Pour le moment nous suivons la D20 et traversons Ambon. Le temps se couvre de plus en plus...
Mais pour l’instant pas de pluie...
Nous arrivons à Surzur. Un petit tour pour trouver un endroit pour pique-niquer et nous nous installons. Et la pluie commence à tomber...
Installation du toit...
Donc de nouvelles photos avec quelques réglages rendant le ciel exagérément menaçant !
Nous sommes maintenant entrés dans la presqu’île de Rhuys.
La presqu'île de Rhuys est une avancée de terre rattachée au littoral de Bretagne sud. Elle ferme le golfe du Morbihan. Elle est située face aux îles de Houat et d'Hoëdic ainsi qu'à la presqu'île de Quiberon.
L’origine du nom de la presqu'île de Rhuys
Le linguiste Léon Fleuriot explique que le toponyme Rhuys a désigné un pagus au VIème siècle. Le mot latin pagu, traduit par « pays », désignant une unité territoriale romaine inférieure à celle de la civitas. Donc ce pagus fut mentionné sous le terme Reuuisii pagus en vieux breton Ro-Wid-T qui signifie « de belle apparence ».
C’est probablement vrai car la presqu’île est superbe, bien que relativement peu peuplée en hiver et archi sur peuplée en été... La presqu’île de Rhuys est assez mitée par les constructions...
Les principales villes sont :
Nous notons une petite remarque sur son climat.
Car « le climat de la presqu'île de Rhuys est celui du golfe du Morbihan, mais les précipitations annuelles sont légèrement plus importantes sur la presqu'île qu'ailleurs autour du golfe... ».
Il n’y a donc rien d’étonnant à être sous la pluie !
L’office du tourisme nous décrit la presqu’île de façon plus poétique :
« La presqu’île de Rhuys forme un long bras qui vient refermer la Petite Mer (Morbihan) comme pour la protéger de sa grande sœur agitée (Mor Braz). Quand ces deux-là viennent à se mêler, elles créent d’importants remous ! Depuis la pointe de Port-Navalo, vous êtes aux premières loges de ce spectacle où le courant peut atteindre les 9 nœuds, le deuxième plus fort d’Europe !
Depuis le Néolithique dont les empreintes sont toujours très présentes, la presqu’île de Rhuys a toujours su séduire ceux qui s’y sont attardés. Les Ducs de Bretagne y ont construit une résidence secondaire que l’on visite aujourd’hui sous le nom de château de Suscinio... ».
C’est justement le château de Suscinio notre destination.
Auparavant nous pensions voir un autre château.
C’est un château, construit dans le style classique du XVIIIème siècle et qui fut restauré au XIXème dans le goût italien.
Mais voilà il est fermé, et nous nous contentons de longer le vaste parc...
Et prenons un moment pour remettre le toit dans le coffre car le soleil est revenu !
Nous poursuivons la D198 pour arriver au château de Suscinio
« Le château de Suscinio, résidence des ducs de Bretagne, se dresse au bord de l'océan Atlantique dans la commune de Sarzeau, au cœur de ce qui était autrefois un vaste espace boisé. Construit à la fin du Moyen Âge, il est situé dans la presqu'île de Rhuys, aujourd'hui formé de marais salants et de prairies.
Le château s’inscrit dans la lignée des grandes résidences ducales émergeant alors en Bretagne sous l’impulsion de puissants ducs.
Longtemps laissé à l’état de ruine, le château est finalement classé en 1840 après la visite de Prosper Mérimée, cinq ans plus tôt, qui le met sur la première liste des monuments historiques. À l’époque, le château est visité pour le caractère romantique de ses ruines. ».
Car si ce château a eu une glorieuse histoire, que vous trouverez facilement sur Wikipédia ou le site officiel du Domaine de Suscinio, il fut de plus en plus laissé à l’abandon...
Jusqu’à son rachat en 1965 par le Conseil départemental du Morbihan, à l'initiative de son président Raymond Marcellin, conseiller général de Sarzeau, qui entreprend sa restauration.
Il a aujourd’hui fière allure de l’extérieur, car beaucoup de travaux sont encore à effectuer...
Nous continuons notre route en direction de la plage, sans avoir vu le fantôme !
Le château abriterait le fantôme plutôt sympathique d'un jeune garçon : il s'agirait du fils d'un capitaine de la garde, décédé âgé de 5 ou 6 ans qui s'amuserait à se signaler aux visiteurs, mais sans jamais leur faire peur.
Une autre tradition rapporte que la fée Mélusine emprunte un souterrain pour se rendre au couvent des Trinitaires...
Nous poursuivons notre chemin afin d’aller voir l’océan...
Nous passons devant quelques maisons traditionnelles, puis une ancienne maison de vacances construite dans les années 1920 et enfin nous voilà sur le parking de la plage !
Vous la découvrirez dans le prochain épisode !