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Marais Breton et Vendéen

Marais Breton et Vendéen

Après notre franchissement de la Loire notre but est de traverser le Marais Breton et le Marais Breton Vendéen pour aller voir une route souvent classée dans les 10 plus belles routes de France : le Passage du Gois...

Le Marais Breton et le Marais Breton Vendéen sont des régions que nous ne connaissons pas trop.

Nous avons déjà fait connaissance en nous documentant sur le net et maintenant nous allons le voir.

Voici les grandes lignes de ce que nous avions noté.

Le Marais Breton et le Marais Breton Vendéen

Historiquement cette région se nommait simplement « Marais Breton ».

Ce marais dit “breton” marquait la limite entre le royaume du Poitou et celui de Bretagne.

Le département de Vendée ayant été créé en 1790 et le marais étant situé à 90% sur ce département, le terme «Vendéen» a par la suite été ajouté à l'appellation d'origine, par le Conseil Départemental.

À cheval entre Vendée et Loire-Atlantique, le Marais Breton Vendéen s’étend sur plus de 45 000 hectares de prairies humides, de marais salés et marais doux, de roselières et de polders que parsèment canaux et étiers. Il est également désigné sous le nom de « Marô».

La richesse de cet écosystème et sa biodiversité extraordinaire sont reconnues internationalement par l’inscription au sein d’une zone Natura 2000, et par le label Ramsar.

La création des marais

À l'origine, la zone faisait partie d'une ancienne grande baie recouverte par l'océan (la baie de Bretagne). Des nombreuses îles parsemant cette baie, seule l'île de Noirmoutier est encore entourée par la mer. Bouin, Sallertaine, l'Île-Chauvet sont d'anciennes îles aujourd’hui rattachées au continent. Au cours de la Préhistoire, une sédimentation fluviale en provenance de la Loire et de la Charente a créé une zone de dépôt à versements successifs fermant la baie peu à peu.

Les premières salines ont été creusées au début de l’ère chrétienne sous l’influence des Romains. Les moines bénédictins du XIème au XIIIème siècle entreprirent la construction d'installations salicoles : fosses, étiers. Ils s'installèrent notamment à l'Île-Chauvet, et dans d'autres abbayes.

Le marais était réputé, depuis le Moyen Âge jusqu'au XVIIIème siècle, pour ses marais salants qui ont hissé le Marais breton au rang de plus grand producteur de sel en France.

La consommation de sel était alors beaucoup plus importante que maintenant car utilisé comme principal agent de conservation des aliments : la salaison était très répandue.

Les deux paroisses qui produisaient à cette époque le plus de sel étaient celles de Bouin et de Bourgneuf. Celui-ci était ensuite exporté principalement vers les pays nordiques par les marchands de la Hanse depuis les ports de Bourgneuf-en-Retz puis du Collet. Mais l'envasement progressif de la baie (provoqué en partie par les tonnes de lest de cale que les navires larguaient avant de charger le sel) mit fin au commerce à grande échelle, l'accès aux ports devenant de plus en plus difficile pour les navires. Cette zone de production est alors progressivement abandonnée au profit des salines de la mer Méditerranée.

L'activité agricole a progressivement supplanté l'activité salicole et engagé un réaménagement des marais. L'eau salée est progressivement rejetée vers la mer au profit des eaux de pluie qui remplissent les étiers du marais. De nos jours, l'eau du marais est complètement douce à l'exception de zones situées en bord de mer, comme à La Barre-de-Monts, Beauvoir-sur-Mer, Bouin, Bourgneuf, où l'eau est salée, notamment pour les activités ostréicoles. Des fossés plus larges et moins nombreux ont été aménagés et creusés pour assurer une meilleure irrigation et un bon drainage en hiver du marais breton.

En 1965, les marais de Machecoul, Bois-de-Céné et Saint-Gervais, jusqu'alors gérés en eau salée, bénéficient d'une alimentation estivale en eau douce, acheminée de la Loire par le canal de la Martinière, l'Acheneau et le Tenu. L'eau est ensuite pompée à Machecoul, à la Pommeraie, pour alimenter les marais.

Aujourd'hui les activités ostréicoles ont pris le relais (huîtres Vendée-Atlantique) et le tourisme s'est considérablement développé autour des stations balnéaires de la baie de Bourgneuf (Les Moutiers-en-Retz, Noirmoutier, etc.) et de la côte vendéenne (Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts, etc.).

L'activité salicole connaît depuis quelques années un nouveau souffle dans le Marais breton, notamment sur l'île de Noirmoutier, à Beauvoir-sur-Mer, Bouin et à Bourgneuf-en-Retz, dû notamment au regain d'intérêt des activités traditionnelles et au potentiel touristique qu'il suscite, autant que pour la qualité de la production.

Les éoliennes de Bouin mises en service le 18 juin 2003 sont devenues des attractions visibles dans tout le nord du marais. Elles produisent de l'énergie pour près de 20 000 foyers, hors chauffage. L'électricité produite est envoyée directement dans le réseau de distribution électrique là où il y en a besoin.

Le Marô

En 2018, une démarche participative et consultative réunissant élus, habitants et acteurs du tourisme local, a permis de créer une nouvelle marque territoriale appelée « Le Marô - Marais breton vendéen ». Les objectifs sont multiples : augmenter la notoriété du territoire, fédérer l'ensemble des acteurs autour d'une marque et d'une communication forte et préserver le territoire avec un tourisme écoresponsable, respectant la nature. La démarche a obtenu en février 2020, les palmes du tourisme durable dans la catégorie territoire et destination.

Notre parcours

Donc en ce début d’après-midi nous quittons le débarcadère de Le Pellerin et nous prenons au sud avec la D80.

 La route est très tranquille, sans relief. Nous passons plusieurs hameaux ou villages.

Comme annoncé nous constatons la présence de nombreuses éoliennes, dont la plus part sont en activité.

Nous poursuivons maintenant sur la D751 en direction de Pornic.

Il y a un peu plus de circulation.

Le but est de déposer nos affaires à l’hôtel et de continuer à travers le Marô jusqu’à Beauvoir sur Mer et le Passage du Gois.

Nous prenons donc la D13.

La D13 ou la route Bleue

La D13 est la suite vers le sud de la D213 ou RD 213, surnommée la Route bleue

La D213 est une route touristique de la Loire-Atlantique reliant Guérande aux Moutiers-en-Retz en desservant La Baule, Saint-Nazaire et Pornic. Nous y reviendrons car nous comptons la prendre dans son intégralité le lendemain.

La route départementale D13, elle, relie La Richemondière à La Rambaudière.

Cet axe majeur dessert l'ensemble des stations balnéaires de la Baie de Bourgneuf.

Nous traversons Bourgneuf en Retz et nous prenons maintenant la D758.

Le paysage est effectivement typique d’un marais, un peu comme ceux que nous connaissons bien en bordure de la Méditerranée...

Nous voyons les mêmes systèmes de filets de pêche descendant de cabanes sur pilotis.

Cette technique de pêche au carrelet est donc pratiquée dans les estuaires de la Loire, de la Charente et de la Gironde. Elle est également pratiquée sur les zones côtières entre ces estuaires.

Mais elle se pratique aussi dans les étangs et canaux du Languedoc...

Il est certain que le paysage rappelle un peu la Camargue. Même la construction sur un rond-point fait nettement penser à une cabane de gardians...

Par contre les taureaux sont remplacés par des vaches !

Juste après les carrelets sur le cours d’eau le Falleron nous entrons en Vendée.

Nous arrivons à Bouin, puis à Beauvoir sur Mer.

Vers le passage du Gois

Dans le village nous remarquons un grand panneau lumineux.

Il indique les heures des marées et donc des possibilités d’emprunter la route du passage du Gois.

Nous constatons que nous ne sommes pas à un horaire favorable pour prendre le passage...

Mais nous continuons pour aller voir le site, et dans le village un panneau nous amène sur la D958.

Un peu plus loin c’est un panneau Michelin datant du 7 avril 1964 qui nous donne la bonne direction.

Nous poursuivons sur cette route et dès la sortie du village nous retrouvons ce paysage de marais.

Puis, au bout d’une longue ligne droite nous apercevons les premiers panneaux d’avertissement : « chaussée submersible » suivi d’un second indiquant les risques de noyade...

Enfin un troisième panneau précisant « Passage du Gois praticable uniquement à la période de basse mer ».

Enfin un dernier virage et nous allons arriver au Passage du Gois...

La suite dans l’épisode qui suit !

Marais Breton et Vendéen
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