C’est après être allés voir le Pas de l’Escalette, le «véritable», sur la nationale 9, et pas seulement le passage par le tunnel de l’A75, que nous avons décidé d’aller découvrir la partie de cette nationale 9 qui a disparu sous les eaux du lac du Salagou.
Pour voir le début sur le Pas de l’Escalette c'est ici et la suite c'est là !
Un peu avant l’hiver le temps n’est pas tous les jours au beau fixe... Mais ce 6 décembre la journée s’annonce belle, juste un peu ventée, ça va faire frais aux oreilles, mais comme d'habitude nous partons le toit dans le coffre !
Nous prenons des petites routes pour sortir de Montpellier, traversant Pignan, avant de joindre l’A750 par Murviel les Montpellier.
De l’autoroute nous apercevons le pont de Gignac.
Ce pont est situé sur la route reliant Montpellier à Lodève. Il a été projeté en 1774 par Bertrand Garipuy, le fils, directeur des travaux publics de la province de Languedoc à la suite de son père François Garipuy. Il a été commencé en 1776 et achevé en 1810 par l'ingénieur en chef Jean Emmanuel Fontenay.
Depuis le XVIIIème siècle ce pont permet de franchir l’Hérault. Actuellement c’est la route CD 619, ancienne RN 109, qui l’utilise.
C’est une belle construction en maçonnerie à trois arches. L'arche centrale a une ouverture de 48,42 m, et les arches latérales de 25,97 m. Le débouché linéaire total au niveau de la naissance des voûtes est de 100,36 m.
La longueur totale au niveau de la tablette du garde-corps est de 174,76 m, et la hauteur totale entre le socle et le dessus du garde-corps est de 20,64 m.
Nous continuons l’autoroute pour sortir à Clermont l’Hérault, que nous traversons et arrivons sur la D140.
L’idée est de faire le tour du Salagou au plus proche du lac et de voir ainsi les vestiges des anciennes routes juste avant qu’elles ne s’enfoncent dans l’eau...
Sur la partie Est la route la plus proche de l’eau est une route forestière. Elle n’est pas goudronnée et de toute façon elle est interdite aux véhicules...
Donc nous prenons la D140 de l’autre côté. Pas de vue sur lac donc mais une très belle vue sur la plaine dans la direction de Montpellier...
Il faut dire que le lac est dominé par des monts et des plateaux :
Ce qui est logique car c’est cette structure géographique en forme de cuvette qui a précisément orienté le choix de l’emplacement de ce lac artificiel, allié à la qualité du sol, aux rivières présentent et à la très faible occupation humaine...
Mais nous parlerons de la création de ce lac dans le prochain épisode.
Pour l’instant nous continuons sur la D140. Quelques jolis virages dans la montée pour Lacoste et une belle vue sur Clermont l’Hérault.
Nous traversons le village de Lacoste.
Lacoste est une petite commune d’environ 300 habitants. Elle s’aperçoit de loin en arrivant de Montpellier par l’A750. Perché à 176 mètres, elle domine la vallée de la rivière Lergue, affluent de l'Hérault. C'est un village pittoresque, anciennement fortifié, avec ses vieilles maisons en pierre de lave.
Nous poursuivons sur la route à flanc de colline avec la vue sur l’est. La route est interdite aux bus, caravanes et camping-cars. Mais certains ne savent pas lire les panneaux... Vous le verrez dans l’épisode suivant...
Au bout de quelques kilomètres nous arrivons sur les fameuses terres rouges...
Cette coloration si caractéristique du Salagou est due à l’oxyde de fer présent dans la roche...
Un peu avant Mas Audran nous pouvons voir l’ancien pont de chemin de fer d’un côté et le pont de l’Autoroute A75 sur la gauche.
Nous allons arriver vers Mas Audran.
Fin du 1er épisode !