Saint Jean Baptiste

Elle est classée aux Monuments Historiques.

Aire sur l’Adour a été le siège de l’évêché durant quinze siècles, ce qui explique la présence d’une cathédrale dans la ville.

La construction remonte au XIIème siècle mais fut ravagée au XIVème et XVIème siècle lors des Guerres de Religions. Elle subira des modifications jusqu’au XIXème siècle.

Principaux caractères architecturaux :

  • Orgue du XVIIIème siècle de Dom Bedos de Celles,
  • Stalles et boiseries du chœur du XVIIIème siècle,
  • Sacristie,
  • Maître autel, fin XVIIIème siècle.
  • La nef est encore romane, les chapiteaux qui s’y trouvent le sont eux aussi.
  • Les grandes orgues de tribune, construites entre octobre 1757 et septembre 1759 par Dom Bedos ou par son élève Labruguière. L’orgue est classé Monument Historique.
  • Le chœur, boiseries du XVIIIème siècle. La balustrade en marbre autour du sanctuaire date de 1684. Le maître-autel, en marbre polychrome, fut réalisé par les frères Mazzetti vers 1770. Derrière, dans l’abside reconstruite à la fin du XVIIIème, stalles et boiseries classées fin du XVIIème siècle. Des évêques des XV, XVII et XVIIIème siècle sont enterrés là.
  • Chapelle de la Sainte Vierge ou Notre Dame, les peintures représentent l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple et la Fuite en Egypte.
  • Chapelle Saint Joseph, chapelle à fond plat dans laquelle se trouve la sépulture de Monseigneur Savy (1839).
  • Orges de transept, en 1886, des jeux furent rajoutés sur l’orgue de tribune. Vers 1950, suite à la restauration de l’orgue pour retrouver l’état d’origine, tous les jeux furent sortis et l’on put alors faire un nouvel orgue, installé dans le transept.
  • Chapelle des Saintes reliques, s’y trouve une relique de la Vraie Croix et de la Sainte Epine, cadeau de Monseigneur de Quélen en 1900. Au sol, tombe de Monseigneur Hiraboure (1859).
  • Chapelle du Très Saint Sacrement, les peintures représentent les patriarches de l’Ancien Testament.
  • Tableau « Jésus au Jardin de l’Agonie » : En 1850, le Gouvernement offrit ce tableau à la cathédrale. Au sol, à l’entrée de la sacristie, tombe de Monseigneur Lanneluc (? 1856).
  • Sacristie, ancienne salle capitulaire du XIVème siècle, salle carrée avec un magnifique pilier octogonal central sur lequel reposent quatre voûtes d’ogives. Au mur, des consoles engagées sont chargées de monstres et de personnages. Au XVIIème siècle, elle fut mise en communication avec la cathédrale et à l’est, la chapelle Sainte-Anne fut construite. A l’ouest, se trouvent les anciennes ouvertures du cloître des chanoines.
  • Fonts baptismaux, la piscine en marbre date de la fin du XVIIème siècle. Elle a été placée là en 1843.

Nous sortons sur la place et prenons vers le marché couvert.

Le marché couvert

Voici les dates clefs :

1880 : Le marché qui se tenait dans la Grand’Rue (actuelle rue Gambetta) est transféré place de la cathédrale en raison des étals qui gênaient la bonne circulation.

1908 : Le marché aux comestibles s’agrandit avec l’arrivée du marché de la volaille, des œufs, des fruits & des légumes. Pour faire de la place, une partie de l’ancien évêché (actuelle Mairie) a été détruit côté rue Gambetta.

1911 : La place devient vraiment trop petite pour accueillir le marché, la municipalité décide de construire le marché couvert. Les travaux sont réalisés par un constructeur Parisien, Alexandre Dumez de 1911 à 1914.

1922 : Le sol des halles est bétonné.

1937-1940 : Le marché couvert est agrandi et restauré.

1951 : Le marché couvert est aménagé et dispose de magasins intérieurs.

1987 : Le marché est entièrement restauré, réaménagement des magasins intérieurs, construction des box et des étals. C’est également l’année de la mise en place des rues semi-piétonnes en centre-ville.

2013 : Réfection complète du marché couvert.

Aujourd’hui il abrite une cinquantaine de commerçants.

Ils se partagent 1 300 m² de surfaces commerciales desservies par trois entrées : une côté canal et deux autres entrées doubles sur la façade côté parc.

Nous continuons notre balade et passons devant la statue d’un pèlerin sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. C’est un élément important de la ville le passage des pèlerins et ce depuis des centaines d’années... L’église Sainte-Quitterie ou Saint-Pierre qui se situe sur la colline du Mas, au sud-ouest de la ville, en est une étape...

Nous n’aurons pas le temps de la visiter cette fois mais nous reviendrons !

L’église Sainte-Quitterie

Pour la petite histoire l'église est bâtie sur le site d'un ancien temple romain dédié au dieu Mars, comme l'atteste la présence d'une dalle ornée de lauriers. Ce temple fut converti en baptistère par les évêques des Tarusates. Le lieu était vénéré en raison de la présence d'une source, sans doute dédiée à une divinité païenne, et qui fut investie d'une dignité nouvelle grâce à la dévotion pour la jeune martyre Quitterie. L'Église sanctifiait ainsi des lieux de culte païen pour pouvoir revendiquer des sites anciens et en chasser le paganisme...

Nous voilà maintenant devant un beau bâtiment à la forme originale.

La halle aux grains

« Ancien marché aux grains construit sur le bord du camp de Bégorre, point de rencontre, de marché et de justice des villes d’Aire sur l’Adour et du Mas, autrefois séparées. Lieu de transactions et grenier, la halle sera très active jusqu’au début du XXème siècle.

Ce bâtiment est inscrit aux Monuments Historiques.

Lien entre la ville haute et la ville basse, la place du Commerce occupe une position particulière. A la limite de l’ancien Camp de Begorre ou Camp de Gorre, mais aussi des remparts de la ville d’Aire, elle a été et reste un lieu de passage, de rencontre…

Place des Sans-Culottes sous la Révolution, place Napoléon durant le Second Empire, place Thiers à l’avènement de la IIIème République en 1871, elle prendra son nom actuel en 1919.

Au XIXème siècle, le canton d’Aire sur l’Adour produit beaucoup de grains. Toutefois, sur le plan économique, cette production profite surtout à la ville de Garlin qui tient marché le mercredi et le samedi.

A Aire, faute de lieu adapté, les exploitants vendent leurs grains dans leurs greniers à des marchands qui le font transporter vers le marché voisin. C’est un manque à gagner certain pour la commune et les négociants, une gêne pour les agriculteurs.

Les halles qui se succèdent sont très exiguës : celles de la rue Pannecaut et du côté de la Cathédrale ne permettent pas de traiter le marché du grain ; la municipalité dont le maire est Etienne Sousbie décide en conseil du 16 février 1851 d’acquérir des terrains pour agrandir la place Napoléon en vue d’y construire une vaste halle qui répondrait à trois usages précis :

  • abriter les denrées agricoles en temps de pluie ;
  • créer un lieu fermé pour les transactions ;
  • permettre le stockage dans des greniers loués, ce qui constituerait un revenu pour la commune.

En février 1855, Simon Bié, maire, reprend le projet et sollicite un architecte landais, Monsieur Rivière, dont les plans seront finalement rejetés. On sollicite alors un architecte de la région parisienne, Auguste Faullain de Banville.

On retiendra sa proposition en février 1856 : un édifice octogonal, surmonté d’un campanile, partiellement recouvert de pierres plates du Tarn. Autour du campanile, des lames de persiennes, pour permettre une bonne ventilation. En bas, des grilles, pour la sécurité du stockage.

La charpente sera entièrement chevillée, taillée à l’herminette. Au sol des galets de l’Adour. Un balcon circulaire, posé sur des piliers de pierre, permet le stockage du grain, hors de l’humidité. Au bout du balcon, un bureau dans lequel on enregistre les poids et les mesures, les noms des vendeurs et des acheteurs.

Maïs, haricots (cocos, tarbais, lingots…), plantes fourragères feront l’objet d’importantes transactions durant une cinquantaine d’années.

La guerre de 14-18 perturbera ce commerce qui ne reprendra que difficilement.

Elle sera transformée en salle des fêtes et cinéma de 1937 à 1966 puis désaffectée avant sa rénovation au début des années 1990.

Elle accueille aujourd’hui de nombreuses manifestations. ».

La structure intérieure est superbe avec une charpente en chêne datant du XIXème siècle.

Nous poursuivons notre balade en longeant le canal, il permettait de faire fonctionner une minoterie semble-t-il. Tous les bâtiments sont abandonnés...

Enfin nous retrouvons l’Adour. Nous arrivons à descendre jusqu’au bord de l’eau, l’occasion de faire 2 rencontres... Avec des oiseaux !

Tout d’abord une Aigrette garzette

Installée au milieu de l’Adour elle est entièrement blanche avec un bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes sont noires avec des doigts jaunes. L'aigrette garzette mesure généralement entre 55 et 65 cm avec une envergure de 85 à 95 cm. Elle pèse 500 g en moyenne. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.

Celle que nous voyons porte sur la nuque deux longues plumes fines de 20 cm environ appelées les aigrettes, car elle est en période nuptiale.

L'aigrette garzette a un régime alimentaire opportuniste. Elle se nourrit principalement de petits poissons (moins de 20 g), d'insectes aquatiques et terrestres, de crustacés, d'amphibiens, de mollusques, d'araignées, de vers, de reptiles et de petits oiseaux.

Puis un canard de Barbarie !

Importé d’Amérique du Sud, suite à la découverte des « Amériques », c’est un animal placide mais naturellement très glouton. Son comportement en fait donc un candidat idéal pour le gavage.

Le terme Barbarie désigne manifestement une région étrangère et inconnue dans le nom de l’espèce canard de Barbarie. Celui-ci étant d'origine d’Amérique du Sud, il était donc inconnu en Europe avant la découverte de l’Amérique.

Le Canard de Barbarie est aussi appelé Canard muet, car il ne cancane pas. C’est un canard à chair abondante, plus maigre que celle du canard commun.

Le canard de Barbarie est surtout actif le matin et le soir, moment de la journée où la chaleur est moins ardente dans les régions tropicales d'où il est originaire. L'après-midi est consacré au repos, à l'ombre.

Il vit toujours près de l'eau. Il entretient son plumage par de nombreux toilettages au cours de la journée.

Le canard de Barbarie fait partie des principales espèces productrices de foie gras

Les canards élevés pour la production de foie gras sont principalement de deux espèces : le canard mulard et le canard de Barbarie. Le canard mulard est un hybride issu du croisement entre un canard de Barbarie et une cane de Pékin. Cette espèce est la plus utilisée dans la production de foie gras en France. Le canard de Barbarie, quant à lui, est une espèce originaire d’Amérique centrale. Il est apprécié pour sa viande savoureuse et sa capacité à s’adapter à des conditions climatiques difficiles.

Nous laissons ces oiseaux pour regagner Z afin de continuer notre route vers les Pyrénées...

Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments
Aire sur l’Adour, cathédrale et monuments