Retour au passage du Gois à marée haute !

Mais pour commencer nous partons en sens inverse sur la Route Bleue, vers le sud, afin de voir le passage du Gois à marée haute...

Nous prendrons plus tard la Route Bleue dans sa totalité.

Nous détaillerons cette Route Bleue, D13 puis D213, dans le prochain épisode.

Pour le moment nous partons de Pornic en suivant celle-ci. Le temps est assez couvert lors de notre traversée du marais Breton Vendéen...

Nous quittons la Route Bleue pour prendre la D748.

Nous arrivons à Beauvoir sur Mer, le panneau de signalisation nous informe que la basse mer sera effective à 15h02, donc nous allons trouver une marée assez haute.

C’est ce que nous avions prévu, nous n’allons pas attendre jusqu’à l’après-midi et nous ne passerons pas sur la route du passage du Gois cette fois car nous voulons poursuivre notre périple vers la Bretagne.

De Beauvoir sur Mer nous prenons la D948 jusqu’à l’entrée du passage.

Le deuxième panneau d’information donne évidement les mêmes indications que celui de Beauvoir sur Mer. Nous remarquons également une affichette où figurent les horaires des marées.

Nous arrivons pratiquement au bout de la route car l’eau arrive presque au niveau du restaurant le Relais du Gois.

Nous faisons quelques photos sous un ciel assez menaçant... Les nuages étant plus ou moins éclairés par un (timide) soleil intermittent...

Le Relais du Gois

C’est un établissement très connu et très ancien qui s’érige à la limite de l’eau à marée haute.

C‘est le seul restaurant ouvert à l’année sur le Gois, il est tenu par Karine et Stéphane Buron depuis 2001.

Auparavant il a été tenu pendant presque 30 ans, de 1972 à 2000, par un couple, Georgette et Gilles Grondin. Voici un extrait d’un article de Michèle Besson d’Ouest-France qui date de mars 2023.

​« Le couple Grondin partait prendre sa retraite sur l’île de Noirmoutier, à La Guérinière, et le couple Buron quittait Noirmoutier, où il travaillait déjà dans la restauration. « Nous ne voulions plus vivre au rythme des saisons et cherchions une affaire à Nantes. Mais en apprenant que le Relais du Gois était à vendre, nous avons été conquis, il y avait un tel potentiel », relate Stéphane Buron.

Le projet de moderniser le bâtiment n’a pas été simple : « Nous avons déposé une dizaine de demandes de permis de construire. » En partie sur le domaine maritime, il fallait que les Bâtiments de France, le Conseil départemental, la Préfecture donnent leur accord. Depuis 2011, le relais du Gois exploite une terrasse de 160 m² face à l’océan. « Elle est très exposée, on n’y sert qu’à boire. Le bâtiment moderne a été peint en noir, pour rappeler les salorges. »

La salle de 80 couverts est protégée des embruns grâce à ses baies vitrées, qu’il faut nettoyer « une fois par jour, voire deux fois ». C’est le patron qui s’y colle et « j’ai la technique », sourit-il. Lors des grandes marées, les vagues déferlent au pied du restaurant, du côté de la digue. « Ici, c’est sauvage. Derrière, il n’y a que des champs », observent les restaurateurs, qui ont toujours un œil sur la route submersible. « On voit des véhicules prendre des risques. Il nous arrive d’appeler les secours ou d’être appelés par les pompiers ». Cette zone vit toute l’année grâce à l’activité ostréicole. Il faut attendre les beaux jours pour retrouver les locaux et les touristes.

Il n’empêche que l’emplacement et la carte attirent une clientèle, quelle que soit la saison, « des particuliers, des repas de mariage, de famille », détaille Stéphane Buron qui officie en cuisine. « Si je m’amuse avec le menu du jour, ma carte comporte des incontournables : la sole meunière, le bar vapeur, les moules avec un crémeux de chorizo, des huîtres et des langoustines. » Une évidence quand on vient déjeuner dans un lieu aussi typique. ».

J’ai cherché ce qu’était une salorge... C’est un bâtiment le plus souvent en bois destiné à entreposer le sel après récolte avant sa mise en vente...

Nous restons un moment dans ce lieu si étonnant et désertique ce matin...

Nous n’avons vu qu’une seule voiture, d’ailleurs au comportement étrange !

En effet, son conducteur est passé assez vite entre Z et le restaurant pour aller stopper et stationner à la limite de l’eau...

Il est resté là un bon moment...

Nous n’en sauront pas plus car nous sommes partis pour prendre la Route Bleue en le laissant planté devant l’eau !