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Col de la Tortue, étang de Vic, Aresquiers et Balaruc(s)

Col de la Tortue, étang de Vic, Aresquiers et Balaruc(s)

Une petite balade sous le soleil entre 2 road trips...
Balade qui commençe par le col le plus proche de Montpellier, à seulement 16 km de la Place de la Comédie :
le col de la Tortue, il "culmine" à 82 mètres mais la vue y est superbe...

Rentrés de 4 300 km en Bretagne nous préparons plusieurs projets pour les mois à venir... Mais entretemps nous allons refaire de jolies balades que nous connaissons, dans notre région.

Aujourd’hui départ pour une boucle de même pas 100 km au sud-ouest de Montpellier.

Départ vers la D613, l’ancienne Route Nationale 113.

La Route Nationale 113

À sa création, en 1824, elle est décrite comme étant la route de Narbonne à Toulouse. Elle succède alors à la Route impériale 133.

Entre Narbonne et Toulouse, les cartes de Cassini réalisées à partir de relevés établis entre 1769 et 1778 montrent que sur cet axe, les principales routes nationales et départementales d'aujourd'hui existaient déjà au XVIIIème siècle, en suivant un tracé très similaire. C'est notamment le cas de la section entre Toulouse et Narbonne.

Plus tard le parcours de la RN113 fut considérablement augmenté puisqu’à son apogée la RN113 reliait Bordeaux à Marseille.

Cette route est toujours très connue dans l’Hérault même si elle fut remplacée par l’A9 et surtout elle est toujours très utilisée. Mais les sections qui n’ont pas été doublées sont souvent très embouteillées...

Les entrées et sorties de Montpellier, et tous les villages sur son parcours, sont encombrés, surtout aux heures des entrées et sorties de bureaux, aussi bien à l’est qu’à l’ouest de la ville...

Depuis le 1er janvier 2017, la partie déclassée de cette route qui se situe sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole a été reclassée en tant que route métropolitaine en conservant en partie son ancienne dénomination, soit M613.

Nous quittons la 113 pour prendre la M114.

Cette route nous amène au col de la Tortue.

Le col de la Tortue ou col de Saumade

C’est le col le plus proche de Montpellier, il est à 16 km de la Place de la Comèdie !

 Il est aussi nommé col de Saumade, du nom d’une bergerie voisine.

Situé au milieu de la montagne de la Gardiole il «culmine» à 82 mètres.

Ce col figure en 114ème position sur les 118 cols routiers que compte l’Hérault.

Ce col de la Tortue est essentiellement le point de stationnement pour les nombreuses randonnées et promenades qui parcourent les 65 km² du massif de la Gardiole en tous sens.

La montagne de la Gardiole

Le massif de la Gardiole est un massif situé entre Montpellier et Sète qui longe la mer Méditerranée.

Il constitue l'une des dernières séries de plis créés lors du Jurassique.

Ce massif s'étale sur 18 kilomètres selon un axe nord-est/sud-ouest pour une largeur comprise entre 3 et 4 kilomètres, entre Montpellier et les abords du bassin de Thau. Il se trouve face à la mer Méditerranée.

La Gardiole, entourée de plaines, est réputée pour ses panoramas et la pratique d’activités de plein air, vélo tout terrain et randonnée pédestre.

Comme vous pouvez le voir sur les photos du col, qui n’est pas signalé sur place, il y a toujours du monde à cet endroit...

D’ailleurs les photos datent de février car aujourd’hui nous ne nous y arrêtons pas, nous poursuivons sur la M114 en direction de la mer.

Vous trouverez dans un article du 2 décembre 2022 des infos sur ces jolis coins de l’Hérault :

la balade du 2 décembre 2022 c'est ici !

Nous apercevons la mer en descendant du col, la route serpente en se rapprochant de l’étang de Vic...

Nous faisons une séance photos sur le bord de l’étang...

Au loin, de l’autre côté de l’étang, nous pouvons voir la Cathédrale de Maguelone et Palavas les Flots.

Nous repartons et traversons le bois des Aresquiers.

Les Aresquiers

Pendant longtemps ce secteur et la plage plus au sud étaient simplement utilisés comme un espace de parcours pour les troupeaux et pour la pêche. L'endroit était très mal desservi car l'unique pont pour aller de Frontignan et ses plages se trouvait à l'opposé.

Les premières constructions sont apparues dans les années 1800 : des cabanes pour les pêcheurs, mais aussi pour les chasseurs ou bien encore les viticulteurs. Implantées sur le domaine public, des arrêtés préfectoraux puis des conventions établies par les services gestionnaires de l'Etat ont permis au fil du temps la transformation de ces cabanes en de véritables maisonnettes pour lesquelles les propriétaires s'acquittent depuis toujours des taxes foncières, des taxes d'habitation et des redevances domaniales.

Des campings plus ou moins sauvages, des restaurants, des bars, furent installés.

Une partie de la plage était très réputée pour la pratique du nudisme...

Ensuite, à partir de 1986, avec la construction du nouveau pont, de nouveaux amateurs de plage sauvage ont investi cet espace...

Le pont Chappotin

Il faut noter que la création de ce pont, nommé en 2013 pont Philippe Chappotin, du nom du maire qui l’avait initié, a une curieuse histoire...

Il est à une seule voie, donc règlementé par un feu tricolore.

Evidement en été des kilomètres de bouchons sont monnaies courantes...

Donc l’idée initiale était de parer au plus pressé pour permettre une valorisation future de cette partie du littoral encore vierge de constructions...

Le plus pressé c’est-à-dire lancer les projets avant la loi littoral qui allait considérablement contraindre les nouveaux équipements...

« La loi du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite loi Littoral, est le fruit de l'élaboration progressive d'un régime spécifique pour un milieu menacé, à la fois pour des raisons naturelles et pour des raisons tenant à la pression croissante des activités humaines. ».

D’où ce pont à voie unique.

Même si, secrètement, il avait été conçu pour recevoir une deuxième voie... Mais aujourd’hui tout agrandissement est irréalisable car les normes ont changées et donc il faudrait refaire un pont totalement nouveau...

Mais ce n’est vraiment pas à l’ordre du jour.

Un temps ce fut même l’inverse car l’idée de détruire ce pont afin d’empêcher trop de fréquentation fut évoquée...

Actuellement les aménagements destinés à protéger le littoral et à « contraindre » les fréquentions, notamment celle des voitures, sont en place et seule une requalification des bâtiments du Mas Vieux, transformés en centre de recherche, est en projet.

Donc la route vraiment littorale a disparue, les parkings déplacés, et l’accès à la plage doit se faire par des passerelles de bois, piétonnes...

Pour plus tard voici ce qu’annonce Sète Agglopôle Méditerranée

« Maîtriser la fréquentation de ce patrimoine naturel pour mieux le protéger est devenu indispensable depuis déjà quelques années. Les premières étapes ont consisté à supprimer des stationnements (au niveau du chemin de halage ou encore de la dune) et à interdire la circulation automobile sur le chemin d’accès à la plage. La pose de glissières en bois a également empêché le stationnement le long de la départementale, côté étang de Vic. Il faut désormais aller plus loin et avoir une vision stratégique à long terme... ».

Nous passons le pont et nous continuons en empruntant donc la récente route qui longe l’étang de Thau.

Nous arrivons à l’entrée de Sète

Mais là, surprise, un bouchon bloque l’accès à la ville... Les véhicules sont quasiment à l’arrêt...

Nous n’allons pas passer la fin de l’après-midi dans cet embouteillage donc dès que possible nous faisons demi-tour et allons prendre la route pour Balaruc.

Nous suivons la D129 notamment pour avoir le plaisir de prendre l’avenue du Serpentin qui offre un superbe double virage en lacet, étonnant pour la région !

Il y  a 2 Balaruc(s), Balaruc le Vieux et Balaruc les Bains.

Balaruc

C’est le 11 décembre 1886 que Balaruc est scindé en deux communes : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains.

D’après les archives communales déposées à France Archives, « avec la Révolution Française, la commune de Balaruc se retrouve dotée d'un conseil municipal. Elle traverse les changements de régime politique du XIXème siècle sans difficulté particulière.

La vie politique locale reste relativement stable, malgré des tensions entre les élus du vieux village et ceux du quartier des Bains, et s'organise autour de maires d'abord nommés puis élus.

Le 11 décembre 1886, la commune de Balaruc (qui a été créée en 1790) est divisée en deux communes distinctes dont les chefs-lieux sont fixés aux villages de Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains dont elles portent désormais respectivement les noms (Bulletin des Lois, 1887, XXXIII-1263).

Ainsi, le vieux village médiéval fortifié, tourné vers l'agriculture et la viticulture, devient Balaruc-le-Vieux, et le village des Bains tourné vers le thermalisme, l'industrie et le commerce devient Balaruc-les-Bains.

Balaruc le Vieux

Balaruc-le-Vieux compte environ 2 800 habitants, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Les habitants sont appelés les Balarucois ou Balarucoises.

La forme typique à la géométrie circulaire spécifique à de nombreux bourgs languedociens, vaut au village de Balaruc-le Vieux l’appellation de circulade.

Le village ancien, blotti au cœur de ses remparts restaurés, conserve, au sein de ruelles étroites et tortueuses, quelques beaux souvenirs du temps passé : portes Louis XIII, quelques vestiges du château moyenâgeux, une église de tradition romane et gothique.

Balaruc les Bains

Longtemps station de repos et de traitement des légions romaines, Balaruc les Bains a connu des heures de gloire au temps des romains. Balaruc-les-Bains compte maintenant environ 7000 habitants.

Elle fait partie des trois stations thermales de l'Hérault avec Avène et Lamalou-les-Bains.

C'est aussi la première station thermale de France qui accueille environ 52 000 curistes par année...

Nous ne nous attardons pas et après avoir traversé ces villages nous prenons la départementale 2.

La D2

La route départementale D2, ou RD2, est une route départementale qui relie Clermont-l'Hérault à Sète. Elle fait 46 km de long.

Ce qui nous intéresse sur cette D2 avant de rejoindre la 133, c’est de passer par Issanka.

Issanka

Cet endroit méritera que nous y retournions. Aujourd’hui trop de monde et l’après-midi se termine...

Issanka est un parc (et un lieu-dit) où se trouve une source qui alimente la ville de Sète depuis le 31 août 1862.

La source serait située en rive droite de la Vène et sont des résurgences des eaux issues du causse d'Aumelas.

L'eau était captée par les romains et acheminée vers le centre thermal antique de Balaruc, via l'aqueduc de Balaruc. Depuis 1862, l'eau de la source est captée pour les besoins en eaux de la ville de Sète.

Mais si aujourd’hui tout semble abandonné il faut savoir qu’auparavant c’était un site très prisé...

« Véritable oasis, le parc d'Issanka était très fréquenté par des familles qui s'y réunissaient en "parties de fêtes et de plaisirs"' Sous les frondaisons luxuriantes et touffues, sur les bords de la rivière aux claires de la source, étaient installés des hôtels, des restaurants et des cafés, dès le mois de juin jusqu’à fin septembre. Durant cette période, on s'efforçait de créer des distractions et des fêtes populaires. »

C’est également à Issanka que le Parti Communiste organisa pendant des années sa fête de l’Humanité et que nombreux artistes s’y produisirent...

Aujourd’hui il n’y a plus guère de traces de ce passé...

Mais nous irons voir de près un de ces jours et retrouver les traces de cette histoire...

Nous quittons la D2 pour retrouver la 113.

Gigean

En traversant Gigean nous remarquons toujours vaillante la maison à bulbe, une étonnante bâtisse à laquelle un clocher à bulbe donne un air russe orthodoxe, savoyard, alsacien ou lorrain...

Nous n’avons pas (encore) trouvé le pourquoi de cette construction...

Nous allons arriver à Montpellier et terminer cette petite boucle que nous referons à une période plus tranquille que lors des ponts du mois de Mai !

Col de la Tortue, étang de Vic, Aresquiers et Balaruc(s)
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