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Pornic et gourmandises bretonnes

Pornic et gourmandises bretonnes

Connue pour son vieux port et son château nous avions envie de voir de près cette petite ville...
Nous en profiterons pour découvrir quelques spécialités régionales...

Nous avons pu avoir le plan de la ville et surtout de son centre ce qui va faciliter notre balade.

Bien évidement promenade à  pied car c’est ainsi que c’est le plus agréable et c’est presque tout piétonnier...

Donc nous laissons Z au parking, gratuit, du côté de la gare.

Pornic

Pornic fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Pornic a fusionné en 1973 avec l'ancienne commune du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais), puis en 2007 avec l'ancienne commune de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains), cette dernière commune étant devenue une commune associée de Pornic en 1973.

Les habitants de la commune, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 17 910 selon le dernier recensement de l'Insee de 2021.

Aujourd’hui Pornic vit essentiellement  du tourisme et des produits de la mer.

Sa côte, au nord de la baie de Bourgneuf, est découpée, rocailleuse et parsemée de criques.

La ville de Pornic s'est développée autour du port, bâti au pied du château, à l'embouchure d'une rivière partiellement aménagée : le canal de Haute Perche. Le paysage de la commune est bocagé et peu vallonné dans les terres.

Nous l’avons vérifié en y venant... C’est assez plat !

Pornic, station balnéaire et station thermale

La mode de l'hydrothérapie qui se développe à partir des années 1830 permet à Pornic de combiner l'attrait d'une station balnéaire et celui d'une station thermale. La vertu des eaux des sources ferrugineuses découvertes vingt ans plus tôt attirent les Nantais aisés.

La ville se développe autour du port et sur le littoral : hôtels, casinos, maisons de bains, villas.

Ces dernières sont dotées de jardins arborés, ce qui modifie l'aspect des landes rocheuses couvertes d'ajoncs.

En 1836, le lieu-dit Gourmalon, sur la rive gauche du port, est rattaché à Pornic. Là, un quartier de villas bourgeoises à l'architecture recherchée voit le jour.

La rive sud du port est occupée à partir de 1881 par une imposante minoterie, juste à côté de la gare construite en 1875. La voie ferrée arrive dans le prolongement du port, dans un axe est-ouest.

C’est donc de cette gare que nous partons visiter.

C’est le n°1 en bleu du plan.

Donc, juste avant la mer, la gare de Pornic est le terminus de la ligne Sainte-Pazanne - Pornic et de la ligne Nantes-Pornic.

Nous passons devant le « fond » du port puis allons ensuite voir les rues plus ou moins piétonnes...

Nous montons ensuite sur une terrasse panoramique qui offre une jolie vue sur la ville.

Nous empruntons les ruelles typiques et découvrons l’église Saint Gilles

Achevée en 1871, elle domine la ville haute.

Elle remplace une église médiévale édifiée à la fin du XIVème siècle mis sous l’invocation de Saint Gilles du Gard.

Nous arrivons maintenant devant le château

Au IXème siècle, Pornic fait partie du comté d'Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings.

En 851, le roi de Bretagne, Erispoë, et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux Bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz.

Au Xème siècle, le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings.

De ce castrum ne subsiste aujourd’hui que le nom de la rue de la Douve et du chemin des Remparts, et le relief de la butte du calvaire.

Plus tard elle devient une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui aurait inspiré le conte de Barbe-bleue.

Gilles de Retz ou Gilles de Rais

Gilles de Montmorency-Laval, plus connu sous le nom de Gilles de Rais (ou Gilles de Retz, selon la graphie moderne) en référence à son titre de baron de Retz, né à une date inconnue (au plus tôt durant l'année 1405) au château de Champtocé-sur-Loire et mort le 26 octobre 1440 à Nantes, est un chevalier et seigneur dont les nombreux domaines se répartissent entre la Bretagne, l'Anjou, le Poitou, le Maine et l'Angoumois.

Chef de guerre français durant la guerre de Cent Ans, il demeure connu de manière ambivalente comme l'un des compagnons d'armes de Jeanne d'Arc ainsi que pour sa condamnation ultérieure comme rebelle, hérétique et assassin violeur d'enfants, exécuté pour ses crimes...

Nous descendons au niveau de l’eau, un petit sentier passant au pied de la tour.

Une plaque rappelle Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte » ou « al louarn » (en breton : « le renard »), né vers 900 - mort en 952 à Nantes, ce que nous avons évoqué plus haut...

Nous terminons notre tour en faisant quelques emplettes et nous retrouvons Z.

Passage devant le Casino

C’est l'un des premiers casinos inauguré en France, en 1853, exactement le cinquième après Dieppe, Boulogne-Sur-Mer, Saint-Malo, Trouville.

Petit mot sur nos achats...

Andouilles !

En effet la (grande) région ouest possède plusieurs sortes d’andouilles...

Nous allons procéder à un test comparatif... Mais tout d’abord définition :

« Le mot andouille désigne des élaborations charcutières diverses, fortement différenciées, qui reflètent des traditions locales éventuellement très anciennes, inégalement codifiées par le Code des usages de la charcuterie faisant référence pour les professionnels. Il s'agit d'une spécialité française, même si des variantes peuvent être fabriquées dans d'autres pays.

Assez communément, il s'agit d'une charcuterie composée de la « ventrée » complète de porc : chaudin (40 % environ), menus (environ 43 %), tripes (environ 17 %), normalement sans adjonction de gras ni de liants, avec addition de sel, poivre, épices et aromates. Le principe de l'emploi très majoritaire d'éléments du tube digestif du porc n'est cependant pas applicable à certains types d'andouilles (andouilles de viande, de couenne, de cheval, andouilles rouges ou sabardins).

Le terme andouille est fréquemment utilisé depuis le Moyen Âge, avec des significations souvent imprécises, voire bien différentes. »

Maintenant détaillons...

L’andouille de Guémené

L’andouille de Guémené est une charcuterie à base de chaudins de porc enfilés les uns sur les autres pour former une andouille, qui est fumée puis cuite à l'eau. C'est une spécialité de Guémené-sur-Scorff, dans le Morbihan.

On fabrique d'abord le « cœur » de l'andouille à l'aide de chaudins (gros intestins) de porc découpés en lanières. Puis une trentaine d'autres chaudins saumurés, dégraissés et assaisonnés sont enfilés par-dessus le cœur, selon leur calibre, de manière à former une andouille. La dernière couche est constituée par une baudruche (cæcum) de bœuf.

L'andouille est fumée au feu de bois (hêtre ou chêne) puis mise à sécher pendant plusieurs semaines. Elle est ensuite piquée pour que la graisse puisse s'évacuer puis cuite dans un bouillon frémissant pendant trois ou quatre heures.

Ensuite on déguste... L'andouille est le plus souvent consommée en tranches, froide ou chaude :

  • sur une galette de sarrasin
  • en assiette de charcuterie
  • grillée
  • cuisinée à la moutarde
  • avec de la purée, au four
  • elle peut aussi être réchauffée entière, à l'eau ou à la vapeur

Il est fortement recommander de l’accompagner,

  • soit d’un vin blanc, Vouvray, Petit-Chablis, Buzet, Bourgogne, Muscadet
  • soit d’un vin rouge, Châteaumeillant, Anjou-villages, Anjou, Beaujolais-villages, Saint-Pourçain

Ensuite passons à l’andouille de Vire

C’est une fabrication très similaire...

L’andouille de Vire

C’est une charcuterie à base de chaudin de porc coupé en lanières avant d’être embossé dans une partie du gros intestin qui vient du Calvados, donc Normandie...

La fabrication artisanale de l’andouille de Vire a peu changé depuis le XVIIIème siècle. Au moins 50 % de chaudins entrent dans la composition de l’«andouille de Vire supérieure», principalement composée de l’appareil digestif du porc. Une fois embossés, les boyaux et estomacs sont cuits, fumés avant ou après la cuisson et éventuellement colorés.

La véritable andouille de Vire se compose de la ventrée complète de porc, sans adjonction de gras. Les lanières de boyaux sont montées, après avoir été nettoyées, découpées, salées et laissées à macérer plusieurs jours, en forme d’ellipse sous la « robe », un boyau naturel.

Le fumage, de préférence au bois de hêtre, dure plus d’un mois. Après le fumage, les andouilles sont dessalées environ vingt-quatre heures à fin de réhydratation avant d’être mises sous filet puis cuites à l’eau ou au court-bouillon environ six heures à 95 °C.

Le produit fini se présente sous une forme cylindrique irrégulière d’une longueur de 25 à 30 cm et d’un diamètre de 4 à 6 cm dont la couleur définitive résulte de l’oxydation avec l’air. La teinte noire, naturelle, dérive du fumage.

Elle est très appréciée sur une tranche de pain rustique et verre de pommeau.

Et donc elle est normalement fabriquée à Vire dans le Calvados.

Quelle est la différence entre l'andouille de Guémené et l’andouille de Vire ?

La différence entre l'andouille bretonne et la normande tient plus à la forme qu'au fond.

L'une et l'autre se font avec la ventrée du cochon comme matière première, la Guémené n'utilisant que les chaudins (gros intestin), alors que la Vire mélange le chaudin (50 % au minimum) avec le menu (intestin grêle) et l'estomac.

Nous vous invitons à les gouter et faire votre propre opinion !

Mais nous n’avons pas testé que de la charcuterie !

En effet nous avons fait un détour par la pâtisserie Gavet afin de découvrir un succulent gâteau...

L’Armoricain

La pâtisserie Gavet de Pornic est connue pour ses savoureuses pâtisseries et ses onctueux chocolats depuis plusieurs générations. La recette de « l’Armoricain », spécialité de la Pâtisserie Gavet, est transmise dans la famille depuis 5 générations. Ce biscuit moelleux et croustillant à la fois, garni d’une crème au beurre pralinée, fait l’unanimité.

Transmission du secret de l’invention !

L'inventeur de la recette de l'armoricain est Louis Blanchot. Il a ensuite transmis cette recette en 1965 à son beau-frère Pierre Renou qui lui-même la transmettra à son fils Jean Renou. Louis blanchot transmettra également la recette à son successeur qui n'est autre que le mari de sa nièce Jean Begaud en 1972.

Dominique Gavet, petit-fils de Marthe Renou, belle-sœur de Louis Blanchot, commencera, lui, a travailler chez son cousin Jean Renou de 1969 à 1978 avant d'ouvrir sa propre pâtisserie à Pornic et d'hériter de la recette directement de Louis Blanchot. Il transmettra ensuite lui-même cette recette à son fils Bertrand Gavet qui est aujourd'hui à la tête de cette même pâtisserie.

Effectivement c’est un très très bon gâteau...

Sur la photo vous verrez à ses côté un gâteau Nantais, de chez Gavet aussi.

Ce gateau Nantais est un gâteau qui l’on trouve bien plus facilement.

Il est également excellent bien que plus rustique...

Le gâteau Nantais

« C’est un heureux mariage de sucre, d'amandes, de beurre et de rhum des Antilles ; un dessert moelleux aux parfums exotiques ! Le gâteau nantais est caractéristique de la pâtisserie du début du siècle. ».

Comme son nom l’indique le gâteau nantais est une pâtisserie originaire de la ville de Nantes.

Il s'agit d'un quatre-quarts moelleux, fait de beurre, de farine, de sucre, d’œufs, de poudre d’amande imbibé d’un punch au rhum et au citron, parfois recouvert d’une gelée d’abricot. Le dessus de ce gâteau de forme ronde est nappé d’un glaçage blanc au rhum.

Au XVIIIème siècle, le port de Nantes s'enrichit par le commerce triangulaire et voit débarquer des produits en provenance des colonies antillaises : sucre de canne, rhum ambré, vanille Bourbon… ingrédients qui entreront plus tard dans la composition du gâteau nantais.

Le chroniqueur Paul Eudel affirme qu'il a été créé en 1820 par un certain Rouleau, maître fouacier nantais, installé à cette époque rue Saint-Clément (actuelle rue Maréchal-Joffre).

Ce dessert « haut de gamme » était servi jadis par les maîtresses de maison à leurs invités quand elles tenaient salon.

D’après Wikipédia « Il tomba quelque peu dans l’oubli jusqu’à sa relance par la biscuiterie LU, de 1910 à 1972. ».

Nous connaissions déjà ce gâteau et nous ne nous en lassons jamais...

Mais d’autres spécialités bretonnes nous attendent...

Fin (gourmande) de cet épisode et de cette 2ième journée de voyage vers la Bretagne...

Pornic et gourmandises bretonnes
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